Qui l'eût cru ? Une grippe qui risque de…gripper l'économie mondiale, c'est chose possible à l'ère de la globalisation. Le niveau très élevé, 5/6, de l'alerte lancée par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) serait parfaitement justifié s'il était appliqué aux relations économiques internationales confrontées à la grippe porcine, une maladie mortelle dont le foyer se trouve au Mexique et qui s'est étendue à d'autres zones, aux Etats-Unis mais aussi Europe, en Océanie et en Asie et au Moyen-Orient. Qui l'eût cru ? Une grippe qui risque de…gripper l'économie mondiale, c'est chose possible à l'ère de la globalisation. Le niveau très élevé, 5/6, de l'alerte lancée par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) serait parfaitement justifié s'il était appliqué aux relations économiques internationales confrontées à la grippe porcine, une maladie mortelle dont le foyer se trouve au Mexique et qui s'est étendue à d'autres zones, aux Etats-Unis mais aussi Europe, en Océanie et en Asie et au Moyen-Orient. La commissaire européenne à la Santé, Androulla Vassiliou, a également appelé les citoyens des pays de l'UE à éviter les déplacements non essentiels dans les zones les plus affectées par la grippe porcine. La Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont émis des avis similaires, invitant leurs citoyens à ne pas se rendre au Mexique. Conséquence immédiate, les agences de tourisme annulent, pour des durées diverses, les voyages vers le Mexique. C'est ce qu'ont fait, par exemple, TUI Travel, le plus grand tour-opérateur européen, le géant japonais du tourisme, JTB Corp et les voyagistes britanniques Thomas Cook et Thomson. Le premier pays touché dans son économie par la grippe porcine est, bien sûr, le Mexique où le président Felipe Calderon a recommandé mercredi soir à ses concitoyens de rester chez eux jusqu'à lundi. Les administrations et les entreprises ont été fermées dans les secteurs "non-essentiels" de l'économie pour « briser le cycle de reproduction du virus », selon les propos du ministre mexicain des Finances. L'économie mexicaine, confrontée à un ralentissement prononcé- le PIB a reculé de 8% au premier trimestre – va subir un coup sévère dans un secteur important, le tourisme (8 % de l'économie) à la suite des annulations massives des grands opérateurs de voyage étrangers. L'Association mexicaine des restaurateurs évalue à 70% de son revenu la perte que subira la restauration mexicaine en raison des mesures prises contre la grippe. Les restaurants ne sont autorisés qu'à vendre de la nourriture à emporter. L'éventualité d'une chute du trafic aérien et du tourisme, avec ses retombées sur la consommation pétrolière, a mis les cours sous pression et selon les analystes, la peur liée à une éventuelle pandémie entraînera le prix vers le bas. Les observateurs se rappellent l'impact de la propagation, en 2003, du virus de pneumonie atypique (Sras) de grippe aviaire en Asie, sur le trafic aérien et ils estiment que la grippe porcine a potentiellement la capacité de décimer la demande de trafic aérien, déjà en baisse du fait de la crise économique. Les conséquences négatives de la grippe porcine pourraient, selon les experts, dépasser les secteurs du tourisme et des transports et s'étendre aux industries alimentaires et auxiliaires. C'est d'abord l'élevage qui est touché. Il est défavorisé par le prix du porc en chute libre comme aux Etats-Unis, où il a atteint un plancher historique en deux mois. Défavorisé aussi par les restrictions sur le marché international, à l'exemple de la Bolivie qui a interdit les importations de porc et des produits basés sur la viande de porc depuis le Mexique, les Etats-Unis et le Canada. L'Egypte, qui est pourtant loin du foyer de la maladie, n'y est pas allée avec le dos de la cuillère en décidant d'abattre 400 000 porcs comme moyen de prévenir la grippe porcine estimant que la meilleure solution est de détruire toutes les porcheries, une mesure critiquée par la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation). Seuls bénéficiaires de la propagation de la grippe porcine, les fabricants de médicaments et les entreprises pharmaceutiques dont les ventes vont être gonflées. Le niveau 5 de l'alerte lancée par l'OMS impose aux gouvernements qui l'adoptent de stocker des traitements antiviraux comme le Tamiflu produit par Roche AG et Gilead Sciences ou le Relenza du laboratoire GlaxoSmithKline, ce qui donne un coup d'accélérateur aux efforts de l'industrie pharmaceutique pour créer un vaccin contre le nouveau virus. Les actions de certaines compagnies se sont accrues de 8-10% grâce à la grippe porcine, ont noté les spécialistes. Il y a, partout, un besoin de médicaments antiviraux, de vaccins, mais aussi de masques et de des thermomètres pour faire face à la grippe porcine. Les pays pauvres, dépourvus des moyens financiers pour faire face à ces besoins, seront les plus durement touchés. Les experts de la Banque mondiale ne sont pas optimistes. Ils estiment que si l'infection égale les proportions de la grippe espagnole des années 1918-1919, le PIB global diminuera de 4,8% soit de 3.100 milliards de dollars. Il y a déjà eu un précédent, comme l'attestent les données de la Banque mondiale, c'était en 2008, une pandémie de grippe avait coûté 3 000 milliards de dollars et s'était soldée par une baisse de 5% du PIB. La commissaire européenne à la Santé, Androulla Vassiliou, a également appelé les citoyens des pays de l'UE à éviter les déplacements non essentiels dans les zones les plus affectées par la grippe porcine. La Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont émis des avis similaires, invitant leurs citoyens à ne pas se rendre au Mexique. Conséquence immédiate, les agences de tourisme annulent, pour des durées diverses, les voyages vers le Mexique. C'est ce qu'ont fait, par exemple, TUI Travel, le plus grand tour-opérateur européen, le géant japonais du tourisme, JTB Corp et les voyagistes britanniques Thomas Cook et Thomson. Le premier pays touché dans son économie par la grippe porcine est, bien sûr, le Mexique où le président Felipe Calderon a recommandé mercredi soir à ses concitoyens de rester chez eux jusqu'à lundi. Les administrations et les entreprises ont été fermées dans les secteurs "non-essentiels" de l'économie pour « briser le cycle de reproduction du virus », selon les propos du ministre mexicain des Finances. L'économie mexicaine, confrontée à un ralentissement prononcé- le PIB a reculé de 8% au premier trimestre – va subir un coup sévère dans un secteur important, le tourisme (8 % de l'économie) à la suite des annulations massives des grands opérateurs de voyage étrangers. L'Association mexicaine des restaurateurs évalue à 70% de son revenu la perte que subira la restauration mexicaine en raison des mesures prises contre la grippe. Les restaurants ne sont autorisés qu'à vendre de la nourriture à emporter. L'éventualité d'une chute du trafic aérien et du tourisme, avec ses retombées sur la consommation pétrolière, a mis les cours sous pression et selon les analystes, la peur liée à une éventuelle pandémie entraînera le prix vers le bas. Les observateurs se rappellent l'impact de la propagation, en 2003, du virus de pneumonie atypique (Sras) de grippe aviaire en Asie, sur le trafic aérien et ils estiment que la grippe porcine a potentiellement la capacité de décimer la demande de trafic aérien, déjà en baisse du fait de la crise économique. Les conséquences négatives de la grippe porcine pourraient, selon les experts, dépasser les secteurs du tourisme et des transports et s'étendre aux industries alimentaires et auxiliaires. C'est d'abord l'élevage qui est touché. Il est défavorisé par le prix du porc en chute libre comme aux Etats-Unis, où il a atteint un plancher historique en deux mois. Défavorisé aussi par les restrictions sur le marché international, à l'exemple de la Bolivie qui a interdit les importations de porc et des produits basés sur la viande de porc depuis le Mexique, les Etats-Unis et le Canada. L'Egypte, qui est pourtant loin du foyer de la maladie, n'y est pas allée avec le dos de la cuillère en décidant d'abattre 400 000 porcs comme moyen de prévenir la grippe porcine estimant que la meilleure solution est de détruire toutes les porcheries, une mesure critiquée par la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation). Seuls bénéficiaires de la propagation de la grippe porcine, les fabricants de médicaments et les entreprises pharmaceutiques dont les ventes vont être gonflées. Le niveau 5 de l'alerte lancée par l'OMS impose aux gouvernements qui l'adoptent de stocker des traitements antiviraux comme le Tamiflu produit par Roche AG et Gilead Sciences ou le Relenza du laboratoire GlaxoSmithKline, ce qui donne un coup d'accélérateur aux efforts de l'industrie pharmaceutique pour créer un vaccin contre le nouveau virus. Les actions de certaines compagnies se sont accrues de 8-10% grâce à la grippe porcine, ont noté les spécialistes. Il y a, partout, un besoin de médicaments antiviraux, de vaccins, mais aussi de masques et de des thermomètres pour faire face à la grippe porcine. Les pays pauvres, dépourvus des moyens financiers pour faire face à ces besoins, seront les plus durement touchés. Les experts de la Banque mondiale ne sont pas optimistes. Ils estiment que si l'infection égale les proportions de la grippe espagnole des années 1918-1919, le PIB global diminuera de 4,8% soit de 3.100 milliards de dollars. Il y a déjà eu un précédent, comme l'attestent les données de la Banque mondiale, c'était en 2008, une pandémie de grippe avait coûté 3 000 milliards de dollars et s'était soldée par une baisse de 5% du PIB.