Par Zineb Azouz. Universitaire Sur la dangereuse ouverture de l'OMS L'Organisation mondiale de la santé (OMS), est l'institution spécialisée de l'ONU pour la santé. Elle dépend directement du Conseil économique et social des Nations unies et son siège se trouve à Genève. Au cours de la dernière décennie, l'OMS a décidé de s'ouvrir au « partenariats public/privé », dans le but d'accroître les fonds à sa disposition, mais plutôt que de recevoir des fonds provenant uniquement des gouvernements des pays membres de l'ONU, comme cela était prévu à l'origine, l'OMS reçoit à l'heure actuelle de la part des entreprises privées près du double du budget habituellement alloué par l'ONU sous forme de bourses et d'aides financières. Et de quelles entreprise privées ? Principalement des laboratoires pharmaceutiques, ces mêmes fabricants de vaccins et de médicaments qui profitent des décisions officielles telles que celle prises en juin 2009 à propos de l'urgence pandémique de la grippe H1N1, c'est ainsi qu'une nouvelle « race » d'experts et de scientifiques est née, des experts dans tous les domaines sensibles (virologie, pharmacologie, …) qui sont recrutés par l'OMS tout en étant presque exclusivement financés par les fabricants de médicaments. Qui est le Professeur Albert Osterhaus ? Le professeur Albert Osterhaus, de l'Université Erasmus à Rotterdam en Hollande, a été au cours des deux dernières décennies au cœur de toutes les apparitions de virus à travers le monde. C'est en 2003, au moment de la grande panique liée au SRAS qu'il est engagé par l'OMS. Actuellement, il est le conseiller en chef de l'OMS pour les questions de grippe. Il est aussi le président d'une organisation en première ligne sur le sujet, le groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI, European Scientific Working group on Influenza). En 2005 par exemple, il parvient à lier la mort d'un vétérinaire Allemand au virus H5N1 et à convaincre les autorités allemandes à exterminer toute la volaille, et comme aucun autre cas n'a été déclaré depuis, on en conclut que ce fût tout bonnement grâce à la disparition des pauvres bêtes. Jusque là tout va bien, sauf que le ESWI est entièrement financé par les mêmes laboratoires pharmaceutiques qui gagnent des milliards grâce à l'urgence pandémique décrétée par l'OMS et obligeant les gouvernements du monde entier à acheter et stocker des vaccins, il s'agit de fabricants tels que Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d'autres, dont Novartis, qui produit le vaccin ainsi que de Hofmann-La Roche, le distributeur du fameux et oh ! combien controversé antiviral le Tamiflu. Pour rappel le tamiflu est en réalité fabriqué depuis 1996 par Gilead Sciences qui possède le brevet et vend la molécule (pour 50 millions de dollars) au groupe suisse Hofman-Laroche. Donald Rumsfeld est actionnaire et ancien chairman de Gilead science ! Le Dr. Osterhaus, également conseiller en chef pour les questions de virus auprès du gouvernement britannique et hollandais, a très vite émis ses craintes que le H1N1 pourrait muter en une forme proche du virus de la grippe espagnole. Jouant sur la peur, il a ainsi préconisé une vaccination de masse à travers le monde entier. On estime les profits tirés de la pandémie de grippe de 7.5 à 10 milliards de dollars. Pandémie ou pas ? Pour se faire sa propre idée, il faut juste savoir que l'OMS publiait, comme par hasard, en avril 2009 une nouvelle définition de la pandémie, faisant basculer des cas bénins de grippe au statut d'urgence pandémique, rebaptisée grippe H1N1. L'ancienne définition parlait d'un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l'immunité n'existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Dans la nouvelle version, les deux derniers points sur les taux d'infection ont été supprimés, et c'est ainsi que le 11 juin 2009, c'est-à-dire 45 jours après que les premières infections aient été rendues publiques, l'OMS avait déclaré que la grippe porcine était une pandémie. Il s'avère par exemple, et selon le très spécialisé journal the Lancet, qu'en 2009 entre 300.000 et 500.000 décès sont imputables à une grippe saisonnière banale, contre moins de 8000 décès imputables à la grippe porcine. Qu'en est-il du vaccin alors ? Au delà de la polémique scientifique survenu depuis l'apparition en 2007 de publications réfutant toute la théorie des rétrovirus et allant jusqu'à remettre en cause l'existence du VIH, il nous est apparu important de souligner qu'à ce sujet, le professeur Montagnier, prix Nobel de médecine (entre autre pour sa découverte du virus VIH) a récemment déclaré : « je pense qu'il est possible de se débarrasser du VIH de façon naturelle » moyennant une bonne alimentation, riche en antioxydants, le système immunitaire serait capable de miracles [1], le professeur dans son interview insiste également pour dénoncer le recours systématique aux médicaments et aux vaccins. Sans vouloir engager le débat de « clergés » pour ou contre la vaccination, il est aujourd'hui urgent d'informer la population sur les pratiques de l'OMS, sa compromission avec les grands laboratoires pharmaceutiques et surtout son influence grandissante et sans concurrent sur tous les gouvernements et spécialement sur des gouvernements comme le notre, fort de son illégitimité et de son incompétence, L'OMS est aujourd'hui sous le coup d'accusations graves de corruption que nos gouvernements n'ont pas le droit de dissimuler. Le parlementaire et président du Comité pour la Santé de la Douma russe, a demandé au représentant russe de l'OMS à Genève d'ouvrir une enquête officielle sur les preuves croissantes de la corruption massive par l'industrie pharmaceutique, la Seconde Chambre du Parlement Hollandais a ouvert une enquête sur le Dr. Osterhaus pour conflit d'intérêts et malversations financières[2] et ce n'est que le début ! Le scandale qui vient de secouer l'OMS, parviendra-t-il à démystifier cette « déesse » qui sait tout, qui prévoit tout et qui ne se trompe jamais ? Cette « divinité» par laquelle jurent tous nos médecins -et sur laquelle s'appuie notre sinistre ministère de la santé pour donner un tant soit peu de légitimité « scientifique » à ses discours démagogiques – n'est plus qu'un masque mal fardé. C'est en réalité une structure privatisée dont les experts les plus médiatisés, les plus reconnus dans le domaine sont aujourd'hui accusés de pratiquer des méthodes mafieuses. Pour revenir au vaccin, rappelons auparavant, cette attitude courageuse qu'a eu la Pologne, via sa ministre de la santé, médecin de formation, le Dr Ewa Kopacz qui a été la première à refuser d'acheter les vaccins, malgré les pressions de la commission européenne, soutenue par le premier ministre Donald Tusk qui avait critiqué ouvertement l'absence d'évaluation sérieuse des vaccins ainsi que le refus des laboratoires pharmaceutiques d'assumer leurs responsabilités en cas d'effets secondaires graves et/ou autres défauts des vaccins pandémiques. La ministre de la santé n'a eu de cesse de dénoncer les contrats douteux proposés par les laboratoires. Une réaction pourtant très peu médiatisée. La France avec sa Bachelot, ancienne commerciale de laboratoires pharmaceutiques, son Nicolas et son François Sarkozy très liés à Sanofi, ses 20 membres du Comité technique des vaccinations, dont 16 ont des liens directs avec les laboratoires Sanofi, Novartis, Roche, et GSK, ne pouvait qu'influencer son ancienne colonie, l'Algérie. Pourquoi est-ce que notre ministre de la santé ne nous parle pas des contrats imposés par les fabricants de vaccin et relatifs aux effets secondaires qui restent de l'entière responsabilité des gouvernements ? Pourquoi les firmes tiennent-elles à ce point-là à avoir une immunité juridique si elles n'ont rien à cacher et que leurs produits sont sûrs ? Le Tamiflu que Saidal fabrique et qui est aujourd'hui systématiquement prescrit (sur recommandation de l'OMS) en cas de suspicion virale est un produit non seulement inefficace contre le virus H1N1, pouvant provoquer de graves lésions psychiatriques potentiellement mortelles, mais risque en plus d'être un facteur aggravant. Le Dr Marc GIRARD, mathématicien de formation, spécialiste en pharmacovigilance et en modélisation, vient de lancer aujourd'hui un appel [3]contre l'usage de cet antiviral et dénonçant les recommandations (prévisibles) de la DGC (direction générale de la santé) en France, il rappelle : « Mal évalués par des autorités étonnamment partiales, ces risques concernaient tous les patients recevant Tamiflu. Depuis lors, un article récent [4]a fourni des éléments extrêmement préoccupants tendant à montrer que, par rapport au virus « porcin » spécifiquement, ce médicament puisse agir comme stimulateur de virulence : il s'agit certes de données in vitro (obtenues « en tubes à essai » et non confirmées en clinique), mais étrangement compatibles avec nombre d'observations de patients subitement aggravés après avoir reçu Tamiflu comme traitement antiviral. En d'autres termes, il existe des éléments expérimentaux et cliniques compatibles avec l'hypothèse que Tamiflu puisse agir comme élément fortement aggravant – peut-être fatal – chez des patients souffrant de grippe « porcine ». » Et pourtant depuis que l'OMS a lancé le niveau 4 d'alerte, La Roche a fait pression sur plus d'un gouvernement pour qu'ils achètent du Tamiflu. Les journalistes de « Kontraste » affirment, sur la base d'un échange de courriels entre le laboratoire et le ministère fédéral allemand de la santé, que Roche a donné des délais stricts pour l'acceptation de son offre et a menacé plus ou moins directement de ne rien livrer si jamais la commande n'était pas faite immédiatement (c'est-à-dire avant que personne ne puisse vérifier son efficacité et avant que les responsables politiques ne puissent envisager la possibilité d'expertises indépendantes). Il faut savoir que l'OMS parle actuellement de niveau 6 d'alerte. S'il en est ainsi du Tamiflu qui existe depuis 1996, qu'en est-il du vaccin qui vient à peine de voir le jour ? Un vaccin dont le moins qu'on puisse dire est qu'il contient des adjuvants, ces sortes « d'accélérateurs » de l'immunité que les soldats américains de la première guerre du Golfe connaissent très bien pour en avoir fait les frais, un vaccin où l'on trouve également du thimérosal, ce conservateur au mercure, actuellement largement interdit dans les vaccins et dont la présence n'est justifiée que par les coûts de stockage. S'ajoute à cela la précipitation et les commandes massives de ce produit pour lequel nous ne savons toujours pas s'il faut une ou deux doses. Aux USA, l'agence FDA (Food and Drug Administration), joue la prudence en continuant à miser sur les productions conventionnelles. Les anti-pandémiques utilisés sont ainsi fabriqués selon les technologies éprouvées, c'est à dire sans adjuvants ou amplificateurs de la réponse immunitaire. A tout seigneur tout honneur ! Et en Algérie que se passe-t-il au juste ? Pendant ce temps, notre Dr Yahia MAKKI[5] (et tant d'autres), expert auprès de, devinez qui ? Auprès de l'OMS nous rappelle, et sur un ton sépulcral, digne des éminents chercheurs, la grande certitude scientifique, à savoir ; «Le virus tue, le vaccin protège !». Pire, notre virologue a l'outrecuidance d'affirmer sans l'ombre d'un doute que le vaccin avec adjuvants ainsi que le Tamiflu ne présentent aucun danger pour le citoyen. Quant au ministre, Mr Barkat, il affirme même : «Je serais le premier à être vacciné. Ainsi, je donnerais la preuve qu'il n'y a aucun risque sur la santé du citoyen», rappelant comme par hasard l'excellente expérience française (leurs seules références) et singeant, sans doute par réflexe, Mme Bachelot qui est allée se faire vacciner sous les caméras. Pourtant, pour pouvoir affirmer que le H1N1 tue autant, il faut au moins être capable de prouver qu'il tue plus que la grippe saisonnière, or une telle hypothèse ne saurait être vérifiée sans une comparaison sérieuse des taux de décès des deux grippes A/H1N1 et saisonnière, à l'échelle nationale et/ou mondiale, une comparaison difficile en raison de la différence des groupes plus sensibles aux deux virus, une population plus âgée pour la grippe saisonnière et plus jeune pour la grippe A/H1N1. C'est pourquoi même l'employeur du Dr Yahia MAKKI, l'OMS a fait discrètement savoir ce 22 décembre, tenez vous bien, que des évaluations précises des taux de mortalité ne seront possibles que d'ici un à deux ans, et que pour le moment, l'impact de la pandémie de grippe 1/H1N1 est modéré. Lorsque le 3 Août 2009, le directeur du journal indépendant d'Arznei-Telegramm, Wolfgang Becker-Brüser, jette un pavé dans la mare en parlant, dans un entretien accordé au très sérieux hebdomadaire Der Spiegel, de cette vaccination massive comme d'une « expérimentation grandeur nature sur la population » et que malgré cela, l'UE a cédé à la panique orchestrée par des sommités « scientifiques » à la solde des fabricants de vaccins , entraînant avec elle d'autres pays comme le notre, c'est tout le système qui est à revoir. Le business du médicament et par la même occasion, notre santé est entre les mains de mercenaires qui peuvent se payer de véritables faux experts en col blanc, bardés de diplômes, mais sans aucune balise morale. Et si dans des démocraties comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, de tels scandales sont en train de voir le jour, que doit-il bien se passer chez nous, où les pratiques mafieuses, les malversations et les pots de vin sont la seule règle d'usage ? Qu'en est-il des autres médicaments que nous vendent tous ces GlaxoSmithKline, Sanofi et d'autres ? Combien sont-ils en train de payer pour nous empoisonner avec des médicaments et des vaccins remboursés par la sécurité sociale ? Il n y a plus de place ni pour le doute, ni pour la rumeur surtout lorsqu'on voit à quel point les autorités traînent le pas dans la campagne de vaccination malgré toutes ces certitudes de bazar. ------------------------------------------------------------------------ [1] http://www.semmelweis.org/2009/12/01/hiv-scam-revealed-by-discoverer-montagnier/ &http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4 [2] http://www.alterinfo.net/Scandale-a-l-OMS-creation-de-la-fausse-pandemie-H1N1_a40277.html [3] http://www.rolandsimion.org/spip.php?article100 [4] Lin X et coll. Biochemical and Biophysical Research Communication 2009 ; doi : 10.1016/j.bbrc.2009.10.142 [5] http://www.lexpressiondz.com/article/2/2009-12-22/70997.html