Un nouveau phénomène a vu le jour ces derniers mois à Alger : de jeunes enfants, venant de la proche banlieue algéroise, circulent par groupes de trois ou quatre poussant devant eux des brouettes de fortune dans lesquelles sont entassés jerricans usagers, bouteilles vides et divers ustensiles en plastique. Ces objets hétéroclites sont récupérés par ces petits «chiffonniers» d'un nouveau genre au milieu des ordures ménagères, sans même en avoir conscience, ils participent ainsi au recyclage de nos ordures. Leur objectif n'est certainement pas aussi ambitieux puisqu'ils n'ont jamais entendu parler du recyclage des ordures, mais pour eux la revente de ces ustensiles à des usines de transformation du plastique leur permettra de glaner quelques centaines de dinars et ils pourront ainsi améliorer le quotidien de leurs familles. Nous avions auparavant assisté au manège de ces mêmes gamins qui récoltaient les restes de pain abandonnés par les ménages. Ces croûtons servaient certainement à nourrir la volaille. Ce que l'on peut déplorer, néanmoins, c'est que ces gamins sillonnent les rues de la capitale à l'heure où les autres enfants sont à l'école ou dorment bien à l'abri chez eux. Les fouilles effectuées par ces mioches dans les ordures ne sont pas sans danger sur leur santé ou même leur intégrité physique puisqu'ils peuvent se blesser ou chopper n'importe quel microbe. Un nouveau phénomène a vu le jour ces derniers mois à Alger : de jeunes enfants, venant de la proche banlieue algéroise, circulent par groupes de trois ou quatre poussant devant eux des brouettes de fortune dans lesquelles sont entassés jerricans usagers, bouteilles vides et divers ustensiles en plastique. Ces objets hétéroclites sont récupérés par ces petits «chiffonniers» d'un nouveau genre au milieu des ordures ménagères, sans même en avoir conscience, ils participent ainsi au recyclage de nos ordures. Leur objectif n'est certainement pas aussi ambitieux puisqu'ils n'ont jamais entendu parler du recyclage des ordures, mais pour eux la revente de ces ustensiles à des usines de transformation du plastique leur permettra de glaner quelques centaines de dinars et ils pourront ainsi améliorer le quotidien de leurs familles. Nous avions auparavant assisté au manège de ces mêmes gamins qui récoltaient les restes de pain abandonnés par les ménages. Ces croûtons servaient certainement à nourrir la volaille. Ce que l'on peut déplorer, néanmoins, c'est que ces gamins sillonnent les rues de la capitale à l'heure où les autres enfants sont à l'école ou dorment bien à l'abri chez eux. Les fouilles effectuées par ces mioches dans les ordures ne sont pas sans danger sur leur santé ou même leur intégrité physique puisqu'ils peuvent se blesser ou chopper n'importe quel microbe.