L'Algérie a accumulé plus de 140 milliards de dollars et du point de vue des ressources financières, notre pays se trouve en très bonne position. Le constat est celui de Amor Tahari, directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, qui s'exprimait, hier, sur les ondes de la Chaîne III. L'Algérie a accumulé plus de 140 milliards de dollars et du point de vue des ressources financières, notre pays se trouve en très bonne position. Le constat est celui de Amor Tahari, directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, qui s'exprimait, hier, sur les ondes de la Chaîne III. «L'Algérie n'aura pas besoin des ressources du FMI, bien au contraire. L'Algérie a accumulé plus de 140 milliards de dollars et du point de vue des ressources financières, notre pays se trouve en très bonne position, et de ce fait, l'Algérie fait partie des pays qui seraient intéressés par les titres qui seront émis par le FMI». Le constat est celui de Amor Tahari, directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, qui s'exprimait, hier sur les ondes de la Chaîne III. M. Tahari estime que l'objectif de l'Algérie, aujourd'hui le même que celui des pays du Maghreb est de réaliser des taux de croissance plus importants. Pour le directeur adjoint du FMI, «les bonnes politiques appliquées en Algérie et l'accumulation des réserves financières font que l'Algérie se trouve, actuellement, en très bonne position pour faire face à la crise». Les prévisions du FMI tablent sur un taux de croissance pour l'Algérie de 2,1% cette année alors qu'il était de 3% l'année dernière. Le représentant du FMI a tenu à souligner, à ce sujet, que le secteur hors hydrocarbures réalise un taux de croissance de 5%, qualifié d'élevé, mais il est important de diversifier l'économie par une économie créatrice d'emploi. Abordant justement, l'impact de la crise économique mondiale sur les pays de la région du Maghreb, Amor Tahari estime que l'impact direct sur le système financier est limité, puisque ce dernier n'est pas intégré dans le système mondial. Par ailleurs, il avancera d'autres arguments, indiquant que ces pays, sans exception, ont renforcé leur système financier, mais il précisera que l'impact sera par contre réel sur l'activité économique. De ce fait, les conseils du FMI pour limiter les effets de cette crise sur les pays producteurs de pétrole sont au nombre de trois selon ce responsable. «Continuer le programme d'investissement en soulignant la qualité de ces dépenses et en maintenant la soutenabilité macro économique. Les pays producteurs de pétrole devraient également continuer leurs réformes structurelles pour créer de l'emploi et diversifier l'économie et enfin, en troisième position, ces pays doivent continuer à renforcer leur système financier». Revenant sur les décisions prises lors de la réunion du G20 à Londres de renforcer les ressources du FMI, et de les augmenter à 1.000 milliards de dollars, le directeur adjoint du FMI pour la région Moyen-Orient et Asie centrale a indiqué qu'il y avait trois sources de financement. Les ressources déjà existantes au sein du FMI, évaluées a 250 milliards de dollars, il a par ailleurs déclaré que certains pays dont le Japon ont annoncé leur intention de prêter 100 milliards au FMI, la même somme est proposée par l'Europe et les USA. Enfin, la troisième ressource concerne l'émission par le FMI, et ce pour la première fois de son existence, de titres qui peurront être achetés par des pays producteurs de pétrole, qui ne se sont pas exprimés pour l'heure, mais ce n'est pas exclu dira Amor Tahari . Le représentant du FMI refuse le constat qui appelle à la disparition du FMI, relevant que cela est impossible au moment où la communauté internationale a décidé de multiplier par 4 les fonds du FMI. Rappelant de ce fait, le point de vue de ceux qui disent que si le FMI n'existait pas, une institution similaire aurait été créée. Interpellé sur l'avenir de cette crise, Amor Tahari estime «qu'il faut être réaliste et attendre des signes beaucoup plus positifs. Cela dépendra d'une mise en place effective des politiques et de la résolution des actifs toxiques du système financier dans les pays développés et cela pourrait prendre du temps». L'autre solution à la crise, selon Amor Tahari, est de s'assurer que l'on contrôle bien les systèmes très sophistiqués du financement extérieur, cela concerne les banques et les assurances. C'est une nécessité d'assurer une réglementation car c'est la défaillance du système de réglementation globale qui est à l'origine de cette crise, dira le représentant du FMI. Enfin concernant la visite de Dominique Khan à Alger, le représentant du FMI a rappelé que le directeur général du FMI a promis au gouverneur de la Banque d'Algérie et au ministre des Finances de venir en Algérie, «cela se fera dans les mois qui viennent», a assuré M.Tahari. «L'Algérie n'aura pas besoin des ressources du FMI, bien au contraire. L'Algérie a accumulé plus de 140 milliards de dollars et du point de vue des ressources financières, notre pays se trouve en très bonne position, et de ce fait, l'Algérie fait partie des pays qui seraient intéressés par les titres qui seront émis par le FMI». Le constat est celui de Amor Tahari, directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, qui s'exprimait, hier sur les ondes de la Chaîne III. M. Tahari estime que l'objectif de l'Algérie, aujourd'hui le même que celui des pays du Maghreb est de réaliser des taux de croissance plus importants. Pour le directeur adjoint du FMI, «les bonnes politiques appliquées en Algérie et l'accumulation des réserves financières font que l'Algérie se trouve, actuellement, en très bonne position pour faire face à la crise». Les prévisions du FMI tablent sur un taux de croissance pour l'Algérie de 2,1% cette année alors qu'il était de 3% l'année dernière. Le représentant du FMI a tenu à souligner, à ce sujet, que le secteur hors hydrocarbures réalise un taux de croissance de 5%, qualifié d'élevé, mais il est important de diversifier l'économie par une économie créatrice d'emploi. Abordant justement, l'impact de la crise économique mondiale sur les pays de la région du Maghreb, Amor Tahari estime que l'impact direct sur le système financier est limité, puisque ce dernier n'est pas intégré dans le système mondial. Par ailleurs, il avancera d'autres arguments, indiquant que ces pays, sans exception, ont renforcé leur système financier, mais il précisera que l'impact sera par contre réel sur l'activité économique. De ce fait, les conseils du FMI pour limiter les effets de cette crise sur les pays producteurs de pétrole sont au nombre de trois selon ce responsable. «Continuer le programme d'investissement en soulignant la qualité de ces dépenses et en maintenant la soutenabilité macro économique. Les pays producteurs de pétrole devraient également continuer leurs réformes structurelles pour créer de l'emploi et diversifier l'économie et enfin, en troisième position, ces pays doivent continuer à renforcer leur système financier». Revenant sur les décisions prises lors de la réunion du G20 à Londres de renforcer les ressources du FMI, et de les augmenter à 1.000 milliards de dollars, le directeur adjoint du FMI pour la région Moyen-Orient et Asie centrale a indiqué qu'il y avait trois sources de financement. Les ressources déjà existantes au sein du FMI, évaluées a 250 milliards de dollars, il a par ailleurs déclaré que certains pays dont le Japon ont annoncé leur intention de prêter 100 milliards au FMI, la même somme est proposée par l'Europe et les USA. Enfin, la troisième ressource concerne l'émission par le FMI, et ce pour la première fois de son existence, de titres qui peurront être achetés par des pays producteurs de pétrole, qui ne se sont pas exprimés pour l'heure, mais ce n'est pas exclu dira Amor Tahari . Le représentant du FMI refuse le constat qui appelle à la disparition du FMI, relevant que cela est impossible au moment où la communauté internationale a décidé de multiplier par 4 les fonds du FMI. Rappelant de ce fait, le point de vue de ceux qui disent que si le FMI n'existait pas, une institution similaire aurait été créée. Interpellé sur l'avenir de cette crise, Amor Tahari estime «qu'il faut être réaliste et attendre des signes beaucoup plus positifs. Cela dépendra d'une mise en place effective des politiques et de la résolution des actifs toxiques du système financier dans les pays développés et cela pourrait prendre du temps». L'autre solution à la crise, selon Amor Tahari, est de s'assurer que l'on contrôle bien les systèmes très sophistiqués du financement extérieur, cela concerne les banques et les assurances. C'est une nécessité d'assurer une réglementation car c'est la défaillance du système de réglementation globale qui est à l'origine de cette crise, dira le représentant du FMI. Enfin concernant la visite de Dominique Khan à Alger, le représentant du FMI a rappelé que le directeur général du FMI a promis au gouverneur de la Banque d'Algérie et au ministre des Finances de venir en Algérie, «cela se fera dans les mois qui viennent», a assuré M.Tahari.