Le chef de l'Etat a apposé sa signature au bas des décrets portant pour l'un accord sur les services aériens et, pour l'autre, balisant les mécanismes susceptibles de faire éviter aux échanges commerciaux l'écueil de la double imposition. Le chef de l'Etat a apposé sa signature au bas des décrets portant pour l'un accord sur les services aériens et, pour l'autre, balisant les mécanismes susceptibles de faire éviter aux échanges commerciaux l'écueil de la double imposition. La coopération économique entre l'Algérie et l'Iran entre dans le vif du sujet. Les accords signés entre 2007 et 2008, notamment lors de la visite d'Etat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans la République islamique amorcent le virage de l'exécution à la faveur de la signature de plusieurs décrets présidentiels qui seront exécutoires sitôt publiés dans le Journal officiel. Il s'agit, essentiellement, de deux accords relatifs à la coopération économique dans les domaines du transport et de la fiscalité. D'après l'agence gouvernementale APS, donnant écho à un communiqué de la présidence, le chef de l'Etat a apposé sa signature au bas des décrets portant, pour l'un , accord sur les services aériens et, pour l'autre, balisant les mécanismes susceptibles de faire éviter aux échanges commerciaux l'écueil de la double imposition. L'Iran veut faire de Téhéran une escale pour Air Algérie lors de son vol hebdomadaire vers Pékin. Mais il y a aussi la compagnie publique Iran Air qui voudrait pouvoir rallier Alger. Une liaison d'autant plus importante qu'elle recèle un potentiel important, notamment les milliers de travailleurs chinois qui passent le plus souvent par Doha, Dubai, le Caire ou Istanbul faisant ainsi béneficier les compagnies de ces pays. Ceci sans compter le flux commercial entre la Chine -usine du monde- et l'Algérie. Il y a aussi l'idée d'une ligne maritime reliant l'Iran à l'Algérie qui fait son chemin. Les Iraniens semblent avoir arrêté des choix stratégiques sur l'Algérie qui servirait, en quelque sorte, de hub logistique pour exporter vers l'Europe d'où l'importance des accords fiscal, douanier et bancaire. Un accord fiscal qui va au-delà de la non double imposition pour jeter les bases de l'échange de renseignements en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune. Il faut dire que cet accord donne corps à l'applicabilité de la convention liant les deux pays depuis 2005 et dont l'objet principal est la protection réciproque des investissements. Par «investissements», les deux parties désignent tout élément de biens et d'actifs investi par les investisseurs de l'une des parties contractantes sur le territoire de l'autre partie contractante, conformément aux lois et réglementations du pays de destination de l'investissement. Ceci englobe les investissements dans les biens meubles et immeubles et les droits s'y rapportant ; les actions et toute forme de participation dans les sociétés ; l'argent ou toute prestation ayant une valeur financière ; les droits de propriété industrielle et intellectuelle, tels que les brevets, les modèles d'invention, les marques ou modèles industriels, les marques commerciales et le savoir-faire; les droits de prospection pour l'extraction des ressources naturelles. Au-delà du sens «politique» que revêtent ces accords bilatéraux qui permettent, entre autres, à l'Iran de «contourner» le blocus américains, il faut dire que les Iraniens fondent beaucoup d'espoir sur le marché, notamment dans le domaine industriel. Il n'est pas écarté, à ce titre, de voir le projet de l'installation d'une usine de montage de véhicules relancé. Annoncé en août 2008, cette unité n'a pas encore pu se concrétiser mais aucune des deux parties n'y a renoncé «officiellement». Le constructeur automobile «Iran khodro industrial group» (IKCO), qui fabrique à partir de plate-forme Peugeot, s'était engagé, après la signature d'un accord en août 2007, à la faveur de la visite du président Mahmoud Ahmadinejad à Alger, à monter cette unité. Khodro envisageait également d'ouvrir une unité de fabrication de pièces détachées. A partir d'Algérie et d'Egypte, Khodro ambitionne de pénétrer les marchés marocain, tunisien et libyen avec, en perspective, des débouchés africains. Les iraniens veulent aussi avoir leur propre banque en Algérie. Ce qui devra encore attendre la ratification du protocole d'accord portant coopération dans le domaine bancaire. «La Banque iranienne de développement des exportations va bien s'installer en Algérie» », avait soutenu l'ambassadeur de la République islamique à Alger en 2007. Mais à ce jour ces annonces sont restées des vœux pieux. D'ailleurs, le niveau des échanges commerciaux reste insignifiant n'excédant guère les 25 à 50 millions de dollars US par an. La coopération économique entre l'Algérie et l'Iran entre dans le vif du sujet. Les accords signés entre 2007 et 2008, notamment lors de la visite d'Etat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans la République islamique amorcent le virage de l'exécution à la faveur de la signature de plusieurs décrets présidentiels qui seront exécutoires sitôt publiés dans le Journal officiel. Il s'agit, essentiellement, de deux accords relatifs à la coopération économique dans les domaines du transport et de la fiscalité. D'après l'agence gouvernementale APS, donnant écho à un communiqué de la présidence, le chef de l'Etat a apposé sa signature au bas des décrets portant, pour l'un , accord sur les services aériens et, pour l'autre, balisant les mécanismes susceptibles de faire éviter aux échanges commerciaux l'écueil de la double imposition. L'Iran veut faire de Téhéran une escale pour Air Algérie lors de son vol hebdomadaire vers Pékin. Mais il y a aussi la compagnie publique Iran Air qui voudrait pouvoir rallier Alger. Une liaison d'autant plus importante qu'elle recèle un potentiel important, notamment les milliers de travailleurs chinois qui passent le plus souvent par Doha, Dubai, le Caire ou Istanbul faisant ainsi béneficier les compagnies de ces pays. Ceci sans compter le flux commercial entre la Chine -usine du monde- et l'Algérie. Il y a aussi l'idée d'une ligne maritime reliant l'Iran à l'Algérie qui fait son chemin. Les Iraniens semblent avoir arrêté des choix stratégiques sur l'Algérie qui servirait, en quelque sorte, de hub logistique pour exporter vers l'Europe d'où l'importance des accords fiscal, douanier et bancaire. Un accord fiscal qui va au-delà de la non double imposition pour jeter les bases de l'échange de renseignements en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune. Il faut dire que cet accord donne corps à l'applicabilité de la convention liant les deux pays depuis 2005 et dont l'objet principal est la protection réciproque des investissements. Par «investissements», les deux parties désignent tout élément de biens et d'actifs investi par les investisseurs de l'une des parties contractantes sur le territoire de l'autre partie contractante, conformément aux lois et réglementations du pays de destination de l'investissement. Ceci englobe les investissements dans les biens meubles et immeubles et les droits s'y rapportant ; les actions et toute forme de participation dans les sociétés ; l'argent ou toute prestation ayant une valeur financière ; les droits de propriété industrielle et intellectuelle, tels que les brevets, les modèles d'invention, les marques ou modèles industriels, les marques commerciales et le savoir-faire; les droits de prospection pour l'extraction des ressources naturelles. Au-delà du sens «politique» que revêtent ces accords bilatéraux qui permettent, entre autres, à l'Iran de «contourner» le blocus américains, il faut dire que les Iraniens fondent beaucoup d'espoir sur le marché, notamment dans le domaine industriel. Il n'est pas écarté, à ce titre, de voir le projet de l'installation d'une usine de montage de véhicules relancé. Annoncé en août 2008, cette unité n'a pas encore pu se concrétiser mais aucune des deux parties n'y a renoncé «officiellement». Le constructeur automobile «Iran khodro industrial group» (IKCO), qui fabrique à partir de plate-forme Peugeot, s'était engagé, après la signature d'un accord en août 2007, à la faveur de la visite du président Mahmoud Ahmadinejad à Alger, à monter cette unité. Khodro envisageait également d'ouvrir une unité de fabrication de pièces détachées. A partir d'Algérie et d'Egypte, Khodro ambitionne de pénétrer les marchés marocain, tunisien et libyen avec, en perspective, des débouchés africains. Les iraniens veulent aussi avoir leur propre banque en Algérie. Ce qui devra encore attendre la ratification du protocole d'accord portant coopération dans le domaine bancaire. «La Banque iranienne de développement des exportations va bien s'installer en Algérie» », avait soutenu l'ambassadeur de la République islamique à Alger en 2007. Mais à ce jour ces annonces sont restées des vœux pieux. D'ailleurs, le niveau des échanges commerciaux reste insignifiant n'excédant guère les 25 à 50 millions de dollars US par an.