En 2000, on estime à environ 26.4 % la proportion d'hypertendus (26,6 % des hommes et 26,1 % des femmes) et 29.2% devraient être atteintes d'ici 2025 (29 % des hommes et 29,5 % des femmes). Parmi les 972 millions d'adultes hypertendus, 333 millions, soit 34,3 %, proviennent des pays « développés », et 639 millions, soit 65,7 %, sont issus des pays « en développement ». Le nombre d'adultes hypertendus d'ici 2025 pourrait augmenter de 60 % et atteindre 1,56 milliard. L'hypertension artérielle serait responsable d'un peu moins de 8 millions de décès par an dans le monde et de près 100 millions de jours d'invalidité. Elle serait la cause de près de la moitié des accidents vasculaires cérébraux et des accidents cardiaques. L'HTA, une affection fréquente Beaucoup de personnes sont hypertendues. Certaines personnes le savent et sont trop souvent mal suivies, mal traitées, d'autres ne le savent pas et ne sont donc pas traitées du tout. Une personne sur quatre après 35 ans l'ignore ou n'est pas traitée. Il est important de connaître sa tension artérielle; aussi, à l'occasion de presque toutes les consultations médicales, la tension est prise, a fortiori quand les patients sont en bonne santé et que les visites chez le médecin sont limitées. Une tension normale La valeur de la pression artérielle est due à plusieurs facteurs : la pompe cardiaque (le ventricule gauche du coeur) qui envoie le sang dans les artères de la grande circulation, plus ou moins fort ; la paroi des artères qui est plus ou moins élastique ; le volume sanguin. Quand le médecin prend la tension d'un patient, il donne 2 chiffres, ils sont tous les deux importants. Le chiffre le plus élevé correspond à la pression systolique artérielle, celle qui est créée par l'envoi du sang par le cœur (la systole), il ne doit pas dépasser 14 ; le chiffre le plus petit correspond à la pression diastolique, la pression qui règne dans les artères quand le cœur est dans sa phase de relâchement (la diastole), ce chiffre doit être inférieur à 9. Les médecins parlent plus volontiers en mmHg (mm de mercure) : 140/90 mmHg. Quand tout est normal, la tension artérielle chez l'adulte est donc inférieure à 14/9. Il arrive, dans des conditions "normales" que les chiffres soient légèrement supérieurs : lors d'un stress en particulier au moment de la prise de la tension, c'est "l'effet blouse" blanche, mais aussi après un effort physique… la tension artérielle doit être prise au repos. Très souvent aucune cause qui pourrait être responsable de l'HTA est retrouvée, on parle d'HTA essentielle. Il n'est pas rare qu'elle soit présente chez d'autres personnes dans la famille. Il faudra faire en sorte de prendre tous ces patients en charge et de les traiter pour que leur tension artérielle redeviennent normale, c'est-à-dire en dessous de 14/9. L'HTA est souvent associée à d'autres pathologies cardio-vasculaires. L'athérosclérose avec ses dépôts de plaques d'athérome sur les parois des artères les rendent rigides, elles ne se dilatent pas bien et la pression dans les vaisseaux augmente. Les personnes âgées ont l'âge de leurs artères, ces vaisseaux vieillissent et sont moins souples ; il se peut que les chiffres tensionnels soient alors plus élevés que la normale. 75 % des hypertendus ont plus de 60 ans. Une mauvaise hygiène de vie : une vie sédentaire, une alimentation trop riche, un surpoids voire une obésité, un diabète, le tabagisme associées à l'HTA contribuent aux maladies cardio-vasculaires et à leur cortège de complications. Le stress contre lequel il est dans une certaine limite possible de lutter est aussi un facteur de risque d'hypertension. Les complications L'HTA peut se compliquer et c'est ce qui fait toute sa gravité. Quand la tension est trop élevée, les parois des artères sont trop sollicitées, elles se fragilisent, forment des anévrysmes (comme une hernie dans une chambre à air) et se rompent : c'est l'hémorragie interne. Cela peut arriver n'importe où dans le corps, la rupture d'un anévrysme peut être fatale selon l'importance de l'hémorragie et le siège : les hémorragies cérébrales peuvent être gravissimes parce que le cerveau est enfermé dans une boîte inextensible et les tissus nerveux seront comprimés par l'hématome qui se créera. L'aorte est aussi très sollicitée, elle peut aussi être le siège d'anévrysmes qui peuvent se rompre ; l'évolution risque d'être rapidement fatale. Quand la tension est trop élevée, le ventricule gauche du cœur doit lutter en permanence contre cette tension. A terme, il se fatigue et sa fonction devient insuffisante : c'est l'insuffisance cardiaque gauche qui retentit en amont sur les poumons : c'est l'œdème pulmonaire. Si la tension ne baisse pas, l'ensemble du coeur sera atteint : c'est l'insuffisance cardiaque globale. Les vaisseaux des reins, des membres, des yeux, les vaisseaux coronaires (vaisseaux nourriciers du cœur) sont aussi touchés par l'hypertension et sont à terme fragilisés. Et au bout d'un certain moment, le risque est une atteinte des reins, des yeux (rétine), etc. Une alimentation saine (peu salée et peu riche en graisses), une hygiène de vie correcte, la lutte contre le surpoids, une activité physique régulière, peuvent retarder la survenue d'une HTA. Très souvent des médicaments sont indispensables. Les médicaments anti-hypertenseurs Ils sont nombreux : béta-bloquants, diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II,etc. La prescription de ces médicaments sera fonction du patient (son âge), des pathologies éventuelles associées à son HTA… Conseils -Faites vérifier de temps en temps votre tension artérielle, même si vous ne souffrez d'aucun symptôme. -Ne mangez pas trop salé pour diminuer les risques de souffrir d'HTA. Et si vous souffrez d'hypertension, limitez votre consommation en sel... sans toutefois être excessif et supprimer totalement le sel. -Si vous êtes traité et si votre tension est supérieure à 14/9 (quand vous contrôlez vous-même la tension chez vous), consultez pour que votre traitement soit changé. -Un traitement qui fonctionne bien durant plusieurs années, peut moins bien marcher avec le temps. Heureusement, il existe de très nombreux médicaments de cette maladie qui a atteint 01 milliard de personnes dans le monde et dont on prévoit 01 milliards 56 millions en 2025. En 2000, on estime à environ 26.4 % la proportion d'hypertendus (26,6 % des hommes et 26,1 % des femmes) et 29.2% devraient être atteintes d'ici 2025 (29 % des hommes et 29,5 % des femmes). Parmi les 972 millions d'adultes hypertendus, 333 millions, soit 34,3 %, proviennent des pays « développés », et 639 millions, soit 65,7 %, sont issus des pays « en développement ». Le nombre d'adultes hypertendus d'ici 2025 pourrait augmenter de 60 % et atteindre 1,56 milliard. L'hypertension artérielle serait responsable d'un peu moins de 8 millions de décès par an dans le monde et de près 100 millions de jours d'invalidité. Elle serait la cause de près de la moitié des accidents vasculaires cérébraux et des accidents cardiaques. L'HTA, une affection fréquente Beaucoup de personnes sont hypertendues. Certaines personnes le savent et sont trop souvent mal suivies, mal traitées, d'autres ne le savent pas et ne sont donc pas traitées du tout. Une personne sur quatre après 35 ans l'ignore ou n'est pas traitée. Il est important de connaître sa tension artérielle; aussi, à l'occasion de presque toutes les consultations médicales, la tension est prise, a fortiori quand les patients sont en bonne santé et que les visites chez le médecin sont limitées. Une tension normale La valeur de la pression artérielle est due à plusieurs facteurs : la pompe cardiaque (le ventricule gauche du coeur) qui envoie le sang dans les artères de la grande circulation, plus ou moins fort ; la paroi des artères qui est plus ou moins élastique ; le volume sanguin. Quand le médecin prend la tension d'un patient, il donne 2 chiffres, ils sont tous les deux importants. Le chiffre le plus élevé correspond à la pression systolique artérielle, celle qui est créée par l'envoi du sang par le cœur (la systole), il ne doit pas dépasser 14 ; le chiffre le plus petit correspond à la pression diastolique, la pression qui règne dans les artères quand le cœur est dans sa phase de relâchement (la diastole), ce chiffre doit être inférieur à 9. Les médecins parlent plus volontiers en mmHg (mm de mercure) : 140/90 mmHg. Quand tout est normal, la tension artérielle chez l'adulte est donc inférieure à 14/9. Il arrive, dans des conditions "normales" que les chiffres soient légèrement supérieurs : lors d'un stress en particulier au moment de la prise de la tension, c'est "l'effet blouse" blanche, mais aussi après un effort physique… la tension artérielle doit être prise au repos. Très souvent aucune cause qui pourrait être responsable de l'HTA est retrouvée, on parle d'HTA essentielle. Il n'est pas rare qu'elle soit présente chez d'autres personnes dans la famille. Il faudra faire en sorte de prendre tous ces patients en charge et de les traiter pour que leur tension artérielle redeviennent normale, c'est-à-dire en dessous de 14/9. L'HTA est souvent associée à d'autres pathologies cardio-vasculaires. L'athérosclérose avec ses dépôts de plaques d'athérome sur les parois des artères les rendent rigides, elles ne se dilatent pas bien et la pression dans les vaisseaux augmente. Les personnes âgées ont l'âge de leurs artères, ces vaisseaux vieillissent et sont moins souples ; il se peut que les chiffres tensionnels soient alors plus élevés que la normale. 75 % des hypertendus ont plus de 60 ans. Une mauvaise hygiène de vie : une vie sédentaire, une alimentation trop riche, un surpoids voire une obésité, un diabète, le tabagisme associées à l'HTA contribuent aux maladies cardio-vasculaires et à leur cortège de complications. Le stress contre lequel il est dans une certaine limite possible de lutter est aussi un facteur de risque d'hypertension. Les complications L'HTA peut se compliquer et c'est ce qui fait toute sa gravité. Quand la tension est trop élevée, les parois des artères sont trop sollicitées, elles se fragilisent, forment des anévrysmes (comme une hernie dans une chambre à air) et se rompent : c'est l'hémorragie interne. Cela peut arriver n'importe où dans le corps, la rupture d'un anévrysme peut être fatale selon l'importance de l'hémorragie et le siège : les hémorragies cérébrales peuvent être gravissimes parce que le cerveau est enfermé dans une boîte inextensible et les tissus nerveux seront comprimés par l'hématome qui se créera. L'aorte est aussi très sollicitée, elle peut aussi être le siège d'anévrysmes qui peuvent se rompre ; l'évolution risque d'être rapidement fatale. Quand la tension est trop élevée, le ventricule gauche du cœur doit lutter en permanence contre cette tension. A terme, il se fatigue et sa fonction devient insuffisante : c'est l'insuffisance cardiaque gauche qui retentit en amont sur les poumons : c'est l'œdème pulmonaire. Si la tension ne baisse pas, l'ensemble du coeur sera atteint : c'est l'insuffisance cardiaque globale. Les vaisseaux des reins, des membres, des yeux, les vaisseaux coronaires (vaisseaux nourriciers du cœur) sont aussi touchés par l'hypertension et sont à terme fragilisés. Et au bout d'un certain moment, le risque est une atteinte des reins, des yeux (rétine), etc. Une alimentation saine (peu salée et peu riche en graisses), une hygiène de vie correcte, la lutte contre le surpoids, une activité physique régulière, peuvent retarder la survenue d'une HTA. Très souvent des médicaments sont indispensables. Les médicaments anti-hypertenseurs Ils sont nombreux : béta-bloquants, diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II,etc. La prescription de ces médicaments sera fonction du patient (son âge), des pathologies éventuelles associées à son HTA… Conseils -Faites vérifier de temps en temps votre tension artérielle, même si vous ne souffrez d'aucun symptôme. -Ne mangez pas trop salé pour diminuer les risques de souffrir d'HTA. Et si vous souffrez d'hypertension, limitez votre consommation en sel... sans toutefois être excessif et supprimer totalement le sel. -Si vous êtes traité et si votre tension est supérieure à 14/9 (quand vous contrôlez vous-même la tension chez vous), consultez pour que votre traitement soit changé. -Un traitement qui fonctionne bien durant plusieurs années, peut moins bien marcher avec le temps. Heureusement, il existe de très nombreux médicaments de cette maladie qui a atteint 01 milliard de personnes dans le monde et dont on prévoit 01 milliards 56 millions en 2025.