Le Premier ministre présentera ce mardi son plan d'action devant l'APN. C'est une première pour Ahmed Ouyahia qui, par le passé et sous l'habit de Chef de gouvernement, un poste qui n'existe plus, était plutôt habitué à présenter devant les députés le programme du gouvernement. Il faut dire que la révision de la constitution, adoptée par le deux chambres du parlement le 12 novembre 2008, a substitué le poste de Chef de gouvernement par celui de Premier ministre et le programme de gouvernement par le plan d'action. Adoptée déjà en Conseil des ministres mardi dernier, le premier que préside le Président de la république depuis sa réélection le 9 avril pour un troisième mandat, ce plan d'action, dont le Midi Libre détient une copie, fixe autant les objectifs que les priorités de l'action gouvernementale. Dans l'avant-propos de ce document de 35 pages, subdivisés en trois chapitres portant, respectivement, sur la consolidation d'une Algérie sereine, le renforcement de l' Etat de droit , la bonne gouvernance et les facteurs de développement économique ainsi que la promotion du développement de l'économie, il est explicitement écrit tout d'abord que «le présent plan d'action expose la démarche, les voies et les moyens à travers lesquels le gouvernement s'attellera à la mise en œuvre du programme de Monsieur le président de la république». En termes plus clairs, il s'agit ainsi de traduire en mesures et actions le programme électoral proposé par Abdelaziz Bouteflika au peuple algérien et pour lequel il a obtenu 90% de suffrages à l'élection présidentielle. En effet, lors de la campagne électorale, le candidat Bouteflika a promis de mobiliser la colossale somme de 150 milliards de dollars qui sera consacrée au nouveau plan quinquennal qu'il compte réaliser durant ce troisième mandat. Dans son plan d'action, le gouvernement indique clairement que « les ressources financières requises pour la concrétisation des objectifs de ce programme sont disponibles grâce à la rigueur et à la prudence imprimées par le chef de l'Etat à la gestion des Finances publiques pendant les années écoulées, notamment, le remboursement de la dette extérieure et la prohibition de tout nouvel endettement extérieur ainsi que la gestion prudente des réserves de changes … ». Cependant, cette manne financière exceptionnelle dont dispose l'Algérie se doit d'être gérée de manière rationnelle en évitant autant se faire que peut, le gaspillage d'une ressource qui, il faut l'avouer, attise de voraces appétits. On comprend dès lors pourquoi le gouvernement est tenu de veiller à promouvoir la lutte contre toute forme de gaspillage de deniers publics, à maîtriser le train de vie de l'appareil de l'Etat sans austérité au détriment de l'efficacité, et à ne rien ménager pour la sauvegarde de la balance des paiements du pays. Ce plan d'action, qui affiche peu de précisions sur les réalisations physiques sur lesquelles il devra déboucher évoque, dans le premier chapitre qui porte l'intitulé «consolider une Algérie sereine», quelques points que doit, en priorité, accomplir le gouvernement et ce, conformément aux orientations et directives du président de la république. Il en est ainsi de l'approfondissement de la démarche de la réconciliation nationale. Dans ce chapitre, il est utile de noter que durant la campagne électorale le Président de la république n'a pas écarté l'option d'une amnistie générale qui reste, toutefois, conditionnée par nombre de paramètres. Mais cela ne veut point dire que le gouvernement va abandonner la lutte anti-terroriste puisque il est explicitement dit que l'exécutif «réunira les moyens et mettra en œuvre les mesures requises pour le parachèvement de la lutte contre les criminels qui persistent à refuser la main tendue par la Nation». Le gouvernement s'engage aussi à initier de nombreuses autres actions en vue de raffermir l'unité nationale et, dans cette perspective, l'accent a été mis sur la promotion du dialogue entre les pouvoirs publics et la société, notamment, à travers le mouvement associatif. Il est ainsi prévu de revoir le cadre juridique régissant le mouvement associatif et tout porte à croire, comme l'a déclaré auparavant le ministre de l'Intérieur, qu'une nouvelle loi sur les associations verra le jour dans peu de temps. Et si le gouvernement s'engage à garantir et à promouvoir la liberté d'expression, il s'est aussi engagé à consolider le rôle et la place de la femme dans la société et la promotion de ses droits. A ce titre, le gouvernement est appelé à concrétiser les nouvelles dispositions de la constitution en vue d'encourager la participation politique des femmes dans les assemblées élues. Le Premier ministre présentera ce mardi son plan d'action devant l'APN. C'est une première pour Ahmed Ouyahia qui, par le passé et sous l'habit de Chef de gouvernement, un poste qui n'existe plus, était plutôt habitué à présenter devant les députés le programme du gouvernement. Il faut dire que la révision de la constitution, adoptée par le deux chambres du parlement le 12 novembre 2008, a substitué le poste de Chef de gouvernement par celui de Premier ministre et le programme de gouvernement par le plan d'action. Adoptée déjà en Conseil des ministres mardi dernier, le premier que préside le Président de la république depuis sa réélection le 9 avril pour un troisième mandat, ce plan d'action, dont le Midi Libre détient une copie, fixe autant les objectifs que les priorités de l'action gouvernementale. Dans l'avant-propos de ce document de 35 pages, subdivisés en trois chapitres portant, respectivement, sur la consolidation d'une Algérie sereine, le renforcement de l' Etat de droit , la bonne gouvernance et les facteurs de développement économique ainsi que la promotion du développement de l'économie, il est explicitement écrit tout d'abord que «le présent plan d'action expose la démarche, les voies et les moyens à travers lesquels le gouvernement s'attellera à la mise en œuvre du programme de Monsieur le président de la république». En termes plus clairs, il s'agit ainsi de traduire en mesures et actions le programme électoral proposé par Abdelaziz Bouteflika au peuple algérien et pour lequel il a obtenu 90% de suffrages à l'élection présidentielle. En effet, lors de la campagne électorale, le candidat Bouteflika a promis de mobiliser la colossale somme de 150 milliards de dollars qui sera consacrée au nouveau plan quinquennal qu'il compte réaliser durant ce troisième mandat. Dans son plan d'action, le gouvernement indique clairement que « les ressources financières requises pour la concrétisation des objectifs de ce programme sont disponibles grâce à la rigueur et à la prudence imprimées par le chef de l'Etat à la gestion des Finances publiques pendant les années écoulées, notamment, le remboursement de la dette extérieure et la prohibition de tout nouvel endettement extérieur ainsi que la gestion prudente des réserves de changes … ». Cependant, cette manne financière exceptionnelle dont dispose l'Algérie se doit d'être gérée de manière rationnelle en évitant autant se faire que peut, le gaspillage d'une ressource qui, il faut l'avouer, attise de voraces appétits. On comprend dès lors pourquoi le gouvernement est tenu de veiller à promouvoir la lutte contre toute forme de gaspillage de deniers publics, à maîtriser le train de vie de l'appareil de l'Etat sans austérité au détriment de l'efficacité, et à ne rien ménager pour la sauvegarde de la balance des paiements du pays. Ce plan d'action, qui affiche peu de précisions sur les réalisations physiques sur lesquelles il devra déboucher évoque, dans le premier chapitre qui porte l'intitulé «consolider une Algérie sereine», quelques points que doit, en priorité, accomplir le gouvernement et ce, conformément aux orientations et directives du président de la république. Il en est ainsi de l'approfondissement de la démarche de la réconciliation nationale. Dans ce chapitre, il est utile de noter que durant la campagne électorale le Président de la république n'a pas écarté l'option d'une amnistie générale qui reste, toutefois, conditionnée par nombre de paramètres. Mais cela ne veut point dire que le gouvernement va abandonner la lutte anti-terroriste puisque il est explicitement dit que l'exécutif «réunira les moyens et mettra en œuvre les mesures requises pour le parachèvement de la lutte contre les criminels qui persistent à refuser la main tendue par la Nation». Le gouvernement s'engage aussi à initier de nombreuses autres actions en vue de raffermir l'unité nationale et, dans cette perspective, l'accent a été mis sur la promotion du dialogue entre les pouvoirs publics et la société, notamment, à travers le mouvement associatif. Il est ainsi prévu de revoir le cadre juridique régissant le mouvement associatif et tout porte à croire, comme l'a déclaré auparavant le ministre de l'Intérieur, qu'une nouvelle loi sur les associations verra le jour dans peu de temps. Et si le gouvernement s'engage à garantir et à promouvoir la liberté d'expression, il s'est aussi engagé à consolider le rôle et la place de la femme dans la société et la promotion de ses droits. A ce titre, le gouvernement est appelé à concrétiser les nouvelles dispositions de la constitution en vue d'encourager la participation politique des femmes dans les assemblées élues.