Dix jours après ce lifting opéré par le président de la République sur l'équipe que coordonne Ahmed Ouyahia, c'est le flou total tant la majorité de ceux que nous avons interpellés sur la question n'étaient pas en mesure de répondre. Dix jours après ce lifting opéré par le président de la République sur l'équipe que coordonne Ahmed Ouyahia, c'est le flou total tant la majorité de ceux que nous avons interpellés sur la question n'étaient pas en mesure de répondre. Le Premier ministre va-t-il présenter dans les prochains jours son plan d'action devant l'Assemblée populaire nationale et ce, conformément à l'article 80 de la Constitution ? Une question lancinante que se posent avec insistance observateurs et députés depuis le remaniement du gouvernement intervenu le 28 mai dernier. Mais force est d'admettre que dix jours après ce lifting opéré par le président de la République sur l'équipe que coordonne Ahmed Ouyahia, c'est le flou total tant la majorité de ceux que nous avons interpellés sur la question n'était pas en mesure de répondre. Le comble c'est que même dans le camp du Premier ministre l'on est dans cette posture. «Sincèrement je ne le sais pas» a ainsi répondu le chef du groupe parlementaire du RND qui se trouve être aussi le porte-parole du parti. «Je ne suis pas en mesure de fournir la moindre réponse. Il n'y a rien d'officiel pour le moment» dira à son tour un membre du bureau de l'APN. Préférant parler sous couvert de l'anonymat, notre interlocuteur, contacté hier, s'est hasardé toutefois à dire : «Je ne pense pas que le Premier ministre va présenter son plan d'action». Mais pourquoi donc ? «Parce que tout simplement ce n'est pas un gouvernement qui vient avec un nouveau programme. Il n'y a donc pas de changement dans le programme qui est, faut-il le rappeler, le programme du président de la République. C'est donc la continuité». C'est presque sur ce même ton qu'a abondé le chef du groupe parlementaire du Mouvement de la société pour la paix (MSP),Abdelaziz Belkaid. «Bien que rien d'officiel n'ait filtré sur cette question, il est peu probable que le Premier ministre vienne présenter son plan d'action devant l'APN» a-t-il indiqué. Pour lui, «le président a juste procédé à un remaniement du gouvernement, mais n'a pas formé un nouveau gouvernement». De plus, a-t-il ajouté, «le plan d'action a déjà été adopté par l'APN l'année dernière après l'élection présidentielle et c'est un plan qui s'inspire entièrement du programme du président de la République». Cela dit, Abdelaziz Belkaid, joint hier, a admis que «la Constitution n'est pas claire» ajoutant que «le MSP continuera à exiger que l'action du gouvernement soit soumise constamment au contrôle du Parlement conformément à la Constitution ». Au Parti des travailleurs aussi, l'on n'est pas mieux édifié sur cette question et Ramdane Taazibt, un des députés de ce parti et qui assume aussi la charge de vice-président de l'APN, ne semble pas être dans la confidence . «Pour l'heure, il n'y a rien d'officiel mais je pense que le gouvernement doit le faire» nous a-t-il indiqué hier. Taazibt, qui a déploré le fait que le gouvernement se soit soustrait à son obligation constitutionnelle de présenter son bilan devant les députés, a estimé que «le vrai problème c'est l'APN qui n'arrive pas à accomplir ses missions constitutionnelles qui consistent, notamment, à contrôler l'action de l'exécutif». Contrairement à ces trois interlocuteurs, Saad Arrous, le chef du groupe parlementaire du FNA, même s'il ne dispose d'aucune information officielle à ce propos, est, lui, catégorique : «Le Premier ministre doit présenter le plan d'action du gouvernement et s'il ne le fait pas, l'entière responsabilité incomberait alors aux trois partis de l'Alliance présidetiuelle qui dispose de la majorité absolue à l'assemblée». Une appréciation que semble partager un des députés du mouvement Ennahda qui estime que « le gouvernement doit impérativement présenter son plan d'action». Mohamed H'dibi, contacté hier, ajoutera qu' «il y a eu un remaniement du gouvernement et 13 ministères ont été concernés par des changements. Le président de la République a signé un décret à cette fin, c'est pourquoi nous considérons qu' Ouyahia ne doit pas se dérober à ses obligations constitutionnelles». Dans l'article 80 de la Constitution amendée le 12 novembre 2008 il est explicitement dit que «le Premier ministre soumet son plan d'action à l'approbation de l'Assemblée populaire nationale. Celle-ci ouvre à cet effet un débat général». Le Premier ministre va-t-il présenter dans les prochains jours son plan d'action devant l'Assemblée populaire nationale et ce, conformément à l'article 80 de la Constitution ? Une question lancinante que se posent avec insistance observateurs et députés depuis le remaniement du gouvernement intervenu le 28 mai dernier. Mais force est d'admettre que dix jours après ce lifting opéré par le président de la République sur l'équipe que coordonne Ahmed Ouyahia, c'est le flou total tant la majorité de ceux que nous avons interpellés sur la question n'était pas en mesure de répondre. Le comble c'est que même dans le camp du Premier ministre l'on est dans cette posture. «Sincèrement je ne le sais pas» a ainsi répondu le chef du groupe parlementaire du RND qui se trouve être aussi le porte-parole du parti. «Je ne suis pas en mesure de fournir la moindre réponse. Il n'y a rien d'officiel pour le moment» dira à son tour un membre du bureau de l'APN. Préférant parler sous couvert de l'anonymat, notre interlocuteur, contacté hier, s'est hasardé toutefois à dire : «Je ne pense pas que le Premier ministre va présenter son plan d'action». Mais pourquoi donc ? «Parce que tout simplement ce n'est pas un gouvernement qui vient avec un nouveau programme. Il n'y a donc pas de changement dans le programme qui est, faut-il le rappeler, le programme du président de la République. C'est donc la continuité». C'est presque sur ce même ton qu'a abondé le chef du groupe parlementaire du Mouvement de la société pour la paix (MSP),Abdelaziz Belkaid. «Bien que rien d'officiel n'ait filtré sur cette question, il est peu probable que le Premier ministre vienne présenter son plan d'action devant l'APN» a-t-il indiqué. Pour lui, «le président a juste procédé à un remaniement du gouvernement, mais n'a pas formé un nouveau gouvernement». De plus, a-t-il ajouté, «le plan d'action a déjà été adopté par l'APN l'année dernière après l'élection présidentielle et c'est un plan qui s'inspire entièrement du programme du président de la République». Cela dit, Abdelaziz Belkaid, joint hier, a admis que «la Constitution n'est pas claire» ajoutant que «le MSP continuera à exiger que l'action du gouvernement soit soumise constamment au contrôle du Parlement conformément à la Constitution ». Au Parti des travailleurs aussi, l'on n'est pas mieux édifié sur cette question et Ramdane Taazibt, un des députés de ce parti et qui assume aussi la charge de vice-président de l'APN, ne semble pas être dans la confidence . «Pour l'heure, il n'y a rien d'officiel mais je pense que le gouvernement doit le faire» nous a-t-il indiqué hier. Taazibt, qui a déploré le fait que le gouvernement se soit soustrait à son obligation constitutionnelle de présenter son bilan devant les députés, a estimé que «le vrai problème c'est l'APN qui n'arrive pas à accomplir ses missions constitutionnelles qui consistent, notamment, à contrôler l'action de l'exécutif». Contrairement à ces trois interlocuteurs, Saad Arrous, le chef du groupe parlementaire du FNA, même s'il ne dispose d'aucune information officielle à ce propos, est, lui, catégorique : «Le Premier ministre doit présenter le plan d'action du gouvernement et s'il ne le fait pas, l'entière responsabilité incomberait alors aux trois partis de l'Alliance présidetiuelle qui dispose de la majorité absolue à l'assemblée». Une appréciation que semble partager un des députés du mouvement Ennahda qui estime que « le gouvernement doit impérativement présenter son plan d'action». Mohamed H'dibi, contacté hier, ajoutera qu' «il y a eu un remaniement du gouvernement et 13 ministères ont été concernés par des changements. Le président de la République a signé un décret à cette fin, c'est pourquoi nous considérons qu' Ouyahia ne doit pas se dérober à ses obligations constitutionnelles». Dans l'article 80 de la Constitution amendée le 12 novembre 2008 il est explicitement dit que «le Premier ministre soumet son plan d'action à l'approbation de l'Assemblée populaire nationale. Celle-ci ouvre à cet effet un débat général».