La Direction générale du Crédit et de la Réglementation bancaire relevant de la BA vient à peine de lancer un appel d'offres national et international restreint dont l'objet est la modernisation et le développement de la centrale des risques. La Direction générale du Crédit et de la Réglementation bancaire relevant de la BA vient à peine de lancer un appel d'offres national et international restreint dont l'objet est la modernisation et le développement de la centrale des risques. Attendue depuis quatre ans et promise pour 2008 avant d'être décalée à fin 2009, la centrale des risques bancaires «risque» un nouvel ajournement. Et pour cause, les équipements techniques nécessaires à sa mise en marche n'ont pas encore été acquis par la Banque d'Algérie. Ce n'est que dans deux mois que sera sélectionnée l'entreprise qui les fournira. La Direction générale du Crédit et de la Réglementation bancaire relevant de la BA vient à peine de lancer un appel d'offres national et international restreint dont l'objet est la modernisation et le développement de la centrale des risques. Une mise en concurrence destinée à acquérir les logiciels et les équipements nécessaires à l'implémentation d'une centrale des risques de standard international. Il s'agit, en fait, d'une acquisition « clés en main» et qui doit intégrer les dernières technologies informatiques ainsi que les services connexes associés. Parmi ces services, la banque des banques énumère la formation, l'exploitation conjointe pendant six mois, le support technique ainsi que la garantie de la maintenance pendant cinq années. Pour prétendre à la compétition, les entreprises intéressées doivent remplir aux critères minimaux de qualifications. Parmi ces exigences, celles de jouir d'une expérience avérée dans les domaines de la conception, du développement et de la mise en œuvre de logiciels de gestion automatique de centrales des risques. Le prétendant doit aussi satisfaire à l'exigence d' «avoir développé et/ou adapté, intégré et mis en service de manière satisfaisante au moins un système complet similaire au système recherché pendant la période des quatre dernières années». Le futur fournisseur de la centrale des risques est tenu de disposer de ressources financières, techniques et de production permettant de mener à terme le projet dont le planning risque fortement de déborder sur 2010. Aujourd'hui, la Banque d'Algérie dispose d'un embryon de centrale des risques. Les informations de la Banque d'Algérie permettent à la centrale des risques et des impayés au niveau de chaque banque ou établissement intervenant sur le marché algérien de prévenir les agences sur tous les clients défaillants. Ce qui leur permet, entre autres, de refuser des crédits à des emprunteurs endettés ou de remettre des chéquiers à des demandeurs pénalisés. La centrale des risques et des impayés est, par ailleurs, une source importante de connaissances sur l'état de la conjoncture économique pour les autorités monétaires. Elle est aussi activement exploitée par les établissements déclarants au travers des statistiques élaborées à leur intention par la Direction de la Centrale des Risques et Bilans Impayés de la Banque d'Algérie. Les banques de la place disposent déjà d'une centrale interbancaire qui coopère avec la centrale de la Banque d'Algérie. Un système fonctionnel pour les montants d'emprunts supérieurs à deux millions de dinars, soit quasi-exclusif aux opérateurs économiques. Par contre, l'absence d'une centrale des risques pour les particuliers rend difficile l'appréhension de l'ampleur des impayés et les seuils de surendettement des emprunteurs. Pour l'heure, chaque banque dispose de données internes qui lui permettent de vérifier le cas d'emprunt de chaque client. Même si le taux d'impayé varie entre 2 et 4% et que les autorités aient décidé de mettre le holà à l'évolution du crédit à la consommation, il n'en demeure pas moins que les ingrédients d'emballement du marché du crédit sont bien présents d'où la nécessité de s'entourer d'un maximum de garanties. En attendant la mise en place de cette centrale, les banques recourent à une procédure déclarative sur l'honneur des emprunteurs. Attendue depuis quatre ans et promise pour 2008 avant d'être décalée à fin 2009, la centrale des risques bancaires «risque» un nouvel ajournement. Et pour cause, les équipements techniques nécessaires à sa mise en marche n'ont pas encore été acquis par la Banque d'Algérie. Ce n'est que dans deux mois que sera sélectionnée l'entreprise qui les fournira. La Direction générale du Crédit et de la Réglementation bancaire relevant de la BA vient à peine de lancer un appel d'offres national et international restreint dont l'objet est la modernisation et le développement de la centrale des risques. Une mise en concurrence destinée à acquérir les logiciels et les équipements nécessaires à l'implémentation d'une centrale des risques de standard international. Il s'agit, en fait, d'une acquisition « clés en main» et qui doit intégrer les dernières technologies informatiques ainsi que les services connexes associés. Parmi ces services, la banque des banques énumère la formation, l'exploitation conjointe pendant six mois, le support technique ainsi que la garantie de la maintenance pendant cinq années. Pour prétendre à la compétition, les entreprises intéressées doivent remplir aux critères minimaux de qualifications. Parmi ces exigences, celles de jouir d'une expérience avérée dans les domaines de la conception, du développement et de la mise en œuvre de logiciels de gestion automatique de centrales des risques. Le prétendant doit aussi satisfaire à l'exigence d' «avoir développé et/ou adapté, intégré et mis en service de manière satisfaisante au moins un système complet similaire au système recherché pendant la période des quatre dernières années». Le futur fournisseur de la centrale des risques est tenu de disposer de ressources financières, techniques et de production permettant de mener à terme le projet dont le planning risque fortement de déborder sur 2010. Aujourd'hui, la Banque d'Algérie dispose d'un embryon de centrale des risques. Les informations de la Banque d'Algérie permettent à la centrale des risques et des impayés au niveau de chaque banque ou établissement intervenant sur le marché algérien de prévenir les agences sur tous les clients défaillants. Ce qui leur permet, entre autres, de refuser des crédits à des emprunteurs endettés ou de remettre des chéquiers à des demandeurs pénalisés. La centrale des risques et des impayés est, par ailleurs, une source importante de connaissances sur l'état de la conjoncture économique pour les autorités monétaires. Elle est aussi activement exploitée par les établissements déclarants au travers des statistiques élaborées à leur intention par la Direction de la Centrale des Risques et Bilans Impayés de la Banque d'Algérie. Les banques de la place disposent déjà d'une centrale interbancaire qui coopère avec la centrale de la Banque d'Algérie. Un système fonctionnel pour les montants d'emprunts supérieurs à deux millions de dinars, soit quasi-exclusif aux opérateurs économiques. Par contre, l'absence d'une centrale des risques pour les particuliers rend difficile l'appréhension de l'ampleur des impayés et les seuils de surendettement des emprunteurs. Pour l'heure, chaque banque dispose de données internes qui lui permettent de vérifier le cas d'emprunt de chaque client. Même si le taux d'impayé varie entre 2 et 4% et que les autorités aient décidé de mettre le holà à l'évolution du crédit à la consommation, il n'en demeure pas moins que les ingrédients d'emballement du marché du crédit sont bien présents d'où la nécessité de s'entourer d'un maximum de garanties. En attendant la mise en place de cette centrale, les banques recourent à une procédure déclarative sur l'honneur des emprunteurs.