Roger Federer a enfin remporté son premier titre de l'année dimanche au tournoi de Madrid en battant en deux sets (6-4, 6-4) en finale un Rafael Nadal fatigué par son combat de quatre heures livré la veille contre Novak Djokovic. C'est seulement la deuxième fois en onze rencontres que le Suisse domine l'Espagnol sur terre battue. Federer restait sur une série de cinq défaites toutes surfaces confondues contre son grand rival, à chaque fois en finale, sa dernière victoire datant de novembre 2007 au Masters de Shanghai, sur dur. Nadal subit son premier échec de la saison sur l'ocre, à son 20e match, après avoir gagné les tournois de Monte Carlo, Barcelone et Rome. Son dernier revers sur sa surface préférée remontait à l'édition 2008 du tournoi romain. Avec son orgueil immense de champion, Federer n'a pas voulu admettre qu'il se sentait soulagé. «J'étais très près de le battre à l'Open d'Australie et à Wimbledon, alors je ne suis pas en train de me dire "Enfin, ça y est, je l'ai eu !" Mais c'est vrai que cette victoire arrive au bon moment après les mauvaises défaites que j'ai subies cette saison», a dit le Suisse, déjà battu six fois en 2009. Très efficace au service, l'ex-N.1 mondial a contraint son successeur à la tête de la hiérarchie à retourner court, ce qui lui a permis de dicter le rythme des échanges et de réussir la plupart des points gagnants (25 à 12). Bon perdant, Nadal n'a pas insisté sur sa fatigue. «Que ce soit mauvais d'avoir joué quatre heures la veille, c'est sûr. Mais c'est le sport», a dit l'Espagnol, qui n'était pas le bulldozer habituel. Manquant de jus, il n'a jamais été capable de faire sortir Federer de sa zone de confort avec ses lifts de coup droit redevenus ordinaires. «J'ai joué court, j'ai des fautes, il en a bien profité», a-t-il reconnu. Suspense relancé Contrairement à ce qui s'était passé lors de leurs derniers duels, le Suisse a été le meilleur sur les balles de break, en convertissant 2 sur 2 contre 0 sur 3 pour Nadal, signe que l'Espagnol manquait aussi de fraîcheur mentale après son marathon de la veille, où il avait dû écarter trois balles de match. Ce succès de Federer relance le suspense à une semaine de Roland-Garros, même s'il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives. Outre la différence ponctuelle de condition physique, le Suisse était avantagé par l'altitude (600 m), qui fait fuser la balle, particulièrement au service, et limite l'effet du lift du Majorquin. «Cela permet de jouer plus agressif. Sur certaines terres battues, il est presque impossible de monter au filet», a reconnu le vainqueur. En 2007, Federer avait battu pour la première fois Nadal sur terre battue, à huit jours des Internationaux de France, en finale de Hambourg, sur une surface là aussi très différente de celle de Paris. Mais l'Espagnol avait tout de même survolé le Grand Chelem français. «Selon moi, ce tournoi n'a rien à voir avec Paris. C'est presque une autre surface», a dit le quadruple tenant du titre. Roger Federer a enfin remporté son premier titre de l'année dimanche au tournoi de Madrid en battant en deux sets (6-4, 6-4) en finale un Rafael Nadal fatigué par son combat de quatre heures livré la veille contre Novak Djokovic. C'est seulement la deuxième fois en onze rencontres que le Suisse domine l'Espagnol sur terre battue. Federer restait sur une série de cinq défaites toutes surfaces confondues contre son grand rival, à chaque fois en finale, sa dernière victoire datant de novembre 2007 au Masters de Shanghai, sur dur. Nadal subit son premier échec de la saison sur l'ocre, à son 20e match, après avoir gagné les tournois de Monte Carlo, Barcelone et Rome. Son dernier revers sur sa surface préférée remontait à l'édition 2008 du tournoi romain. Avec son orgueil immense de champion, Federer n'a pas voulu admettre qu'il se sentait soulagé. «J'étais très près de le battre à l'Open d'Australie et à Wimbledon, alors je ne suis pas en train de me dire "Enfin, ça y est, je l'ai eu !" Mais c'est vrai que cette victoire arrive au bon moment après les mauvaises défaites que j'ai subies cette saison», a dit le Suisse, déjà battu six fois en 2009. Très efficace au service, l'ex-N.1 mondial a contraint son successeur à la tête de la hiérarchie à retourner court, ce qui lui a permis de dicter le rythme des échanges et de réussir la plupart des points gagnants (25 à 12). Bon perdant, Nadal n'a pas insisté sur sa fatigue. «Que ce soit mauvais d'avoir joué quatre heures la veille, c'est sûr. Mais c'est le sport», a dit l'Espagnol, qui n'était pas le bulldozer habituel. Manquant de jus, il n'a jamais été capable de faire sortir Federer de sa zone de confort avec ses lifts de coup droit redevenus ordinaires. «J'ai joué court, j'ai des fautes, il en a bien profité», a-t-il reconnu. Suspense relancé Contrairement à ce qui s'était passé lors de leurs derniers duels, le Suisse a été le meilleur sur les balles de break, en convertissant 2 sur 2 contre 0 sur 3 pour Nadal, signe que l'Espagnol manquait aussi de fraîcheur mentale après son marathon de la veille, où il avait dû écarter trois balles de match. Ce succès de Federer relance le suspense à une semaine de Roland-Garros, même s'il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives. Outre la différence ponctuelle de condition physique, le Suisse était avantagé par l'altitude (600 m), qui fait fuser la balle, particulièrement au service, et limite l'effet du lift du Majorquin. «Cela permet de jouer plus agressif. Sur certaines terres battues, il est presque impossible de monter au filet», a reconnu le vainqueur. En 2007, Federer avait battu pour la première fois Nadal sur terre battue, à huit jours des Internationaux de France, en finale de Hambourg, sur une surface là aussi très différente de celle de Paris. Mais l'Espagnol avait tout de même survolé le Grand Chelem français. «Selon moi, ce tournoi n'a rien à voir avec Paris. C'est presque une autre surface», a dit le quadruple tenant du titre.