Plusieurs dossiers épineux sont inscrits au programme du nouveau gouvernement palestinien de Salam Fayyad, qui a prêté serment, mardi, devant le président Mahmoud Abbas, mais dont la composition est contestée par le groupe parlementaire du Fatah, alors que le Hamas a annoncé qu'il ne la reconnaîtrait pas. Plusieurs dossiers épineux sont inscrits au programme du nouveau gouvernement palestinien de Salam Fayyad, qui a prêté serment, mardi, devant le président Mahmoud Abbas, mais dont la composition est contestée par le groupe parlementaire du Fatah, alors que le Hamas a annoncé qu'il ne la reconnaîtrait pas. Le nouveau cabinet, qui a prêté serment à la Mouqataa, le siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah, en Cisjordanie occupée, compte provisoirement 21 ministres, dont M. Fayyad, deux autres ministres originaires de la bande de Ghaza n'ayant pas pu rejoindre la Cisjordanie pour prêter serment. Il comprend, outre le Fatah, des représentants d'autres factions membres de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et des indépendants. M. Fayyad, qui avait présenté sa démission le 7 mars et devait quitter ses fonctions fin mars, avait annoncé le 1er avril qu'il resterait en poste en attendant l'issue du dialogue de réconciliation interpalestinien au Caire entre le Fatah et le Hamas sous les auspices de l'Egypte. Mais après le dernier round de discussions achevé lundi, les deux mouvements ont ajourné leurs pourparlers jusqu'au début juillet. Protestant contre le fait de n'avoir pas été consulté sur la formation du cabinet, le groupe parlementaire du Fatah a demandé à deux de ses députés nommés ministres de se retirer du nouveau gouvernement, ce qu'ils ont fait. De son côté, le mouvement de résistance Hamas a d'emblée annoncé qu'il ne reconnaîtrait pas le nouveau gouvernement de Salam Fayyad. Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a accusé ainsi le président palestinien et chef du Fatah de "saboter délibérément le dialogue interpalestinien". "Ce gouvernement est illégal et nous ne le reconnaîtrons pas", a-t-il dit. Le Hamas fait valoir que tout gouvernement qui n'obtient pas l'approbation du Parlement est dénué de légitimité. Toutefois, M. Abbas a affirmé le 11 mai que le nouveau gouvernement démissionnerait en cas d'accord sur un cabinet de consensus entre le Fatah et le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza. Le Hamas est en désaccord avec le Fatah, depuis que le premier a pris le contrôle de la bande de Ghaza après la mise en déroute des forces de sécurité relevant de la présidence, en juin 2007. Le cinquième round du dialogue interpalestinien a été sanctionné lundi par un accord sur la tenue prochaine des réunions des cinq commissions du dialogue national, à savoir les commissions de la sécurité, du gouvernement, de l'OLP, des élections et de la réconciliation, en vue d'examiner la mouture finale de l'accord de réconciliation. Le président du groupe du mouvement Fatah au Conseil législatif palestinien (CLP), Azzam Al-Ahmed et membre de la délégation participant au dialogue, avait déclaré dimanche que l'Egypte avait fixé la date du 7 juillet en vue de clore le dialogue national interpalestinien au Caire. Des analystes palestiniens ont estimé que M. Abbas a voulu former un nouveau gouvernement avant son départ pour Washington où il doit rencontrer à la fin du mois le président américain, Barack Obama, afin, disent-ils, d'assurer que son cabinet est tenu par les engagements de l'OLP qui est le représentant légitime et unique du peuple palestinien. Le nouveau cabinet, qui a prêté serment à la Mouqataa, le siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah, en Cisjordanie occupée, compte provisoirement 21 ministres, dont M. Fayyad, deux autres ministres originaires de la bande de Ghaza n'ayant pas pu rejoindre la Cisjordanie pour prêter serment. Il comprend, outre le Fatah, des représentants d'autres factions membres de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et des indépendants. M. Fayyad, qui avait présenté sa démission le 7 mars et devait quitter ses fonctions fin mars, avait annoncé le 1er avril qu'il resterait en poste en attendant l'issue du dialogue de réconciliation interpalestinien au Caire entre le Fatah et le Hamas sous les auspices de l'Egypte. Mais après le dernier round de discussions achevé lundi, les deux mouvements ont ajourné leurs pourparlers jusqu'au début juillet. Protestant contre le fait de n'avoir pas été consulté sur la formation du cabinet, le groupe parlementaire du Fatah a demandé à deux de ses députés nommés ministres de se retirer du nouveau gouvernement, ce qu'ils ont fait. De son côté, le mouvement de résistance Hamas a d'emblée annoncé qu'il ne reconnaîtrait pas le nouveau gouvernement de Salam Fayyad. Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a accusé ainsi le président palestinien et chef du Fatah de "saboter délibérément le dialogue interpalestinien". "Ce gouvernement est illégal et nous ne le reconnaîtrons pas", a-t-il dit. Le Hamas fait valoir que tout gouvernement qui n'obtient pas l'approbation du Parlement est dénué de légitimité. Toutefois, M. Abbas a affirmé le 11 mai que le nouveau gouvernement démissionnerait en cas d'accord sur un cabinet de consensus entre le Fatah et le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza. Le Hamas est en désaccord avec le Fatah, depuis que le premier a pris le contrôle de la bande de Ghaza après la mise en déroute des forces de sécurité relevant de la présidence, en juin 2007. Le cinquième round du dialogue interpalestinien a été sanctionné lundi par un accord sur la tenue prochaine des réunions des cinq commissions du dialogue national, à savoir les commissions de la sécurité, du gouvernement, de l'OLP, des élections et de la réconciliation, en vue d'examiner la mouture finale de l'accord de réconciliation. Le président du groupe du mouvement Fatah au Conseil législatif palestinien (CLP), Azzam Al-Ahmed et membre de la délégation participant au dialogue, avait déclaré dimanche que l'Egypte avait fixé la date du 7 juillet en vue de clore le dialogue national interpalestinien au Caire. Des analystes palestiniens ont estimé que M. Abbas a voulu former un nouveau gouvernement avant son départ pour Washington où il doit rencontrer à la fin du mois le président américain, Barack Obama, afin, disent-ils, d'assurer que son cabinet est tenu par les engagements de l'OLP qui est le représentant légitime et unique du peuple palestinien.