Un ultimatum de quatre jours, a été donné à l'administration afin de régler tous les litiges, salaires impayés, annulation des décisions de mutation, et application de la décision de justice dans les plus bref délais. Un ultimatum de quatre jours, a été donné à l'administration afin de régler tous les litiges, salaires impayés, annulation des décisions de mutation, et application de la décision de justice dans les plus bref délais. Les techniciens de l'Office national d'appareillage et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) ont observé, hier, un sit-in au niveau du CHU de Ben Aknoun, à Alger, pour réclamer leur prime de nuisance, qui n'est plus perçue depuis 2001. Exposés à plusieurs dangers du fait de la manipulation de produits chimiques, les techniciens de l'ONAAPH ont, de tout temps, précisent-ils, «perçu une prime de nuisance qui leur revient de droit». Pour appuyer davantage leurs propos, ils exhibent leurs bulletins de paie pour prouver que cette prime est suspendue depuis 2001. Rencontrés sur place, des techniciens ont expliqué à Midi Libre, la genèse de l'affaire qui remonte à 2001, date à laquelle les employés découvrent que la prime de nuisance ne figure plus sur leurs fiches de paie. Renseignement pris auprès de l'administration, cette dernière prétexte l'avoir incluse dans le salaire selon les dispositions de la convention collective signée en 2001. Saisie par les employés en 2007, l'Inspection du travail d'Alger convoque les deux parties pour une tentative de réconciliation qui se traduit par un échec suite à l'absence du représentant de l'ONAPH. Par conséquent, l'inspecteur du travail rédigea un procès-verbal de non réconciliation. Face à l'«entêtement» de l'administration, une action en justice est entamée en 2009. Au mois de février dernier, la justice tranchera en faveur des employés par une décision «rétroactive», ce qui signifie que les employés ont droit à un rappel concernant leur prime de nuisance depuis 2001. Désemparés, les techniciens de l'ONAAPH ne trouvent pas d'explications au comportement de leur administration. Afin de contenir le mouvement de protestation et d'accompagner les salariés, des représentants de la section locale de l'UGTA ont été dépêchés sur place, hier. Nous apprenons, de source sûre qu'un ultimatum de quatre jours, soit d'ici mercredi, a été donné à l'administration afin de régler tous les litiges, salaires impayés, annulation des décisions de mutation, et application de la décision de justice dans les plus bref délais. Faute de quoi, les travailleurs menacent de durcir davantage le mouvement de protestation. Notons enfin, que toutes nos tentatives de joindre les responsables de l'administrataion en question sont demeurées vaines. Les techniciens de l'Office national d'appareillage et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) ont observé, hier, un sit-in au niveau du CHU de Ben Aknoun, à Alger, pour réclamer leur prime de nuisance, qui n'est plus perçue depuis 2001. Exposés à plusieurs dangers du fait de la manipulation de produits chimiques, les techniciens de l'ONAAPH ont, de tout temps, précisent-ils, «perçu une prime de nuisance qui leur revient de droit». Pour appuyer davantage leurs propos, ils exhibent leurs bulletins de paie pour prouver que cette prime est suspendue depuis 2001. Rencontrés sur place, des techniciens ont expliqué à Midi Libre, la genèse de l'affaire qui remonte à 2001, date à laquelle les employés découvrent que la prime de nuisance ne figure plus sur leurs fiches de paie. Renseignement pris auprès de l'administration, cette dernière prétexte l'avoir incluse dans le salaire selon les dispositions de la convention collective signée en 2001. Saisie par les employés en 2007, l'Inspection du travail d'Alger convoque les deux parties pour une tentative de réconciliation qui se traduit par un échec suite à l'absence du représentant de l'ONAPH. Par conséquent, l'inspecteur du travail rédigea un procès-verbal de non réconciliation. Face à l'«entêtement» de l'administration, une action en justice est entamée en 2009. Au mois de février dernier, la justice tranchera en faveur des employés par une décision «rétroactive», ce qui signifie que les employés ont droit à un rappel concernant leur prime de nuisance depuis 2001. Désemparés, les techniciens de l'ONAAPH ne trouvent pas d'explications au comportement de leur administration. Afin de contenir le mouvement de protestation et d'accompagner les salariés, des représentants de la section locale de l'UGTA ont été dépêchés sur place, hier. Nous apprenons, de source sûre qu'un ultimatum de quatre jours, soit d'ici mercredi, a été donné à l'administration afin de régler tous les litiges, salaires impayés, annulation des décisions de mutation, et application de la décision de justice dans les plus bref délais. Faute de quoi, les travailleurs menacent de durcir davantage le mouvement de protestation. Notons enfin, que toutes nos tentatives de joindre les responsables de l'administrataion en question sont demeurées vaines.