Le numéro "un" de la liste d'Izquierda Unida (IU-Gauche-Unie, 3e force politique en Espagne) aux élections européennes, Willy Meyer, a souligné la responsabilité de l'Union européenne (UE) dans le processus de décolonisation au Sahara occidental, tout en la critiquant pour avoir réduit sa contribution à la coopération du développement en Afrique. "L'Union européenne a une responsabilité dans le processus de décolonisation au Sahara occidental", a affirmé M. Meyer au cours d'une conférence de presse tenue à Valladolid, rapportée par les médias espagnols. Dans ce contexte, il a demandé aux deux grands partis nationaux espagnols, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE- au pouvoir) et le Parti Populaire (PP-principal parti de l'opposition) de "s'opposer à l'élargissement du statut d'associé régissant les relations entre le Maroc et l'UE". M. Meyer, qui a déjà siégé au Parlement européen lors du mandat précédant, en se distinguant par ses positions de soutien à la cause sahraouie, a longuement évoqué la situation du peuple sahraoui en rappelant notamment, son droit inaliénable à l'autodétermination et l'indépendance. Dans ce sens, il a dénoncé le Maroc qui se maintient toujours comme "puissance occupante" au Sahara occidental malgré les résolutions de l'ONU, et sans que L'Espagne n'affiche une "position ferme" dans la défense des intérêts du peuple sahraoui. Par ailleurs, le responsable d'Izquierda Unida s'est montré "pessimiste" quant à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), dont l'objectif est de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici à 2015. Dans ce sens, il a critiqué le fait que les pays de l'UE axent leur coopération sur le domaine militaire, sans s'occuper de problèmes concrets comme la "mauvaise gestion et la malversation des ressources naturelles de l'Afrique avec la complicité d'entreprises transnationales". Il a ainsi demandé à ce que les richesses du continent africain soient mises au service du développement de ses propres pays qui "doivent piloter eux-mêmes leur essor sans ingérence étrangère". Le numéro "un" de la liste d'Izquierda Unida (IU-Gauche-Unie, 3e force politique en Espagne) aux élections européennes, Willy Meyer, a souligné la responsabilité de l'Union européenne (UE) dans le processus de décolonisation au Sahara occidental, tout en la critiquant pour avoir réduit sa contribution à la coopération du développement en Afrique. "L'Union européenne a une responsabilité dans le processus de décolonisation au Sahara occidental", a affirmé M. Meyer au cours d'une conférence de presse tenue à Valladolid, rapportée par les médias espagnols. Dans ce contexte, il a demandé aux deux grands partis nationaux espagnols, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE- au pouvoir) et le Parti Populaire (PP-principal parti de l'opposition) de "s'opposer à l'élargissement du statut d'associé régissant les relations entre le Maroc et l'UE". M. Meyer, qui a déjà siégé au Parlement européen lors du mandat précédant, en se distinguant par ses positions de soutien à la cause sahraouie, a longuement évoqué la situation du peuple sahraoui en rappelant notamment, son droit inaliénable à l'autodétermination et l'indépendance. Dans ce sens, il a dénoncé le Maroc qui se maintient toujours comme "puissance occupante" au Sahara occidental malgré les résolutions de l'ONU, et sans que L'Espagne n'affiche une "position ferme" dans la défense des intérêts du peuple sahraoui. Par ailleurs, le responsable d'Izquierda Unida s'est montré "pessimiste" quant à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), dont l'objectif est de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d'ici à 2015. Dans ce sens, il a critiqué le fait que les pays de l'UE axent leur coopération sur le domaine militaire, sans s'occuper de problèmes concrets comme la "mauvaise gestion et la malversation des ressources naturelles de l'Afrique avec la complicité d'entreprises transnationales". Il a ainsi demandé à ce que les richesses du continent africain soient mises au service du développement de ses propres pays qui "doivent piloter eux-mêmes leur essor sans ingérence étrangère".