Le ministre de l'éducation a tenu à rassurer les élèves qui ne seront pas reçus au baccalauréat en leur assurant qu'ils pourront refaire leur année dans leur lycée. Le ministre de l'éducation a tenu à rassurer les élèves qui ne seront pas reçus au baccalauréat en leur assurant qu'ils pourront refaire leur année dans leur lycée. 350.000 fonctionnaires et enseignants sont mobilisés pour la réussite des différents examens, BAC, BEM et passage en 6ème année. Le gouvernement a mobilisé, dans cet objectif, d'énormes moyens financiers dont une enveloppe de 5 milliards DA. Le ministre de l'Education nationale, qui a annoncé ces chiffres hier lors de son passage sur les ondes de la Chaîne I, a rassuré les élèves quand aux sujets des examens en disant que «les sujets des examens respecteront parfaitement les cours dispensés durant l'année». Il rappellera à cet effet, que l'inspection effectuée par le ministère le 20 mai dernier a relevé des retards de quelques heures concernant une matière en l'occurence celle de la physique dans sept wilayas. «Un délai de cinq jours a été accordé à ces dernières qui ont pu ainsi rattraper leur retard». Abordant l'examen du baccalauréat qui se déroulera du 7 au 14 juin prochain, le ministre de l'Education a annoncé que les candidats sont au nombre de 444.514 dont 181.184 libres. Un chiffre en baisse par rapport aux années dernières, et qui est le résultat de la restructuration du primaire et du cycle moyen. «L'organisation de cet examen se déroule dans de bonne conditions, le groupe d'enseignants qui prépare les sujets d'examen est en parfaite et complète isolation depuis le 20 mai dernier», affirmera le ministre. Toutes les mesures ont été donc prises pour qu'aucun incident ne vienne perturber cet examen. «La fraude de 1991 me pousse en tant que ministre à prendre toutes les dispositions pour que cela ne se reproduise pas, parce que je mesure les répercussions d'une autre fraude, ce serait une catastrophe», a-t-il déclaré. Parmi les mesures prises pour cet examen, le ministre a indiqué que pour chaque salle d'examen 3 surveillants sont prévus, 5 pour les salles des candidats libres. 3 observateurs seront présents dans chaque centre d'examen en plus de l'installation d'une commission dans chaque wilaya qui sera composée du wali, du directeur de l'éducation et de 3 observateurs qui peuvent joindre le ministre pour n'importe quel incident. Le ministre de l'éducation a tenu à rassurer les élèves qui ne seront pas reçus au baccalauréat en leur assurant qu'ils pourront refaire leur année dans leur lycée, «c'est une manière de les aider, les places pédagogiques existant», a expliqué le ministre. L'autre assurance apportée par A. Benbouzid est celle relative aux places pédagogiques disponibles dans les universités algériennes : «C'est une directive du président de la République, l'élève qui réussira à atteindre la moyenne requise aura sa place pédagogique à l'université». M. Benbouzid annoncera à cet effet, que pas moins de 120.000 places pédagogiques seront réceptionnées à partir de la nouvelle rentrée, il a rappelé en outre que l'examen du bac aura une seule session et donc pas de rachat. Refusant d'évoquer ses estimations quant au taux de réussite pour cette année, Benbouzid dira que «la réforme n'est pas encore achevée, il y a encore des perturbations et un manque de stabilité, on ne pourra pas connaître réellement le niveau de nos élèves, mes prévisions sont objectives». Le ministre ne manquera pas néanmoins de rappeler que le taux de réussite au bac, qui était de 20 % avant le début de la réforme, est passé à plus de 60% pour arriver à un taux de 73% sans rachat. il a tenu à préciser par ailleurs que «le bac algérien est un diplôme reconnu a l'échelle internationale et qu'il est classé parmi les meilleurs». Concernant les prévisions pour l'année prochaine, les prévisions de Benbouzid sont plus optimistes «les résultats seront meilleurs». Un décret exécutif pour interdire les cours de soutien payants «Intransigeant sur cette question, le ministre de l'éducation a annoncé un décret exécutif interdisant les cours de soutien payants. « J'utiliserai toute la force dont je dispose et la loi pour cela, les parents doivent nous aider. Ces cours nuisent à l'éducation nationale et c'est ce que nous faisons à ce sujet est suffisant» en effet, A.Benbouzid a rappelé que les cours de soutien et de rattrapage initié par son secteur depuis 3ans ont apporté leurs fruits. «50% des enfants ont suivi leurs cours de soutien. Dans certaines wilayas le taux de suivi est de 80%, a laghouat et a djelfa uniquement, le taux de suivi est moins d e20%.» La réforme n'est pas un dogme» «La réforme n'est pas un dogme, ni du Coran, les connaissance changent et évoluent et on doit s'adapter à ces mutations». Le ministre de l'Education sous- entend ainsi que la réforme des programmes scolaires se poursuivra, «c'est une révolution perpétuelle». Beaucoup d'insuffisances existent, dont la lourdeur dans les programmes du primaire, un fait reconnu par le ministre qui a annoncé qu'une commission nationale permanente sera créée juridiquement à cet effet. «Depuis la mise en place de l'école fondamentale dans les années 80, on ne s'est réveillé que 25 ans après, c'est une erreur qu'il faudra rattraper». 950 postes budgétaires ont été débloqués pour les inspecteurs spécialisés afin de leur permettre de suivre les programmes.» Enseignants vacataires : «Ce n'est pas uniquement de mon ressort» Le ministre de l'Education nationale a indiqué qu'il ne peut pas attribuer les postes budgétaires, dont il dispose, à tous les enseignants vacataires : «J'aurais aimé attribuer tous les postes budgétaires dont je dispose à ces enseignants qui ont aujourd'hui de l'expérience, comptabilisée d'ailleurs par des points qui sont pris en compte lors des recrutements, mais ce n'est pas le travail du ministère de l'Education uniquement, la Fonction publique a ses lois dont l'organisation d'examens à l'échelle nationale.» Benbouzid a annoncé à cet effet que des postes budgétaires sont disponibles actuellement. «les examens seront organisés en juin et juillet après les examens de fin d'année», conclura le ministre. 350.000 fonctionnaires et enseignants sont mobilisés pour la réussite des différents examens, BAC, BEM et passage en 6ème année. Le gouvernement a mobilisé, dans cet objectif, d'énormes moyens financiers dont une enveloppe de 5 milliards DA. Le ministre de l'Education nationale, qui a annoncé ces chiffres hier lors de son passage sur les ondes de la Chaîne I, a rassuré les élèves quand aux sujets des examens en disant que «les sujets des examens respecteront parfaitement les cours dispensés durant l'année». Il rappellera à cet effet, que l'inspection effectuée par le ministère le 20 mai dernier a relevé des retards de quelques heures concernant une matière en l'occurence celle de la physique dans sept wilayas. «Un délai de cinq jours a été accordé à ces dernières qui ont pu ainsi rattraper leur retard». Abordant l'examen du baccalauréat qui se déroulera du 7 au 14 juin prochain, le ministre de l'Education a annoncé que les candidats sont au nombre de 444.514 dont 181.184 libres. Un chiffre en baisse par rapport aux années dernières, et qui est le résultat de la restructuration du primaire et du cycle moyen. «L'organisation de cet examen se déroule dans de bonne conditions, le groupe d'enseignants qui prépare les sujets d'examen est en parfaite et complète isolation depuis le 20 mai dernier», affirmera le ministre. Toutes les mesures ont été donc prises pour qu'aucun incident ne vienne perturber cet examen. «La fraude de 1991 me pousse en tant que ministre à prendre toutes les dispositions pour que cela ne se reproduise pas, parce que je mesure les répercussions d'une autre fraude, ce serait une catastrophe», a-t-il déclaré. Parmi les mesures prises pour cet examen, le ministre a indiqué que pour chaque salle d'examen 3 surveillants sont prévus, 5 pour les salles des candidats libres. 3 observateurs seront présents dans chaque centre d'examen en plus de l'installation d'une commission dans chaque wilaya qui sera composée du wali, du directeur de l'éducation et de 3 observateurs qui peuvent joindre le ministre pour n'importe quel incident. Le ministre de l'éducation a tenu à rassurer les élèves qui ne seront pas reçus au baccalauréat en leur assurant qu'ils pourront refaire leur année dans leur lycée, «c'est une manière de les aider, les places pédagogiques existant», a expliqué le ministre. L'autre assurance apportée par A. Benbouzid est celle relative aux places pédagogiques disponibles dans les universités algériennes : «C'est une directive du président de la République, l'élève qui réussira à atteindre la moyenne requise aura sa place pédagogique à l'université». M. Benbouzid annoncera à cet effet, que pas moins de 120.000 places pédagogiques seront réceptionnées à partir de la nouvelle rentrée, il a rappelé en outre que l'examen du bac aura une seule session et donc pas de rachat. Refusant d'évoquer ses estimations quant au taux de réussite pour cette année, Benbouzid dira que «la réforme n'est pas encore achevée, il y a encore des perturbations et un manque de stabilité, on ne pourra pas connaître réellement le niveau de nos élèves, mes prévisions sont objectives». Le ministre ne manquera pas néanmoins de rappeler que le taux de réussite au bac, qui était de 20 % avant le début de la réforme, est passé à plus de 60% pour arriver à un taux de 73% sans rachat. il a tenu à préciser par ailleurs que «le bac algérien est un diplôme reconnu a l'échelle internationale et qu'il est classé parmi les meilleurs». Concernant les prévisions pour l'année prochaine, les prévisions de Benbouzid sont plus optimistes «les résultats seront meilleurs». Un décret exécutif pour interdire les cours de soutien payants «Intransigeant sur cette question, le ministre de l'éducation a annoncé un décret exécutif interdisant les cours de soutien payants. « J'utiliserai toute la force dont je dispose et la loi pour cela, les parents doivent nous aider. Ces cours nuisent à l'éducation nationale et c'est ce que nous faisons à ce sujet est suffisant» en effet, A.Benbouzid a rappelé que les cours de soutien et de rattrapage initié par son secteur depuis 3ans ont apporté leurs fruits. «50% des enfants ont suivi leurs cours de soutien. Dans certaines wilayas le taux de suivi est de 80%, a laghouat et a djelfa uniquement, le taux de suivi est moins d e20%.» La réforme n'est pas un dogme» «La réforme n'est pas un dogme, ni du Coran, les connaissance changent et évoluent et on doit s'adapter à ces mutations». Le ministre de l'Education sous- entend ainsi que la réforme des programmes scolaires se poursuivra, «c'est une révolution perpétuelle». Beaucoup d'insuffisances existent, dont la lourdeur dans les programmes du primaire, un fait reconnu par le ministre qui a annoncé qu'une commission nationale permanente sera créée juridiquement à cet effet. «Depuis la mise en place de l'école fondamentale dans les années 80, on ne s'est réveillé que 25 ans après, c'est une erreur qu'il faudra rattraper». 950 postes budgétaires ont été débloqués pour les inspecteurs spécialisés afin de leur permettre de suivre les programmes.» Enseignants vacataires : «Ce n'est pas uniquement de mon ressort» Le ministre de l'Education nationale a indiqué qu'il ne peut pas attribuer les postes budgétaires, dont il dispose, à tous les enseignants vacataires : «J'aurais aimé attribuer tous les postes budgétaires dont je dispose à ces enseignants qui ont aujourd'hui de l'expérience, comptabilisée d'ailleurs par des points qui sont pris en compte lors des recrutements, mais ce n'est pas le travail du ministère de l'Education uniquement, la Fonction publique a ses lois dont l'organisation d'examens à l'échelle nationale.» Benbouzid a annoncé à cet effet que des postes budgétaires sont disponibles actuellement. «les examens seront organisés en juin et juillet après les examens de fin d'année», conclura le ministre.