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Les Algériens ignore le décret exécutif de 2001
Bien qu'il interdise de fumer dans les lieux publics
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 05 - 2009

Dans le domaine de la lutte contre le tabagisme, rappelons-le, l'Algérie a entrepris auparavant plusieurs actions antitabac où le cadre juridique a été renforcé, à commencer par le décret exécutif de 2001 fixant les lieux publics où l'usage de tabac est strictement interdit ainsi que la signature en juin 2003 de la convention-cadre de lutte antitabac.
Dans le domaine de la lutte contre le tabagisme, rappelons-le, l'Algérie a entrepris auparavant plusieurs actions antitabac où le cadre juridique a été renforcé, à commencer par le décret exécutif de 2001 fixant les lieux publics où l'usage de tabac est strictement interdit ainsi que la signature en juin 2003 de la convention-cadre de lutte antitabac.
Selon les derniers chiffres rendus publics par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue plus de cinq millions de personnes chaque année dans le monde. D'après les estimations de l'OMS, ce chiffre doublera pour les trente années à venir et touchera plus particulièrement les pays en voie de développement. L'Algérie n'est pas épargnée par le phénomène. En effet, plus de 15.000 décès liés directement à la consommation de tabac sont enregistrés chaque année et plus de 17.000 nouveaux cas de cancer du poumon dépistés pour la même raison. D'après le président de l'Observatoire du tabac en Afrique francophone (OTAF), plus de 36% de la population adulte consomme du tabac et près de 30% de la population jeune sont aussi concernés. Pour cette année, l'Algérie compte célébrer le dimanche 31 mai la Journée mondiale sans tabac, sous le thème «Les mises en garde contre les dangers du tabac pour la santé». Plusieurs conférences et séminaires seront organisés par les différents établissements notamment le CHU de Béni Messous. Des travaux qui porteront essentiellement sur la sensibilisation sur les méfaits du tabagisme et ses conséquences néfastes sur la santé des citoyens et les moyens utiles pour lutter efficacement contre ce fléau. Dans le domaine de la lutte contre le tabagisme, rappelons-le, l'Algérie a entrepris auparavant plusieurs actions antitabac où le cadre juridique a été renforcé, à commencer par le décret exécutif de 2001 fixant les lieux publics où l'usage de tabac est strictement interdit ainsi que la signature en juin 2003 de la convention-cadre de lutte antitabac (CCLAT) de l'OMS, puis sa ratification en mars 2006. S'en est suivie la création, par le ministère de la Santé, d'un Comité national de lutte contre le tabac, chargé d'élaborer une stratégie nationale de lutte contre ce phénomène. Une batterie de mesures a été prise par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, mais elle ne semble pas être efficace sur le terrain. Dans les faits, en se déplaçant sur le terrain, il est malheureusement aisé de constater qu'aucune des mesures prises sur le plan juridique n'est appliquée, sauf exception. En effet, il suffit tout simplement de se rendre dans l'un des hôpitaux, premier établissement concerné par la santé publique, pour constater que personne ne respecte les plaques interdisant de fumer, bien que ce soit un endroit protégé par la législation. Nous avons interpellé des médecins rencontrés au niveau du CHU Mustapha Bacha qui, pour la plupart, estiment que le problème réside dans l'application des textes de loi et le durcissement des sanctions. Ils nous font remarquer qu'aucune sanction n'est appliquée à l'encontre des transgresseurs des lois antitabac.
Selon les derniers chiffres rendus publics par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue plus de cinq millions de personnes chaque année dans le monde. D'après les estimations de l'OMS, ce chiffre doublera pour les trente années à venir et touchera plus particulièrement les pays en voie de développement. L'Algérie n'est pas épargnée par le phénomène. En effet, plus de 15.000 décès liés directement à la consommation de tabac sont enregistrés chaque année et plus de 17.000 nouveaux cas de cancer du poumon dépistés pour la même raison. D'après le président de l'Observatoire du tabac en Afrique francophone (OTAF), plus de 36% de la population adulte consomme du tabac et près de 30% de la population jeune sont aussi concernés. Pour cette année, l'Algérie compte célébrer le dimanche 31 mai la Journée mondiale sans tabac, sous le thème «Les mises en garde contre les dangers du tabac pour la santé». Plusieurs conférences et séminaires seront organisés par les différents établissements notamment le CHU de Béni Messous. Des travaux qui porteront essentiellement sur la sensibilisation sur les méfaits du tabagisme et ses conséquences néfastes sur la santé des citoyens et les moyens utiles pour lutter efficacement contre ce fléau. Dans le domaine de la lutte contre le tabagisme, rappelons-le, l'Algérie a entrepris auparavant plusieurs actions antitabac où le cadre juridique a été renforcé, à commencer par le décret exécutif de 2001 fixant les lieux publics où l'usage de tabac est strictement interdit ainsi que la signature en juin 2003 de la convention-cadre de lutte antitabac (CCLAT) de l'OMS, puis sa ratification en mars 2006. S'en est suivie la création, par le ministère de la Santé, d'un Comité national de lutte contre le tabac, chargé d'élaborer une stratégie nationale de lutte contre ce phénomène. Une batterie de mesures a été prise par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, mais elle ne semble pas être efficace sur le terrain. Dans les faits, en se déplaçant sur le terrain, il est malheureusement aisé de constater qu'aucune des mesures prises sur le plan juridique n'est appliquée, sauf exception. En effet, il suffit tout simplement de se rendre dans l'un des hôpitaux, premier établissement concerné par la santé publique, pour constater que personne ne respecte les plaques interdisant de fumer, bien que ce soit un endroit protégé par la législation. Nous avons interpellé des médecins rencontrés au niveau du CHU Mustapha Bacha qui, pour la plupart, estiment que le problème réside dans l'application des textes de loi et le durcissement des sanctions. Ils nous font remarquer qu'aucune sanction n'est appliquée à l'encontre des transgresseurs des lois antitabac.


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