Intervenant hier lors du Congrès international sur la chirurgie, organisé à l‘hôtel El Aurassi, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, a montré toute son aptitude et sa disponibilité à favoriser en Algérie un programme de développement de la greffe à partir de reins de personnes décédées. En effet, c‘est une idée importante devant servir les malades et accidentés et en leur sauvant la vie à partir d‘une simple transplantation de reins de personnes décédées. Faire une extrapolation avec les pratiques en vigueur dans les pays avancés, c‘est une bonne chose, car en important ces traditions et ces techniques médicales, cela apporte une cure et des remèdes incommensurables à nos malades. Mais, cependant, il faudra définir toute une déontologie et une ligne de conduite avec des règles et des franchises à respecter scrupuleusement. A titre d‘exemple, dans les pays hautement pourvus de règlementation et de législation médicale, comme les Etats-Unis d‘Amérique, tout est clair et la loi protège aussi bien les vivants que les morts. Au pays de Barack Obama, sur les cartes d‘identification (ID) de chaque personne une mention dûment signée par le titulaire de ce document administratif stipule expressément que lors de la mort, il est possible d‘extraire des organes de cadavre. Il a notamment affirmé que "les expériences des pays leaders en la matière peuvent nous aider à relever ce défi pour nous inscrire, à terme et en tant que partenaires à part entière, dans un réseau régional ou sous-régional de transplantation rénale". Néanmoins, en Algérie, comment peut-on savoir si telle ou telle personne décédée était consentante pour un prélèvement d‘organe. "La vraie réponse à l‘énorme demande en greffe rénale ne peut venir que de la mise en œuvre d‘un programme de développement de la greffe à partir de reins de personnes décédées", a notamment déclaré Barkat. Pour montrer la nécessité absolue d‘adopter ce programme, le ministre a précisé que "la mise en place de budgets spécifiques pour la relance de la greffe rénale s‘est traduite par un bilan faisant ressortir que le total des greffes réalisées ces cinq dernières années est supérieur à ce qui a été fait antérieurement depuis les années 1980". Etant donné l‘énorme complexité, voire l‘impossibilité de trouver un organe vital comme le rein pour une transplantation d‘urgence, le recours aux organes de personnes mortes serait une solution idoine pour faire face à la grave pénurie existant en Algérie. L‘exemple d‘une personne souffrant de longue date d‘un grave problème de rein et qui nécessité des soins intensifs et quotidiens à domicile et en clinique avec tous les moyens et les équipements à mobiliser, montre l‘extrême urgence et l‘impératif de devoir opter pour des solutions durables et efficaces. Il convient de noter qu‘une personne âgée de 58 ans souffrant d‘une carence des reins a succombé à la suite d‘une manipulation médicale fatale et d‘une erreur d‘une équipe médicale lui ayant tout simplement perforé les veines pour lui faciliter l‘administration et l‘inoculation de sang afin de combler le déficit et l‘insuffisance rénale. Barkat a, par ailleurs, indiqué que "maintenant, il devient impérieux de relever le défi de l‘offre de soins en passant de la transplantation à partir d‘un donneur vivant à la greffe d‘un foie d‘une personne décédée et pourquoi pas, à l‘avenir, à la greffe du pancréas ou du poumon…". Aucun cas de grippe porcine n‘a été enregistré en Algérie Aucun cas de grippe porcine (virus A, H1N1) n‘a été enregistré en Algérie, a indiqué samedi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. "Aucun cas de grippe porcine, même suspect, n‘a été enregistré en Algérie et je vous parle en tant que ministre et représentant du gouvernement " a affirmé M. Barkat dans une déclaration à la presse, en marge des congrès national, maghrébin et maghrébo-français de chirurgie qui se tiennent à Alger. "Même s‘il arrive que des cas suspects soient repérés à l‘aéroport, ils sont immédiatement pris en charge et subissent des prélèvements par des équipes médicales dépêchées sur place", a rassuré le ministre. S‘agissant des étrangers suspectés atteints, M. Barkat a ajouté qu‘ils ont quitté l‘Algérie après un séjour de 24 heures. Intervenant hier lors du Congrès international sur la chirurgie, organisé à l‘hôtel El Aurassi, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, a montré toute son aptitude et sa disponibilité à favoriser en Algérie un programme de développement de la greffe à partir de reins de personnes décédées. En effet, c‘est une idée importante devant servir les malades et accidentés et en leur sauvant la vie à partir d‘une simple transplantation de reins de personnes décédées. Faire une extrapolation avec les pratiques en vigueur dans les pays avancés, c‘est une bonne chose, car en important ces traditions et ces techniques médicales, cela apporte une cure et des remèdes incommensurables à nos malades. Mais, cependant, il faudra définir toute une déontologie et une ligne de conduite avec des règles et des franchises à respecter scrupuleusement. A titre d‘exemple, dans les pays hautement pourvus de règlementation et de législation médicale, comme les Etats-Unis d‘Amérique, tout est clair et la loi protège aussi bien les vivants que les morts. Au pays de Barack Obama, sur les cartes d‘identification (ID) de chaque personne une mention dûment signée par le titulaire de ce document administratif stipule expressément que lors de la mort, il est possible d‘extraire des organes de cadavre. Il a notamment affirmé que "les expériences des pays leaders en la matière peuvent nous aider à relever ce défi pour nous inscrire, à terme et en tant que partenaires à part entière, dans un réseau régional ou sous-régional de transplantation rénale". Néanmoins, en Algérie, comment peut-on savoir si telle ou telle personne décédée était consentante pour un prélèvement d‘organe. "La vraie réponse à l‘énorme demande en greffe rénale ne peut venir que de la mise en œuvre d‘un programme de développement de la greffe à partir de reins de personnes décédées", a notamment déclaré Barkat. Pour montrer la nécessité absolue d‘adopter ce programme, le ministre a précisé que "la mise en place de budgets spécifiques pour la relance de la greffe rénale s‘est traduite par un bilan faisant ressortir que le total des greffes réalisées ces cinq dernières années est supérieur à ce qui a été fait antérieurement depuis les années 1980". Etant donné l‘énorme complexité, voire l‘impossibilité de trouver un organe vital comme le rein pour une transplantation d‘urgence, le recours aux organes de personnes mortes serait une solution idoine pour faire face à la grave pénurie existant en Algérie. L‘exemple d‘une personne souffrant de longue date d‘un grave problème de rein et qui nécessité des soins intensifs et quotidiens à domicile et en clinique avec tous les moyens et les équipements à mobiliser, montre l‘extrême urgence et l‘impératif de devoir opter pour des solutions durables et efficaces. Il convient de noter qu‘une personne âgée de 58 ans souffrant d‘une carence des reins a succombé à la suite d‘une manipulation médicale fatale et d‘une erreur d‘une équipe médicale lui ayant tout simplement perforé les veines pour lui faciliter l‘administration et l‘inoculation de sang afin de combler le déficit et l‘insuffisance rénale. Barkat a, par ailleurs, indiqué que "maintenant, il devient impérieux de relever le défi de l‘offre de soins en passant de la transplantation à partir d‘un donneur vivant à la greffe d‘un foie d‘une personne décédée et pourquoi pas, à l‘avenir, à la greffe du pancréas ou du poumon…". Aucun cas de grippe porcine n‘a été enregistré en Algérie Aucun cas de grippe porcine (virus A, H1N1) n‘a été enregistré en Algérie, a indiqué samedi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. "Aucun cas de grippe porcine, même suspect, n‘a été enregistré en Algérie et je vous parle en tant que ministre et représentant du gouvernement " a affirmé M. Barkat dans une déclaration à la presse, en marge des congrès national, maghrébin et maghrébo-français de chirurgie qui se tiennent à Alger. "Même s‘il arrive que des cas suspects soient repérés à l‘aéroport, ils sont immédiatement pris en charge et subissent des prélèvements par des équipes médicales dépêchées sur place", a rassuré le ministre. S‘agissant des étrangers suspectés atteints, M. Barkat a ajouté qu‘ils ont quitté l‘Algérie après un séjour de 24 heures.