Le redéploiement du secteur de la pêche, stratégique pour le pays, doit permettre de créer de nombreux postes de travail et, surtout, multiplier les infrastructures, à l'instar de la construction de bateaux de pêche, l'approvisionnement en outils. Le volet formation est également important dans la mesure où les jeunes doivent bien maîtriser les techniques et le métier de la pêche. Le redéploiement du secteur de la pêche, stratégique pour le pays, doit permettre de créer de nombreux postes de travail et, surtout, multiplier les infrastructures, à l'instar de la construction de bateaux de pêche, l'approvisionnement en outils. Le volet formation est également important dans la mesure où les jeunes doivent bien maîtriser les techniques et le métier de la pêche. Les ressources halieutiques en Algérie seront valorisées et exploitées de manière efficiente à l'horizon 2025 selon le programme prévoyant un plan d'orientation du développement des activités halieutiques et d'aquaculture devant stimuler la production à hauteur de 274.000 tonnes d'ici à onze ans. Concrètement 221.000 tonnes de la pêche maritime seront produites durant cette période tandis que 53.000 tonnes de différentes sortes de poisson seront produites avec les techniques inhérentes à l'aquaculture. Des progrès tangibles ont été enregistrés ces dernières années selon les responsables du ministère de la Pêche affirmant qu'en l'espace d'une année, de 2005 à 2006, le volume de production est passé de 150.000 à 157.000 tonnes. Cette hausse de production a permis une amélioration dans les habitudes alimentaires des citoyens qui passent à près de 6 kilogrammes de poisson (principalement la sardine) par an et par personne. Le redéploiement de ce secteur économique stratégique pour le pays, vu que c'est la sécurité alimentaire qui est en jeu, doit notamment permettre de créer de nombreux postes de travail et, surtout, multiplier les infrastructures, tels la construction de bateaux de pêche, l'approvisionnement en outils (filets coûtant plus de 2 milliards de centimes). Le volet formation est également important dans la mesure où les jeunes apprentis arrivant sur le marché du travail doivent bien maîtriser les techniques le et le métier de la pêche, notamment une bonne connaissance des conditions météorologiques et l'état de la mer que seuls les gens de la mer possèdent le secret de navigation. Ce qui manque surtout aux professionnels de la pêche, ce sont les moyens adéquats pour accroître leurs capacités productives sachant que le littoral algérien est long de 1.200 km et souvent mal exploité faute de ressources matérielles appropriées. Les bateaux thoniers ne sont pas très disponibles alors que les matériels sont vétustes nécessitant un renouvellement. Les jeunes inscrits dans le cadre de développement de projets Ansej n'attendent que l'aide et l'assistance nécessaire pour démarrer leurs projets sachant que le métier de pêcheur est difficile en raison des saisons et de l'état de la mer durant les mois de mauvaises conditions météorologies où les pêcheurs chôment et où les prix des crustacés et de la sardine flambent et deviennent inaccessibles pour les petites bourses. Le ministre de la Pêche, Smaïl Mimoun, estime que ce secteur est porteur en ce sens qu'il a généré plus de 70.000 emplois et contribué grandement à la relance du plan de développement alors que plus de 590 projets de pêche et d'aquaculture ont été pilotés par des promoteurs. Des entreprises et PME, notamment dans les régions de Sétif et Aïn Defla, sont actuellement en pleine coopération avec des firmes et des sociétés hongroises spécialisées dans l'aquaculture et l'élevage de poisson en eau douce et dans des retenues collinaires et bassins en apportant leur savoir-faire et leurs technologies. Selon le ministère, ce secteur se dynamise à travers le développement des infrastructures telles que la réalisation de 15 ports de pêche dans 15 wilayas et des ateliers de fabrication et de maintenance des bateaux, ainsi que des chambres froides de réfrigération et de conservation de poisson. Par ailleurs, la restructuration du secteur de la pêche prévoit la modernisation des instituts technologiques de la pêche (Oran et Collo) et la réalisation d'une douzaine de marchés de gros de poisson et fruits de mer, ainsi que la mise en place de laboratoires de contrôle de la qualité des produits halieutiques. La formation de techniciens et de réparateurs de sardiniers et de thoniers est indispensable pour l'industrie de la pêche, car le perfectionnement contribue à augmenter le niveau de productivité sachant que le programme de formation prévoit des dizaines de milliers de diplômés alors que les équipements et l'achat de navires et bateaux de pêche spécialisés requiert une enveloppe financière de l'ordre de 60 milliards de centimes. D'ici six années, plus de 30 projets pilotes inhérents à la recherche et développement seront menés à bien afin de préparer les jeunes travailleurs de la mer à se perfectionner et d'optimiser leurs forces productives, tant les potentialités halieutiques nationales créent des opportunités énormes de coopération et de création de micro-entreprises. Consommation de poissons en Algérie 5,10 kg par an et par personne La consommation nationale de poisson frais par an et par habitant est de l'ordre de 5, 10 kg alors que la norme mondiale préconisée par le Fonds alimentaire mondial s'élève à 6,2 kg sachant que la norme internationale fixe à plus de 7 kg la consommation annuelle par personne. Les villes côtières d'Algérie, Alger, Oran, Annaba, Ghazaouet…, sont réputées pour les prix raisonnables du poisson, en été notamment, mais les régions du Sud appliquent des prix plus élevés en raison des coûts de transport engendrés par l'acheminement des crustacés et surtout le mode de conservation qui nécessite plusieurs jours. En hiver et lorsque la météo n'est pas clémente avec les gens de la mer, le prix du kilogramme de sardine peut atteindre plus de 300 DA comme cette année. Pourtant, le poisson bleu était considéré comme l'aliment des pauvres et des populations démunies. A cela, il faut ajouter la désorganisation des réseaux de distribution et le diktat des revendeurs qui n'hésitent pas à arnaquer les consommateurs en leur vendant parfois des sardines avariées et impropres à la consommation, sachant qu'il n'existe aucun contrôle strict aux heures de soleil de plomb… Les prix du poisson frais ont augmenté de près de 40 % ces derniers mois. Les ressources halieutiques en Algérie seront valorisées et exploitées de manière efficiente à l'horizon 2025 selon le programme prévoyant un plan d'orientation du développement des activités halieutiques et d'aquaculture devant stimuler la production à hauteur de 274.000 tonnes d'ici à onze ans. Concrètement 221.000 tonnes de la pêche maritime seront produites durant cette période tandis que 53.000 tonnes de différentes sortes de poisson seront produites avec les techniques inhérentes à l'aquaculture. Des progrès tangibles ont été enregistrés ces dernières années selon les responsables du ministère de la Pêche affirmant qu'en l'espace d'une année, de 2005 à 2006, le volume de production est passé de 150.000 à 157.000 tonnes. Cette hausse de production a permis une amélioration dans les habitudes alimentaires des citoyens qui passent à près de 6 kilogrammes de poisson (principalement la sardine) par an et par personne. Le redéploiement de ce secteur économique stratégique pour le pays, vu que c'est la sécurité alimentaire qui est en jeu, doit notamment permettre de créer de nombreux postes de travail et, surtout, multiplier les infrastructures, tels la construction de bateaux de pêche, l'approvisionnement en outils (filets coûtant plus de 2 milliards de centimes). Le volet formation est également important dans la mesure où les jeunes apprentis arrivant sur le marché du travail doivent bien maîtriser les techniques le et le métier de la pêche, notamment une bonne connaissance des conditions météorologiques et l'état de la mer que seuls les gens de la mer possèdent le secret de navigation. Ce qui manque surtout aux professionnels de la pêche, ce sont les moyens adéquats pour accroître leurs capacités productives sachant que le littoral algérien est long de 1.200 km et souvent mal exploité faute de ressources matérielles appropriées. Les bateaux thoniers ne sont pas très disponibles alors que les matériels sont vétustes nécessitant un renouvellement. Les jeunes inscrits dans le cadre de développement de projets Ansej n'attendent que l'aide et l'assistance nécessaire pour démarrer leurs projets sachant que le métier de pêcheur est difficile en raison des saisons et de l'état de la mer durant les mois de mauvaises conditions météorologies où les pêcheurs chôment et où les prix des crustacés et de la sardine flambent et deviennent inaccessibles pour les petites bourses. Le ministre de la Pêche, Smaïl Mimoun, estime que ce secteur est porteur en ce sens qu'il a généré plus de 70.000 emplois et contribué grandement à la relance du plan de développement alors que plus de 590 projets de pêche et d'aquaculture ont été pilotés par des promoteurs. Des entreprises et PME, notamment dans les régions de Sétif et Aïn Defla, sont actuellement en pleine coopération avec des firmes et des sociétés hongroises spécialisées dans l'aquaculture et l'élevage de poisson en eau douce et dans des retenues collinaires et bassins en apportant leur savoir-faire et leurs technologies. Selon le ministère, ce secteur se dynamise à travers le développement des infrastructures telles que la réalisation de 15 ports de pêche dans 15 wilayas et des ateliers de fabrication et de maintenance des bateaux, ainsi que des chambres froides de réfrigération et de conservation de poisson. Par ailleurs, la restructuration du secteur de la pêche prévoit la modernisation des instituts technologiques de la pêche (Oran et Collo) et la réalisation d'une douzaine de marchés de gros de poisson et fruits de mer, ainsi que la mise en place de laboratoires de contrôle de la qualité des produits halieutiques. La formation de techniciens et de réparateurs de sardiniers et de thoniers est indispensable pour l'industrie de la pêche, car le perfectionnement contribue à augmenter le niveau de productivité sachant que le programme de formation prévoit des dizaines de milliers de diplômés alors que les équipements et l'achat de navires et bateaux de pêche spécialisés requiert une enveloppe financière de l'ordre de 60 milliards de centimes. D'ici six années, plus de 30 projets pilotes inhérents à la recherche et développement seront menés à bien afin de préparer les jeunes travailleurs de la mer à se perfectionner et d'optimiser leurs forces productives, tant les potentialités halieutiques nationales créent des opportunités énormes de coopération et de création de micro-entreprises. Consommation de poissons en Algérie 5,10 kg par an et par personne La consommation nationale de poisson frais par an et par habitant est de l'ordre de 5, 10 kg alors que la norme mondiale préconisée par le Fonds alimentaire mondial s'élève à 6,2 kg sachant que la norme internationale fixe à plus de 7 kg la consommation annuelle par personne. Les villes côtières d'Algérie, Alger, Oran, Annaba, Ghazaouet…, sont réputées pour les prix raisonnables du poisson, en été notamment, mais les régions du Sud appliquent des prix plus élevés en raison des coûts de transport engendrés par l'acheminement des crustacés et surtout le mode de conservation qui nécessite plusieurs jours. En hiver et lorsque la météo n'est pas clémente avec les gens de la mer, le prix du kilogramme de sardine peut atteindre plus de 300 DA comme cette année. Pourtant, le poisson bleu était considéré comme l'aliment des pauvres et des populations démunies. A cela, il faut ajouter la désorganisation des réseaux de distribution et le diktat des revendeurs qui n'hésitent pas à arnaquer les consommateurs en leur vendant parfois des sardines avariées et impropres à la consommation, sachant qu'il n'existe aucun contrôle strict aux heures de soleil de plomb… Les prix du poisson frais ont augmenté de près de 40 % ces derniers mois.