La société civile en Algérie se bâtît peu à peu. Avec près de 72.000 associations, le paysage associatif est vaste. Le travail réalisé au quotidien est souvent passionnant et témoigne d'un éclectisme des besoins et des attentes de la société civile. Certaines associations ont valeur d'exemple pour leurs travaux, mais également la façon de stimuler la société. Depuis sa création, la Fondation Mahfoud Boucebci Recherche et Culture a poursuivi la voie tracée par feu le professeur Mahfoud Boucebci (1937-1993), celle de l'humanisme au service de la société. Mettant en pratique cette philosophie, elle a engagé des actions au service des enfants victimes de violences qui se sont traduites par l'ouverture d'un centre en 2001 qui réalise aujourd'hui entre 1.000 et 1.500 prises en charge par an. La dimension du soignant, le professeur Boucebci l'avait donnée par ses mots : « Être psychiatre, c'est emprunter une longue route, pas toujours facile, mais mon souhait c'est qu'au terme d'une longue, riche et réussie carrière, vous puissiez vous dire : j'ai chaque jour essayé de soigner la souffrance sans jamais en tirer profit, j'ai chaque jour respecté l'Homme dans son essence libertaire». Homme cultivé et humaniste, la culture à toujours été pour lui une source de réflexion, d'inspiration et de travail. Dans cet esprit, une bibliothèque et un prix Mahfoud Boucebci ont été créés. L'espace documentation de la fondation est attenant au service de santé qui prend en charge les enfants et également leurs familles. Il compte près de 2.500 ouvrages en santé mentale et s'enrichit, au fil du temps, entre autres, de donations d'éminents psychiatres et psychologues algérien et étranger. Le Prix vient, lui, encourager ou remarquer l'engagement d'une personne morale ou physique auprès de la société civile en Algérie. Penser et agir de la sorte n'est pas innocent. Il s'agit là de reconnaître la place de l'autre et de dire combien elle est importante. La fondation met ainsi en action cette formidable réfléxion d'Antoine de St Exupéry : "Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m'enrichit". Témoignant, par là même, qu'ensemble tout est possible. Cette année, le jury de la fondation a attribué le Prix Mahfoud Boucebci à l'association «Le petit lecteur d'Oran». Une association dynamique qui s'est créée en 1993 et dont les activités centrées sur la découverte de la lecture ont trouvé une expression dans le développement d'espaces de lecture dans les quartiers populaires d'Oran en intégrant des établissements scolaires et notamment spécialisés pour les enfants en difficulté. Cette année, deux prix d'encouragements seront également remis à, d'une part, une architecte, madame Najet Araoua et, d'autre part, à une psychologue, madame Kheira Tahraoui. Comme chaque année, le prix sera remis au récipiendaire par madame Boucebci au cours d'une cérémonie. Celle-ci se tiendra le 18 juin prochain au théâtre de verdure à la clôture d'une conférence qui traitera des toxicomanies et de la jeunesse. Pour la treizième année consécutive, par l'attribution du Prix Mahfoud Boucebci, la fondation reconnaît le travail d'autrui et l'encourage. La société civile en Algérie se bâtît peu à peu. Avec près de 72.000 associations, le paysage associatif est vaste. Le travail réalisé au quotidien est souvent passionnant et témoigne d'un éclectisme des besoins et des attentes de la société civile. Certaines associations ont valeur d'exemple pour leurs travaux, mais également la façon de stimuler la société. Depuis sa création, la Fondation Mahfoud Boucebci Recherche et Culture a poursuivi la voie tracée par feu le professeur Mahfoud Boucebci (1937-1993), celle de l'humanisme au service de la société. Mettant en pratique cette philosophie, elle a engagé des actions au service des enfants victimes de violences qui se sont traduites par l'ouverture d'un centre en 2001 qui réalise aujourd'hui entre 1.000 et 1.500 prises en charge par an. La dimension du soignant, le professeur Boucebci l'avait donnée par ses mots : « Être psychiatre, c'est emprunter une longue route, pas toujours facile, mais mon souhait c'est qu'au terme d'une longue, riche et réussie carrière, vous puissiez vous dire : j'ai chaque jour essayé de soigner la souffrance sans jamais en tirer profit, j'ai chaque jour respecté l'Homme dans son essence libertaire». Homme cultivé et humaniste, la culture à toujours été pour lui une source de réflexion, d'inspiration et de travail. Dans cet esprit, une bibliothèque et un prix Mahfoud Boucebci ont été créés. L'espace documentation de la fondation est attenant au service de santé qui prend en charge les enfants et également leurs familles. Il compte près de 2.500 ouvrages en santé mentale et s'enrichit, au fil du temps, entre autres, de donations d'éminents psychiatres et psychologues algérien et étranger. Le Prix vient, lui, encourager ou remarquer l'engagement d'une personne morale ou physique auprès de la société civile en Algérie. Penser et agir de la sorte n'est pas innocent. Il s'agit là de reconnaître la place de l'autre et de dire combien elle est importante. La fondation met ainsi en action cette formidable réfléxion d'Antoine de St Exupéry : "Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m'enrichit". Témoignant, par là même, qu'ensemble tout est possible. Cette année, le jury de la fondation a attribué le Prix Mahfoud Boucebci à l'association «Le petit lecteur d'Oran». Une association dynamique qui s'est créée en 1993 et dont les activités centrées sur la découverte de la lecture ont trouvé une expression dans le développement d'espaces de lecture dans les quartiers populaires d'Oran en intégrant des établissements scolaires et notamment spécialisés pour les enfants en difficulté. Cette année, deux prix d'encouragements seront également remis à, d'une part, une architecte, madame Najet Araoua et, d'autre part, à une psychologue, madame Kheira Tahraoui. Comme chaque année, le prix sera remis au récipiendaire par madame Boucebci au cours d'une cérémonie. Celle-ci se tiendra le 18 juin prochain au théâtre de verdure à la clôture d'une conférence qui traitera des toxicomanies et de la jeunesse. Pour la treizième année consécutive, par l'attribution du Prix Mahfoud Boucebci, la fondation reconnaît le travail d'autrui et l'encourage.