L'association "A nous les écrans" organisait, lors de son ciné-club hebdomadaire, la projection de la version cinéma du film documentaire attendu depuis plus d'une année, "Home". Le film documentaire événement de Yann Arthus Bertrand est produit par Luc Besson sur un scénario d'Arthus Bertrand assisté par Isabelle Delannoy. Ce documentaire entre dans les annales comme la plus vaste opération de sensibilisation que l'écologie ait connue. Le concept est simpliste, un documentaire qui montre le contraste entre l'infinie beauté de notre espace vital et le mal que le règne humain lui a fait. En se basant sur les grosses blessures de la planète bleue que l'homme lui afflige depuis la découverte du pétrole. Pour cela, Yann Arthus Bertrand, un cadreur, un ingénieur vision, et un pilote ont sillonné le monde en hélicoptère. Ce documentaire est aussi d'une qualité exceptionnelle vu que les caméras utilisées lors du tournage sont une innovation toute récente : les caméras cinéflex ; un équipement initialement militaire conçu pour l'assistance au tir. Ces caméras produisent une image stabilisée, gommée de toute vibration et en haute définition. Financé et soutenu par le groupe PPR Pinault-Printemps-Redoute, qui a mobilisé 88.000 collaborateurs et près de 15 millions d'euros, rien que ça ! Le fruit de cette aventure est un film de propagande, un manifeste libre de droits sur tous les supports. Il a été diffusé sur une chaine de télévision principale dans plus de 126 pays simultanément. L'association "A nous les écrans" en a fait le thème de son ciné-club jeudi dernier à la salle Thaqafa (ABC) avec un débat modéré par Mehdi Benaissa. Mais en vérité, les images parlent d'elles-mêmes : Kilimandjaro, Amazonie, Île de pâques, l'Arctique, les grands fleuves du Gabon, le désert de Mauritanie sont de très bons arguments pour vous faire voir les images de New York et les grands pôles de l'industrie comme un cauchemar. Le tout sur une musique du compositeur Armand Amar qui s'est entouré de plusieurs musiciens du monde entier pour "transporter" le téléspectateur. En sachant que les réserves de la planète sont menacées d'épuisement, contempler ce qu'il nous reste peut nous aider à accepter ce nouveau défi. Tel est le but de cette gigantesque opération. De l'autre côté de la ville, à la salle OREF Ryadh El Feth, se tenait une autre projection, un autre ciné-club, un tout autre thème. L'association "Chrysalide", qui vient tout juste de reprendre du service, lançait sa première séance du cycle cinéma expressionniste. Jeudi après-midi, les adeptes du ciné-club et les membres de "Chrysalide" avaient au menu le film "Le cabinet du docteur Caligari". Cette œuvre de Robert Weine qui date de 1919 est considérée par les cinéphiles de "Chrysalide" comme la naissance du cinéma. Une œuvre référence pour beaucoup de réalisateurs de tout temps. Avec ce week-end riche en activité, le ciné-club algérien compte reprendre du poil de la bête pour que le cinéma reprenne ses droits. N. H. L'association "A nous les écrans" organisait, lors de son ciné-club hebdomadaire, la projection de la version cinéma du film documentaire attendu depuis plus d'une année, "Home". Le film documentaire événement de Yann Arthus Bertrand est produit par Luc Besson sur un scénario d'Arthus Bertrand assisté par Isabelle Delannoy. Ce documentaire entre dans les annales comme la plus vaste opération de sensibilisation que l'écologie ait connue. Le concept est simpliste, un documentaire qui montre le contraste entre l'infinie beauté de notre espace vital et le mal que le règne humain lui a fait. En se basant sur les grosses blessures de la planète bleue que l'homme lui afflige depuis la découverte du pétrole. Pour cela, Yann Arthus Bertrand, un cadreur, un ingénieur vision, et un pilote ont sillonné le monde en hélicoptère. Ce documentaire est aussi d'une qualité exceptionnelle vu que les caméras utilisées lors du tournage sont une innovation toute récente : les caméras cinéflex ; un équipement initialement militaire conçu pour l'assistance au tir. Ces caméras produisent une image stabilisée, gommée de toute vibration et en haute définition. Financé et soutenu par le groupe PPR Pinault-Printemps-Redoute, qui a mobilisé 88.000 collaborateurs et près de 15 millions d'euros, rien que ça ! Le fruit de cette aventure est un film de propagande, un manifeste libre de droits sur tous les supports. Il a été diffusé sur une chaine de télévision principale dans plus de 126 pays simultanément. L'association "A nous les écrans" en a fait le thème de son ciné-club jeudi dernier à la salle Thaqafa (ABC) avec un débat modéré par Mehdi Benaissa. Mais en vérité, les images parlent d'elles-mêmes : Kilimandjaro, Amazonie, Île de pâques, l'Arctique, les grands fleuves du Gabon, le désert de Mauritanie sont de très bons arguments pour vous faire voir les images de New York et les grands pôles de l'industrie comme un cauchemar. Le tout sur une musique du compositeur Armand Amar qui s'est entouré de plusieurs musiciens du monde entier pour "transporter" le téléspectateur. En sachant que les réserves de la planète sont menacées d'épuisement, contempler ce qu'il nous reste peut nous aider à accepter ce nouveau défi. Tel est le but de cette gigantesque opération. De l'autre côté de la ville, à la salle OREF Ryadh El Feth, se tenait une autre projection, un autre ciné-club, un tout autre thème. L'association "Chrysalide", qui vient tout juste de reprendre du service, lançait sa première séance du cycle cinéma expressionniste. Jeudi après-midi, les adeptes du ciné-club et les membres de "Chrysalide" avaient au menu le film "Le cabinet du docteur Caligari". Cette œuvre de Robert Weine qui date de 1919 est considérée par les cinéphiles de "Chrysalide" comme la naissance du cinéma. Une œuvre référence pour beaucoup de réalisateurs de tout temps. Avec ce week-end riche en activité, le ciné-club algérien compte reprendre du poil de la bête pour que le cinéma reprenne ses droits. N. H.