46 familles vivent dans des masures insalubres souffrant de diverses maladies dues à leurs conditions de vie inhumaines, ceci au moment où 50 logements, entièrement finis depuis ...14 ans attendent preneurs. 46 familles vivent dans des masures insalubres souffrant de diverses maladies dues à leurs conditions de vie inhumaines, ceci au moment où 50 logements, entièrement finis depuis ...14 ans attendent preneurs. Rien ne va plus à l'APC de Gué De Constantine où la crise du logement social sévit cruellement et où les postulants sont lassés d'attendre de voir se concrétiser les promesses faites par les élus locaux. Des centaines de familles se bousculent, chaque jour de réception, devant le bureau du maire pour s'informer sur l'éventuelle distribution des 100 logements dont a bénéficié cette commune en 2001. "J'ai reçu une décision d'attribution de logement en 2001, mais à ce jour, je n'ai toujours pas la clef de cet appartement virtuel", nous déclare une vieille, veuve de martyr s'exprimant au nom de tous ceux lésés comme elle. Mercredi dernier jour de réception, mis à part une salle aménagée pour recevoir les centaines de recours, des citoyens ont espéré, désespérément, durant toute la journée, d'être reçus par le premier magistrat afin de lui exposer leur cas, mais le maire était constamment occupé, d'ailleurs même pour les journalistes qu'il avait pourtant promis de recevoir. Affiche-t-il ainsi son impuissance à assumer cette situation qui s'envenime? La liste affichée n'est pourtant pas définitive et les recours se feront selon les lois édictées par la réglementation. Mais la grogne des citoyens va au delà de ces considérations. Les résidants, qui se disent lésés, tiennent à être rassurés et tout de suite ! Il est vrai que certains vivent dans des conditions totalement précaires, s'entassant dans des pièces trop exiguës avec les nombreux membres de leurs familles, et ne veulent plus se contenter de vaines promesses. 46 familles résident dans un parc communal "Vous êtes journaliste ? Bienvenue, on compte sur vous pour transmettre nos souffrances aux hauts responsables",. nous apostrophe un chômeur père de 4 enfants lequel nous invite à découvrir un spectacle désolant au… sein même de l'APC. 46 familles, dont beaucoup nombreuses, ont élu domicile en y érigeant des toits de fortune sur le parc même de la commune. Cet espace servait auparavant au stationnement des engins de l'APC. Ces taudis tolérés, vu la crise du logement, par les responsables est loin d'être de tout repos pour les résidants menacés de maints maux. Chaleur caniculaire en été sous des toits en zinc et froid glacial en hiver. Les maladies respiratoires sont légion, mais il y a aussi le risque omniprésent des maladies à transmission hydrique au regard des eaux usées très mal drainées sur ce site du désespoir. "Nos maigres revenus sont dépensés chez les pharmaciens. Nous souffrons de plusieurs maladies cutanées et respiratoires", temoigne un père de famille. "Pourtant, affirme la même personne, 50 logements situés à quelques mètres seulement du siège de l'APC, sont inoccupés depuis 14 ans, date de la fin de leurs travaux". Et d'enchaîner : "Cela sans que personne ne daigne donner d'explications à ce sujet ou encore les distribuer aux nécessiteux." Les services de l'APC ont raccordé les misérables masures de ces familles au réseaux d'alimentation d'eau potables et de l'électricité pour peut-être les aider à prendre leur mal en patience... Rien ne va plus à l'APC de Gué De Constantine où la crise du logement social sévit cruellement et où les postulants sont lassés d'attendre de voir se concrétiser les promesses faites par les élus locaux. Des centaines de familles se bousculent, chaque jour de réception, devant le bureau du maire pour s'informer sur l'éventuelle distribution des 100 logements dont a bénéficié cette commune en 2001. "J'ai reçu une décision d'attribution de logement en 2001, mais à ce jour, je n'ai toujours pas la clef de cet appartement virtuel", nous déclare une vieille, veuve de martyr s'exprimant au nom de tous ceux lésés comme elle. Mercredi dernier jour de réception, mis à part une salle aménagée pour recevoir les centaines de recours, des citoyens ont espéré, désespérément, durant toute la journée, d'être reçus par le premier magistrat afin de lui exposer leur cas, mais le maire était constamment occupé, d'ailleurs même pour les journalistes qu'il avait pourtant promis de recevoir. Affiche-t-il ainsi son impuissance à assumer cette situation qui s'envenime? La liste affichée n'est pourtant pas définitive et les recours se feront selon les lois édictées par la réglementation. Mais la grogne des citoyens va au delà de ces considérations. Les résidants, qui se disent lésés, tiennent à être rassurés et tout de suite ! Il est vrai que certains vivent dans des conditions totalement précaires, s'entassant dans des pièces trop exiguës avec les nombreux membres de leurs familles, et ne veulent plus se contenter de vaines promesses. 46 familles résident dans un parc communal "Vous êtes journaliste ? Bienvenue, on compte sur vous pour transmettre nos souffrances aux hauts responsables",. nous apostrophe un chômeur père de 4 enfants lequel nous invite à découvrir un spectacle désolant au… sein même de l'APC. 46 familles, dont beaucoup nombreuses, ont élu domicile en y érigeant des toits de fortune sur le parc même de la commune. Cet espace servait auparavant au stationnement des engins de l'APC. Ces taudis tolérés, vu la crise du logement, par les responsables est loin d'être de tout repos pour les résidants menacés de maints maux. Chaleur caniculaire en été sous des toits en zinc et froid glacial en hiver. Les maladies respiratoires sont légion, mais il y a aussi le risque omniprésent des maladies à transmission hydrique au regard des eaux usées très mal drainées sur ce site du désespoir. "Nos maigres revenus sont dépensés chez les pharmaciens. Nous souffrons de plusieurs maladies cutanées et respiratoires", temoigne un père de famille. "Pourtant, affirme la même personne, 50 logements situés à quelques mètres seulement du siège de l'APC, sont inoccupés depuis 14 ans, date de la fin de leurs travaux". Et d'enchaîner : "Cela sans que personne ne daigne donner d'explications à ce sujet ou encore les distribuer aux nécessiteux." Les services de l'APC ont raccordé les misérables masures de ces familles au réseaux d'alimentation d'eau potables et de l'électricité pour peut-être les aider à prendre leur mal en patience...