A l'initiative de l'Association Isegmane du village Ihesnaouene de la commune de Tizi Ouzou, un colloque sur Cheikh El Hasnaoui a été organisé, la semaine dernière au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri, de Tizi Ouzou. Dans son allocution, le président de ladite association a souligné le fait qu'il s'agisse d'une rencontre scientifique avec des communicants universitaires et dont l'objectif est d'en finir avec les clichés sur ce grand artiste. Ce sera également l'occasion de le redécouvrir et d'étudier son oeuvre. Le demi-frère de Cheikh El Hasnaoui, Arezki Khelouat, qui était présent, a tenu à remercier les organisateurs pour l'hommage rendu à son frère. Il faut dire que, de son vivant, cet illustre chanteur de chaabi n'a pas été médiatisé et certaines de ces chansons, jugées "légères" à l'époque, ne passaient pas à la radio chaîne II. L'enfant d'Ihesnaouene, né le 23 juillet 1910, de son vrai nom, Mohamed Khelouat, n'est pas resté longtemps en Kabylie, car après des études coraniques, il s'est rendu à Alger où il a côtoyé de grands maîtres du chaabi de l'époque tels que El Anka et Cheikh Nador. Et en 1937, il quitte l'Algérie pour la France pour un exil volontaire sans jamais remettre les pieds en Algérie jusqu'à sa mort, à l'île de la Réunion en 2002, laissant derrière lui un répertoire riche et varié où il a utilisé et l'arabe et le kabyle pour dire ses maux avec des mots simples et profonds qui ont touché plus d'un, que ce soit à travers ses chansons d'amour ou celles par lesquelles il a su repeindre, avec des mots et des notes, toute la douleur et la nostalgie des Kabyles qui ont dû s'exiler pour travailler et nourrir leurs familles, restées au pays. Un sentiment qu'il a lui-même vécu jusqu'à la fin de sa vie. Le colloque, qui s'est ouvert, hier, est donc l'occasion de revenir sur cette vie tumultueuse d'un homme qui a su marquer sa génération et celles d'après. A cet effet, 7 communications sont programmées, aujourd'hui, à partir de 10h00. Celles d'aujourd'hui (dimanche) et demain porteront, entre autres, sur "Cheikh El Hasnaoui, reflet d'une société d'une époque" par Menouar Ait Oumeziane, "La chanson kabyle de l'immigration" par Hassina Kherdoussi, "El Hasnaoui, dans le feu d'un amour fou" par Ali Chibani, "L'usage des langues chez Cheikh El Hasnaoui" par Said Chemakh. Il est également prévu la création de la fondation de Cheikh El Hasnaoui, à l'occasion de cette rencontre. Notons, enfin, que la veuve de Cheikh El Hasnaoui qui vit toujours dans l'île de la Réunion a adressé une lettre aux organisateurs où elle souligne qu'"il est dommage que de son vivant, personnene n'a essayé de le convaincre de laisser à la postérité des œuvres aussi rares que la culture kabyle n'ait jamais connues", avant d'ajouter que "sa vie d'artiste a été toujours, pour moi, mystérieuse ". A l'initiative de l'Association Isegmane du village Ihesnaouene de la commune de Tizi Ouzou, un colloque sur Cheikh El Hasnaoui a été organisé, la semaine dernière au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri, de Tizi Ouzou. Dans son allocution, le président de ladite association a souligné le fait qu'il s'agisse d'une rencontre scientifique avec des communicants universitaires et dont l'objectif est d'en finir avec les clichés sur ce grand artiste. Ce sera également l'occasion de le redécouvrir et d'étudier son oeuvre. Le demi-frère de Cheikh El Hasnaoui, Arezki Khelouat, qui était présent, a tenu à remercier les organisateurs pour l'hommage rendu à son frère. Il faut dire que, de son vivant, cet illustre chanteur de chaabi n'a pas été médiatisé et certaines de ces chansons, jugées "légères" à l'époque, ne passaient pas à la radio chaîne II. L'enfant d'Ihesnaouene, né le 23 juillet 1910, de son vrai nom, Mohamed Khelouat, n'est pas resté longtemps en Kabylie, car après des études coraniques, il s'est rendu à Alger où il a côtoyé de grands maîtres du chaabi de l'époque tels que El Anka et Cheikh Nador. Et en 1937, il quitte l'Algérie pour la France pour un exil volontaire sans jamais remettre les pieds en Algérie jusqu'à sa mort, à l'île de la Réunion en 2002, laissant derrière lui un répertoire riche et varié où il a utilisé et l'arabe et le kabyle pour dire ses maux avec des mots simples et profonds qui ont touché plus d'un, que ce soit à travers ses chansons d'amour ou celles par lesquelles il a su repeindre, avec des mots et des notes, toute la douleur et la nostalgie des Kabyles qui ont dû s'exiler pour travailler et nourrir leurs familles, restées au pays. Un sentiment qu'il a lui-même vécu jusqu'à la fin de sa vie. Le colloque, qui s'est ouvert, hier, est donc l'occasion de revenir sur cette vie tumultueuse d'un homme qui a su marquer sa génération et celles d'après. A cet effet, 7 communications sont programmées, aujourd'hui, à partir de 10h00. Celles d'aujourd'hui (dimanche) et demain porteront, entre autres, sur "Cheikh El Hasnaoui, reflet d'une société d'une époque" par Menouar Ait Oumeziane, "La chanson kabyle de l'immigration" par Hassina Kherdoussi, "El Hasnaoui, dans le feu d'un amour fou" par Ali Chibani, "L'usage des langues chez Cheikh El Hasnaoui" par Said Chemakh. Il est également prévu la création de la fondation de Cheikh El Hasnaoui, à l'occasion de cette rencontre. Notons, enfin, que la veuve de Cheikh El Hasnaoui qui vit toujours dans l'île de la Réunion a adressé une lettre aux organisateurs où elle souligne qu'"il est dommage que de son vivant, personnene n'a essayé de le convaincre de laisser à la postérité des œuvres aussi rares que la culture kabyle n'ait jamais connues", avant d'ajouter que "sa vie d'artiste a été toujours, pour moi, mystérieuse ".