En Algérie, l'actualité agricole est dominée, en cette fin juin, par la campagne moissons-battage lancée depuis quelques jours. Tout laisse penser, selon les dernières informations, que la récolte de céréales sera bonne, voire excellente. Pas seulement grâce au ciel qui a été généreux puisqu'il a arrosé les zones céréalières de pluies, dont elles avaient besoin, mais aussi et surtout grâce aux mesures prises par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour aider la production. En Algérie, l'actualité agricole est dominée, en cette fin juin, par la campagne moissons-battage lancée depuis quelques jours. Tout laisse penser, selon les dernières informations, que la récolte de céréales sera bonne, voire excellente. Pas seulement grâce au ciel qui a été généreux puisqu'il a arrosé les zones céréalières de pluies, dont elles avaient besoin, mais aussi et surtout grâce aux mesures prises par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour aider la production. Il y avait urgence, l'année 2008 a été plutôt mauvaise : 17,5 millions de quintaux de céréales récoltés (43 millions de quintaux en 2007) et 3,9 milliards de dollars dépensés pour en importer 63,5 millions de quintaux (comparons : 1,39 milliard de dollars pour 48,5 millions de quintaux importés en 2007) faisant de l'Algérie le quatrième plus gros importateur de blé en 2008 (après l'ensemble des pays de l'Union européenne, le Brésil et l'Egypte). On avait invoqué la sécheresse pour expliquer cette contre-performance. En 2009, la production céréalière s'annonce meilleure. La pluviosité a été bonne cette saison et l'effort des agriculteurs conséquent. Mais tant que le blé n'est pas moissonné, il faut conjurer le mauvais sort et rester vigilant. Les responsables en charge du secteur suivent attentivement la campagne moissons-battage à travers le territoire national, et particulièrement dans les grandes zones céréalières. Ils sont optimistes. La campagne moisson-battage pour la saison 2008-2009 devrait aboutir à une récolte qualifiée d'appréciable par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Vendredi, sur les ondes de la radio nationale, le ministre, M. Rachid Benaissa, a estimé à 17 millions de quintaux la récolte de céréales au 25 juin, alors que la campagne moissons-battage en était à 30 % et que le plus gros était encore à venir durant le mois de juillet. Sur cette base, un petit calcul, même approximatif, permet d'envisager une récolte de quelque 50 millions de quintaux. Les informations rapportées par la presse confirment cet optimisme. Ainsi, à tout seigneur, tout honneur, la wilaya de Tiaret nourrit l'espoir d'engranger au moins quatre millions de quintaux de céréales. La wilaya de Khenchela, pour sa part, prévoit une production de céréales, toutes espèces confondues de plus d'un million de quintaux. 2,5 millions de quintaux sont annoncés à Tébessa. La wilaya d'Ain Temouchent compte récolter jusqu'à 1,1 million de quintaux, ce que l'on n'a pas vu depuis plusieurs années, disent les observateurs locaux. La wilaya de Constantine également doit confirmer qu'elle est une bonne région agricole particulièrement en céréaliculture. A Médéa où la campagne moissons-battage a débuté le 1er juin, la récolte s'annonce prometteuse avec des prévisions de l'ordre de 2 millions de quintaux (toutes céréales confondues). Dans la wilaya de Sétif, les estimations de récoltes attendues sont de 2,5 millions de quintaux de céréales. A Souk Ahras, on attend une récolte d'un million de quintaux de céréales. A Saida, la récolte céréalière globale prévisionnelle est de l'ordre de 1,8 million de quintaux avec rendement moyen de 16 quintaux à l'hectare. La wilaya de Sidi Bel Abbès pourrait moissonner une production de 800.000 à 1 million de quintaux, à peu près la même quantité est prévue à Aïn Defla. La wilaya de Mascara va enregistrer cette année une production céréalière dépassant de loin celles des précédentes années, estimée à 1,804 million de quintaux, toutes variétés confondues. Selon les estimations des services concernés, la production céréalière atteindrait quelque 630.000 quintaux, toutes spéculations confondues, dans la wilaya de Mostaganem. Une récolte estimée à 35.700 quintaux de céréales est attendue Dans la wilaya de Ghardaïa. La wilaya de Béjaïa, qui n'a pas une vocation céréalière, estime ses récoltes à 108 000 quintaux contre 74 000 quintaux l'an dernier, Au total, on table sur une production nationale de l'ordre de 40 millions de quintaux cette année. Une augmentation positive comparée à l'année précédente ou la production a tourné autour de 17 millions de quintaux. Malheureusement, il faut compter avec les risques d'incendies de récoltes, comme à Tébessa où 500 hectares de blé ont été touchés par le feu et à Tiaret (200 ha). Le feu est dû, dit-on, à des étincelles survenues dans des moissonneuses-batteuses. D'une façon générale, les dégâts sont limités grâce au plan anti-feu mis en place par la Protection civile, opérationnel depuis le début du mois. Autre risque : les orages accompagnés de grêle qui peuvent détruire des hectares de récoltes. Les dispositions prises par l'Etat ont incité les céréaliculteurs à amener leur production aux points de collecte des coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) : prix avantageux (le blé dur, 4500 DA par quintal et le blé tendre, 3500 DA par quintal), règlement rapide de la vente, moins de formalités administratives. Le marché parallèle et les spéculateurs en ont pris un coup. En amont, l'application du système d'irrigation mis en place par les producteurs et préconisé par les techniciens de l'agriculture a suppléé au manque d'eau. En fait, on parle beaucoup de la bonne pluviosité, mais le lien entre l'insuffisance pluviométrique et la faiblesse des rendements n'est pas automatique. Selon des études effectuées sur des régions céréalières, il y a parfois des différences de rendement entre des exploitations voisines qui reçoivent les mêmes quantités de pluies. Ces études montrent que c'est le respect de l'itinéraire technique de culture qui est déterminant et entraîne de bons rendements, en plus du respect des dates les plus opportunes pour les labours et pour les semailles. Cette saison a confirmé qu'en dehors d'une bonne pluviosité, tout dépend de la disponibilité des engrais, des semences, des moissonneuses batteuses, du soutien multiforme de l'Etat accordé à la céréaliculture. . Il y avait urgence, l'année 2008 a été plutôt mauvaise : 17,5 millions de quintaux de céréales récoltés (43 millions de quintaux en 2007) et 3,9 milliards de dollars dépensés pour en importer 63,5 millions de quintaux (comparons : 1,39 milliard de dollars pour 48,5 millions de quintaux importés en 2007) faisant de l'Algérie le quatrième plus gros importateur de blé en 2008 (après l'ensemble des pays de l'Union européenne, le Brésil et l'Egypte). On avait invoqué la sécheresse pour expliquer cette contre-performance. En 2009, la production céréalière s'annonce meilleure. La pluviosité a été bonne cette saison et l'effort des agriculteurs conséquent. Mais tant que le blé n'est pas moissonné, il faut conjurer le mauvais sort et rester vigilant. Les responsables en charge du secteur suivent attentivement la campagne moissons-battage à travers le territoire national, et particulièrement dans les grandes zones céréalières. Ils sont optimistes. La campagne moisson-battage pour la saison 2008-2009 devrait aboutir à une récolte qualifiée d'appréciable par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Vendredi, sur les ondes de la radio nationale, le ministre, M. Rachid Benaissa, a estimé à 17 millions de quintaux la récolte de céréales au 25 juin, alors que la campagne moissons-battage en était à 30 % et que le plus gros était encore à venir durant le mois de juillet. Sur cette base, un petit calcul, même approximatif, permet d'envisager une récolte de quelque 50 millions de quintaux. Les informations rapportées par la presse confirment cet optimisme. Ainsi, à tout seigneur, tout honneur, la wilaya de Tiaret nourrit l'espoir d'engranger au moins quatre millions de quintaux de céréales. La wilaya de Khenchela, pour sa part, prévoit une production de céréales, toutes espèces confondues de plus d'un million de quintaux. 2,5 millions de quintaux sont annoncés à Tébessa. La wilaya d'Ain Temouchent compte récolter jusqu'à 1,1 million de quintaux, ce que l'on n'a pas vu depuis plusieurs années, disent les observateurs locaux. La wilaya de Constantine également doit confirmer qu'elle est une bonne région agricole particulièrement en céréaliculture. A Médéa où la campagne moissons-battage a débuté le 1er juin, la récolte s'annonce prometteuse avec des prévisions de l'ordre de 2 millions de quintaux (toutes céréales confondues). Dans la wilaya de Sétif, les estimations de récoltes attendues sont de 2,5 millions de quintaux de céréales. A Souk Ahras, on attend une récolte d'un million de quintaux de céréales. A Saida, la récolte céréalière globale prévisionnelle est de l'ordre de 1,8 million de quintaux avec rendement moyen de 16 quintaux à l'hectare. La wilaya de Sidi Bel Abbès pourrait moissonner une production de 800.000 à 1 million de quintaux, à peu près la même quantité est prévue à Aïn Defla. La wilaya de Mascara va enregistrer cette année une production céréalière dépassant de loin celles des précédentes années, estimée à 1,804 million de quintaux, toutes variétés confondues. Selon les estimations des services concernés, la production céréalière atteindrait quelque 630.000 quintaux, toutes spéculations confondues, dans la wilaya de Mostaganem. Une récolte estimée à 35.700 quintaux de céréales est attendue Dans la wilaya de Ghardaïa. La wilaya de Béjaïa, qui n'a pas une vocation céréalière, estime ses récoltes à 108 000 quintaux contre 74 000 quintaux l'an dernier, Au total, on table sur une production nationale de l'ordre de 40 millions de quintaux cette année. Une augmentation positive comparée à l'année précédente ou la production a tourné autour de 17 millions de quintaux. Malheureusement, il faut compter avec les risques d'incendies de récoltes, comme à Tébessa où 500 hectares de blé ont été touchés par le feu et à Tiaret (200 ha). Le feu est dû, dit-on, à des étincelles survenues dans des moissonneuses-batteuses. D'une façon générale, les dégâts sont limités grâce au plan anti-feu mis en place par la Protection civile, opérationnel depuis le début du mois. Autre risque : les orages accompagnés de grêle qui peuvent détruire des hectares de récoltes. Les dispositions prises par l'Etat ont incité les céréaliculteurs à amener leur production aux points de collecte des coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) : prix avantageux (le blé dur, 4500 DA par quintal et le blé tendre, 3500 DA par quintal), règlement rapide de la vente, moins de formalités administratives. Le marché parallèle et les spéculateurs en ont pris un coup. En amont, l'application du système d'irrigation mis en place par les producteurs et préconisé par les techniciens de l'agriculture a suppléé au manque d'eau. En fait, on parle beaucoup de la bonne pluviosité, mais le lien entre l'insuffisance pluviométrique et la faiblesse des rendements n'est pas automatique. Selon des études effectuées sur des régions céréalières, il y a parfois des différences de rendement entre des exploitations voisines qui reçoivent les mêmes quantités de pluies. Ces études montrent que c'est le respect de l'itinéraire technique de culture qui est déterminant et entraîne de bons rendements, en plus du respect des dates les plus opportunes pour les labours et pour les semailles. Cette saison a confirmé qu'en dehors d'une bonne pluviosité, tout dépend de la disponibilité des engrais, des semences, des moissonneuses batteuses, du soutien multiforme de l'Etat accordé à la céréaliculture. .