Le ministre algérien des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a insisté sur la conjugaison des efforts par un travail commun des pays arabes, afin de maitriser l'utilisation des ressources en eau. Le ministre algérien des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a insisté sur la conjugaison des efforts par un travail commun des pays arabes, afin de maitriser l'utilisation des ressources en eau. L'eau se fait de plus en plus rare dans les pays arabes. Cette question préoccupe au plus haut point ces derniers qui se sont réunis, hier, à Alger dans le cadre du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau pour étudier les voies et moyens pour dépasser le stade de stress hydrique. Dans son discours d'ouverture des travaux de la 1e session de ce nouvel instrument, le ministre algérien des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal a particulièrement insisté sur la conjugaison des efforts par un travail commun des pays arabes, notamment en cette période particulière pour maitriser l'utilisation des ressources en eau. Il a qualifié la naissance du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau d' « étape historique et un changement important des politiques visant à affronter les defis que pose la problématique de l'eau dans les pays arabes. Selon lui, cet instrument «permet de dépasser la décision unilatérale, source de faiblesse des pays arabes, pour une décision commune dans l'élaboration d'une même stratégie dans le but d'assurer la sécurité en ressources hydriques des pays arabes". Abdelmalek Sellal a réitéré l'engagement de l'Algérie de mettre tous les moyens pour atteindre ce but, rappelant que notre pays a placé le problème de l'eau comme l'une de ses priorités et rappelle également les grands projets, dans le cadre de l'investissement public, lancés par notre pays durant les dernières décades dans ce domaines et qui ont commencé à donner leurs fruits. Le ministre des Ressources en eau a mis en exergue le fait que la réunion des ministres arabes des Ressources en eau se tient dans une période particulièrement mouvementée du fait des changerents climatiques et des mutations que connaît le monde, insistant une nouvelle fois sur le travail commun pour mettre en œuvre la philosophie du développemen durable dans notre action environnementale et des ressources naturelles. Il rappelle, dans ce cadre, l'expérience commune positive des Algériens, Tunisiens et Libyens concernant la nappe albienne du Sahara oriental, la qualifiant d'«expérience d'avant-garde dans la coopération entre frères », dont les rétombées sur nos pays, dans tous les domaines, sont importants. Sur le plan international, il estime que le travail commun arabe sera d'un grand apport pour la défense des positions arabes aux plans régional et international, se référant à la participation honorable des pays arabes au 5e Forum international, des eaux à Istambul qui en est le meuilleur exemple, a-t-il affirmé, estimant que la question de l'eau est l'affaire de tous, invitant tous les concernés par cette problématique à participer et soutenir tous les projets de mise en œuvre des programmes et plans ayant trait à la question de l'eau. Loïc Fauchan, président du Conseil Mondial de l'Eau «L'eau est une ressource rare» Le président du Conseil Mondial de l'eau a exprimé sa satisfaction de « travailler avec les pays arabes » Ce travail en commun concerne, explique-t-il « la question de la pollution, du gaspillage de l'eau et de la manière de mieux la gérer et cela dans la perspective des prochaines générations.» L'eau, dit-il, « est aujourd'hui une ressource rare et les besoins diffèrent d'un pays à un autre et d'une région à une autre ». Les pays les plus affectés par cette rareté sont, selon lui, « les pays du Proche-Orient et le triangle de la soif qui s'étend du Pakistan à la Somalie ». Il a exprimé sa satisatifaction pour la « politique harmonieuse de diversification des ressources en eau développée par le gouvernement algérien » Il loue dans ce cadre, « les efforts significatifs des autorités pour mieux gérer les réseaux en eau ». Sur la question du pillage des eaux arabes par l'Etat d'Israël, Loïc Fauchan, explique que le problème existe depuis les années cinquante et exprime la disponibilité de son organisation à faciliter le dialogue entre tous les Etats, se référant à l'exemple de celui sur la problématique de l'eau entre la Syrie, l'Irak et la Turquie. Khalifa E. El Mansoor, délégué de Bahrein «Une expérience pilote exemplaire» Le représentant de l'Etat de Bahrein a souhaité que les travaux du Conseil des ministres arabes de l'eau débouchent « sur une stratégie claire des pays arabes » sur la question de l'eau. Il estime que ce cadre est un « espace adéquat pour la coopération interarabe ». Il qualifie l'expérience du partage des eaux du bassin du sahara oriental entre l'Algérie, la Tunisie et la Libye « d'expérience pilote ». Concernant la question du pillage des eaux arabes par Israël, il estime que les pays doivent travailler en commun sur cette problématique et invite la Syrie et la Palestine à agir pour se réapproprier les ressources en eau qui leur appartiennent. Amr Moussa, Sg de la Ligue Arabe «L'expérience algérienne est à suivre» Le Sg de la Ligue Arabe, Amr Moussa a qualifié le Conseil des ministres arabes des Ressources en eau d' « étape importante dans le travail commun arabe ». Dans ce cadre, il invite les ministres et les compétences arabes à profiter de cet espace pour atteindre l'autosuffisance en ressources hydriques. Comme il les invite à prendre comme exemple l'expérience des Algériens, Tunisiens et Libyens concernant le partage des eaux du bassin du sahara oriental. Par ailleurs, il invite la Syrie, le Liban et la Palestine à entreprendre des actions visant à récupérer les eaux détournées par l'Etat d'Israël, comme il invite également les pays arabes à coopérer avec le Conseil mondial de l'eau auquel il demande de mettre en œuvre des actions pour résoudre les conflits surgis entre certains pays ayant pour origine à la problématiquue de l'eau. Par ailleurs, il a déclaré que le problème de la Palestine, qui n'est pas seulement celui de l'eau, concerne tous les Etats Arabes. Le ministre fait le point «Les ministres arabes des Ressources en eau sont devenus plus importants que les ministres arabes de la Défense», a souligné Djamel-Edddine Djaballah, responsable au sein de la Ligue arabe et chargé de la question des ressources en eau, au cours d'un point de presse tenu hier, en marge de la réunion du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau. La sécurité des ressources hydriques des Etats arabes «est une partie de la sécurité de la nation arabe», a-t-il souligné, affirmant que toutes les questions intéressant la sécurité de la nation arabe seront prises en charge par le comité exécutif du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau, tant il est vrai que 60% des ressources hydriques des pays arabes sont tirés hors des frontières des Etats arabes. Il faut s'attendre selon l'orateur à ce que les Etats arabes affrontent de grandes difficultés dans les prochaines années. Pour Abdelmalek Sellal, qui aura à présider durant les deux prochaines années, le Conseil des ministres arabe des Ressources en eau «la question de l'eau est très importante et complexe». A cette problématique, s'ajoutent poursuit, le ministre «des problèmes d'ordre politique créés par les pays voisins des pays arabes. C'est pour cette raison qu'il a été décidé de créer le Conseil des ministres arabes des Ressources en eau qui est un cadre de coopération et de solidarité interarabe», a ajouté Abdelmalek Sellal. Quant à l'ordre du jour, tel que décliné par le président du comité exécutif du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau, il s'est résumé en 15 points. 11 ministres arabes ont pris part aux travaux. Les autres pays ont délégué de hauts responsables, tandis que les les Comores et la Somalie se sont abstenus pour des raisons évidentes. La 2è session du conseil se tiendra, au courant du mois de juillet 2010, dans un pays qui reste à déterminer. Les résolutions adoptées par le Conseil des ministres arabes des Ressources en eau, s'articulent autour de sept axes traitant de la problématique des eaux dans les Etats arabes, mettant en exergue l'exemple de coopération interarabe algéro-tuniso-libyenne sur le bassin du Sahara oriental. Il a été décidé d'instituer une Journée arabe de l'eau qui se tiendra le 3 mars de chaque année. L'eau se fait de plus en plus rare dans les pays arabes. Cette question préoccupe au plus haut point ces derniers qui se sont réunis, hier, à Alger dans le cadre du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau pour étudier les voies et moyens pour dépasser le stade de stress hydrique. Dans son discours d'ouverture des travaux de la 1e session de ce nouvel instrument, le ministre algérien des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal a particulièrement insisté sur la conjugaison des efforts par un travail commun des pays arabes, notamment en cette période particulière pour maitriser l'utilisation des ressources en eau. Il a qualifié la naissance du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau d' « étape historique et un changement important des politiques visant à affronter les defis que pose la problématique de l'eau dans les pays arabes. Selon lui, cet instrument «permet de dépasser la décision unilatérale, source de faiblesse des pays arabes, pour une décision commune dans l'élaboration d'une même stratégie dans le but d'assurer la sécurité en ressources hydriques des pays arabes". Abdelmalek Sellal a réitéré l'engagement de l'Algérie de mettre tous les moyens pour atteindre ce but, rappelant que notre pays a placé le problème de l'eau comme l'une de ses priorités et rappelle également les grands projets, dans le cadre de l'investissement public, lancés par notre pays durant les dernières décades dans ce domaines et qui ont commencé à donner leurs fruits. Le ministre des Ressources en eau a mis en exergue le fait que la réunion des ministres arabes des Ressources en eau se tient dans une période particulièrement mouvementée du fait des changerents climatiques et des mutations que connaît le monde, insistant une nouvelle fois sur le travail commun pour mettre en œuvre la philosophie du développemen durable dans notre action environnementale et des ressources naturelles. Il rappelle, dans ce cadre, l'expérience commune positive des Algériens, Tunisiens et Libyens concernant la nappe albienne du Sahara oriental, la qualifiant d'«expérience d'avant-garde dans la coopération entre frères », dont les rétombées sur nos pays, dans tous les domaines, sont importants. Sur le plan international, il estime que le travail commun arabe sera d'un grand apport pour la défense des positions arabes aux plans régional et international, se référant à la participation honorable des pays arabes au 5e Forum international, des eaux à Istambul qui en est le meuilleur exemple, a-t-il affirmé, estimant que la question de l'eau est l'affaire de tous, invitant tous les concernés par cette problématique à participer et soutenir tous les projets de mise en œuvre des programmes et plans ayant trait à la question de l'eau. Loïc Fauchan, président du Conseil Mondial de l'Eau «L'eau est une ressource rare» Le président du Conseil Mondial de l'eau a exprimé sa satisfaction de « travailler avec les pays arabes » Ce travail en commun concerne, explique-t-il « la question de la pollution, du gaspillage de l'eau et de la manière de mieux la gérer et cela dans la perspective des prochaines générations.» L'eau, dit-il, « est aujourd'hui une ressource rare et les besoins diffèrent d'un pays à un autre et d'une région à une autre ». Les pays les plus affectés par cette rareté sont, selon lui, « les pays du Proche-Orient et le triangle de la soif qui s'étend du Pakistan à la Somalie ». Il a exprimé sa satisatifaction pour la « politique harmonieuse de diversification des ressources en eau développée par le gouvernement algérien » Il loue dans ce cadre, « les efforts significatifs des autorités pour mieux gérer les réseaux en eau ». Sur la question du pillage des eaux arabes par l'Etat d'Israël, Loïc Fauchan, explique que le problème existe depuis les années cinquante et exprime la disponibilité de son organisation à faciliter le dialogue entre tous les Etats, se référant à l'exemple de celui sur la problématique de l'eau entre la Syrie, l'Irak et la Turquie. Khalifa E. El Mansoor, délégué de Bahrein «Une expérience pilote exemplaire» Le représentant de l'Etat de Bahrein a souhaité que les travaux du Conseil des ministres arabes de l'eau débouchent « sur une stratégie claire des pays arabes » sur la question de l'eau. Il estime que ce cadre est un « espace adéquat pour la coopération interarabe ». Il qualifie l'expérience du partage des eaux du bassin du sahara oriental entre l'Algérie, la Tunisie et la Libye « d'expérience pilote ». Concernant la question du pillage des eaux arabes par Israël, il estime que les pays doivent travailler en commun sur cette problématique et invite la Syrie et la Palestine à agir pour se réapproprier les ressources en eau qui leur appartiennent. Amr Moussa, Sg de la Ligue Arabe «L'expérience algérienne est à suivre» Le Sg de la Ligue Arabe, Amr Moussa a qualifié le Conseil des ministres arabes des Ressources en eau d' « étape importante dans le travail commun arabe ». Dans ce cadre, il invite les ministres et les compétences arabes à profiter de cet espace pour atteindre l'autosuffisance en ressources hydriques. Comme il les invite à prendre comme exemple l'expérience des Algériens, Tunisiens et Libyens concernant le partage des eaux du bassin du sahara oriental. Par ailleurs, il invite la Syrie, le Liban et la Palestine à entreprendre des actions visant à récupérer les eaux détournées par l'Etat d'Israël, comme il invite également les pays arabes à coopérer avec le Conseil mondial de l'eau auquel il demande de mettre en œuvre des actions pour résoudre les conflits surgis entre certains pays ayant pour origine à la problématiquue de l'eau. Par ailleurs, il a déclaré que le problème de la Palestine, qui n'est pas seulement celui de l'eau, concerne tous les Etats Arabes. Le ministre fait le point «Les ministres arabes des Ressources en eau sont devenus plus importants que les ministres arabes de la Défense», a souligné Djamel-Edddine Djaballah, responsable au sein de la Ligue arabe et chargé de la question des ressources en eau, au cours d'un point de presse tenu hier, en marge de la réunion du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau. La sécurité des ressources hydriques des Etats arabes «est une partie de la sécurité de la nation arabe», a-t-il souligné, affirmant que toutes les questions intéressant la sécurité de la nation arabe seront prises en charge par le comité exécutif du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau, tant il est vrai que 60% des ressources hydriques des pays arabes sont tirés hors des frontières des Etats arabes. Il faut s'attendre selon l'orateur à ce que les Etats arabes affrontent de grandes difficultés dans les prochaines années. Pour Abdelmalek Sellal, qui aura à présider durant les deux prochaines années, le Conseil des ministres arabe des Ressources en eau «la question de l'eau est très importante et complexe». A cette problématique, s'ajoutent poursuit, le ministre «des problèmes d'ordre politique créés par les pays voisins des pays arabes. C'est pour cette raison qu'il a été décidé de créer le Conseil des ministres arabes des Ressources en eau qui est un cadre de coopération et de solidarité interarabe», a ajouté Abdelmalek Sellal. Quant à l'ordre du jour, tel que décliné par le président du comité exécutif du Conseil des ministres arabes des Ressources en eau, il s'est résumé en 15 points. 11 ministres arabes ont pris part aux travaux. Les autres pays ont délégué de hauts responsables, tandis que les les Comores et la Somalie se sont abstenus pour des raisons évidentes. La 2è session du conseil se tiendra, au courant du mois de juillet 2010, dans un pays qui reste à déterminer. Les résolutions adoptées par le Conseil des ministres arabes des Ressources en eau, s'articulent autour de sept axes traitant de la problématique des eaux dans les Etats arabes, mettant en exergue l'exemple de coopération interarabe algéro-tuniso-libyenne sur le bassin du Sahara oriental. Il a été décidé d'instituer une Journée arabe de l'eau qui se tiendra le 3 mars de chaque année.