Organisé par le Haut Commissariat à l'amazighité, la ville de Sétif a abrité du 29 juin au 1er juillet courant, le premier colloque, ayant pour thème «L'intellectuel et l'identité nationale». Les travaux de cette rencontre, qui se sont déroulés au niveau de la salle des actes du Musée de la ville a drainé une foule nombreuse, des jeunes universitaires pour la plupart. Une dizaine de conférences étaient au programme dont une grande partie consacrée à l'intellectuel algérien et à sa vision sur la problématique de l'identité nationale. Organisé par le Haut Commissariat à l'amazighité, la ville de Sétif a abrité du 29 juin au 1er juillet courant, le premier colloque, ayant pour thème «L'intellectuel et l'identité nationale». Les travaux de cette rencontre, qui se sont déroulés au niveau de la salle des actes du Musée de la ville a drainé une foule nombreuse, des jeunes universitaires pour la plupart. Une dizaine de conférences étaient au programme dont une grande partie consacrée à l'intellectuel algérien et à sa vision sur la problématique de l'identité nationale. Inscrit dans le cadre du programme de l'année en cour du HCA, le colloque a essayé à travers les différents intervenants, de cerner la dimension amazighe de l'Algérie, en définissant la thématique d'approche à travers un dénominateur commun, à savoir l'amazighité, l'islamité et l'arabité. Les conférences qui étaient présentées dans les trois langues (tamazight, arabe, français) ont suscité parfois des débats passionnés qui ont obligés les organisateurs à prolonger l'horaire initialement imparti afin de répondre aux vœux de tout le monde. Sous le thème ''l'Etat nation et l'identité nationale'' le Dr Temaghoult de l'université de Batna, a mis en relief le rôle joué par l'intellectuel pour défendre la langue tamazight, surtout aprés sa constitutionalisation en tant que langue nationale. Mme Louisa Ait Ouali abondera à peu pres dans le même sens lorqu'elle présentera son intervention sur l'intelectuel et l'identité nationale dans l'œuvre de Mouloud Mammeri. Pour mieux expliquer la vision de l'auteur de La colline oubliée, elle s'étalera longuement sur les traditions, les us et coutumes berbères, pour aboutir à une sorte de synthèse sur la reconstitution identitaire de l'Algérie. ''Tamazight identité en sursis'' est le thème de la communication présenté par M. Merouani enseignant à l'université de Bordj Bou-Araridj. L'orateur tout en posant la question du pourquoi rechercher une identité si celle ci n'est pas perdue, poussera sa logique dans une diatribe linguistique jusqu'à affirmer que l'identité est avant tout une façon de penser à se libérer de la haine envers les autres qui prétendent être différents de nous et de contribuer à consolider les liens entre les groupes sociaux qui existent et qui cohabitent dans la même société.Si cette identité trouve dans notre pays des difficultés à s'épanouir et s'enrichir dira -t-il en guise de conclusion, c'est qu'elle été mise en sursis par ceux qui prêche la haine en vidant la société de ses pensées. La dernière journée (mercredi) a été consacrée à deux interventions avant la lecture des recommandations finales. M. Yacine Ouagni de de l'EPAU d'Alger devait prendre la parole pour aborder le sujet de l'intellectuel algérien face à l'identité culturelle ou la conscience critique au service de la conscience spontannée. Il s'agira dans cette intervention du processus d'intégration et du besoin d'expression chez l'intellectuel dans le langage de la construction identitaire. Le Dr Mouloud Lounaoussi de Tizi-Ouzou parlera quant à lui, de l'intelectuel ou l'opposant de l'ordre établi.C'est toute la problèmatique du combat menée par l'intellectuel algérien face à l'ordre établi, qui est mis en relief, pour démontrer toutes les difficultés rencontrées par ce dernier dans le souci de réabiliter et de rétablir les vérités identitaires. Les recommandations de cette importante rencontre, seront consignées dans un rapport spécialement rédigé à cet effet et seront mis à la disposition des utilisateurs au niveau de l'institution. Inscrit dans le cadre du programme de l'année en cour du HCA, le colloque a essayé à travers les différents intervenants, de cerner la dimension amazighe de l'Algérie, en définissant la thématique d'approche à travers un dénominateur commun, à savoir l'amazighité, l'islamité et l'arabité. Les conférences qui étaient présentées dans les trois langues (tamazight, arabe, français) ont suscité parfois des débats passionnés qui ont obligés les organisateurs à prolonger l'horaire initialement imparti afin de répondre aux vœux de tout le monde. Sous le thème ''l'Etat nation et l'identité nationale'' le Dr Temaghoult de l'université de Batna, a mis en relief le rôle joué par l'intellectuel pour défendre la langue tamazight, surtout aprés sa constitutionalisation en tant que langue nationale. Mme Louisa Ait Ouali abondera à peu pres dans le même sens lorqu'elle présentera son intervention sur l'intelectuel et l'identité nationale dans l'œuvre de Mouloud Mammeri. Pour mieux expliquer la vision de l'auteur de La colline oubliée, elle s'étalera longuement sur les traditions, les us et coutumes berbères, pour aboutir à une sorte de synthèse sur la reconstitution identitaire de l'Algérie. ''Tamazight identité en sursis'' est le thème de la communication présenté par M. Merouani enseignant à l'université de Bordj Bou-Araridj. L'orateur tout en posant la question du pourquoi rechercher une identité si celle ci n'est pas perdue, poussera sa logique dans une diatribe linguistique jusqu'à affirmer que l'identité est avant tout une façon de penser à se libérer de la haine envers les autres qui prétendent être différents de nous et de contribuer à consolider les liens entre les groupes sociaux qui existent et qui cohabitent dans la même société.Si cette identité trouve dans notre pays des difficultés à s'épanouir et s'enrichir dira -t-il en guise de conclusion, c'est qu'elle été mise en sursis par ceux qui prêche la haine en vidant la société de ses pensées. La dernière journée (mercredi) a été consacrée à deux interventions avant la lecture des recommandations finales. M. Yacine Ouagni de de l'EPAU d'Alger devait prendre la parole pour aborder le sujet de l'intellectuel algérien face à l'identité culturelle ou la conscience critique au service de la conscience spontannée. Il s'agira dans cette intervention du processus d'intégration et du besoin d'expression chez l'intellectuel dans le langage de la construction identitaire. Le Dr Mouloud Lounaoussi de Tizi-Ouzou parlera quant à lui, de l'intelectuel ou l'opposant de l'ordre établi.C'est toute la problèmatique du combat menée par l'intellectuel algérien face à l'ordre établi, qui est mis en relief, pour démontrer toutes les difficultés rencontrées par ce dernier dans le souci de réabiliter et de rétablir les vérités identitaires. Les recommandations de cette importante rencontre, seront consignées dans un rapport spécialement rédigé à cet effet et seront mis à la disposition des utilisateurs au niveau de l'institution.