Une enzyme "MMP12" connue pour jouer un rôle clé dans le développement de l'emphysème sert aussi comme première ligne de défense contre les infections bactériennes pulmonaires, révèle une étude publiée, mercredi dernier, dans la revue scientifique britannique Nature. Selon la revue qui publie en ligne ces travaux conduits par des chercheurs américains, un segment de l'enzyme MMP12 s'avère un puissant antimicrobien. Les chercheurs vont tester ses capacités à tuer virus et champignons. La MMP12, appelée également élastase du macrophage, appartient à la famille d'enzymes des "métalloprotéases" (ou "métalloprotéinases"). Capable de dégrader des fibres élastiques ("élastine"), cette enzyme est liée à des pathologies comme l'emphysème pulmonaire. L'enzyme MMP12 est naturellement produite par des cellules immunitaires, les macrophages, véritables "nettoyeurs", qui patrouillent dans le corps et ingurgitent débris cellulaires et agents pathogènes. Selon l'étude, les macrophages peuvent aussi utiliser l'enzyme MMP12 pour tuer directement les bactéries absorbées. Jusque-là, on pensait que les enzymes métalloprotéases, fonctionnaient exclusivement à l'extérieur des cellules. Ainsi, l'enzyme MMP12 s'ajoute à l'arsenal connu des macrophages pour détruire les microbes envahisseurs. L'activité antimicrobienne de la MMP12 se situe sur l'extrémité de la protéine, dans une zone différente de celle qui est impliquée dans le remodelage (ou dégradation) des tissus. Cette petite portion de l'enzyme (baptisée "KDEK") paraît agir en s'accolant à la membrane protectrice de la bactérie pour la déchirer et provoquer sa mort. Elle est notamment efficace contre les bactéries dites à Gram positif (staphylocoque doré, pneumocoque...) et négatif (méningocoque...). Cette petite portion protéine "KDEK" est unique dans la nature, sur le plan structurel notamment, notent les chercheurs. APS Une enzyme "MMP12" connue pour jouer un rôle clé dans le développement de l'emphysème sert aussi comme première ligne de défense contre les infections bactériennes pulmonaires, révèle une étude publiée, mercredi dernier, dans la revue scientifique britannique Nature. Selon la revue qui publie en ligne ces travaux conduits par des chercheurs américains, un segment de l'enzyme MMP12 s'avère un puissant antimicrobien. Les chercheurs vont tester ses capacités à tuer virus et champignons. La MMP12, appelée également élastase du macrophage, appartient à la famille d'enzymes des "métalloprotéases" (ou "métalloprotéinases"). Capable de dégrader des fibres élastiques ("élastine"), cette enzyme est liée à des pathologies comme l'emphysème pulmonaire. L'enzyme MMP12 est naturellement produite par des cellules immunitaires, les macrophages, véritables "nettoyeurs", qui patrouillent dans le corps et ingurgitent débris cellulaires et agents pathogènes. Selon l'étude, les macrophages peuvent aussi utiliser l'enzyme MMP12 pour tuer directement les bactéries absorbées. Jusque-là, on pensait que les enzymes métalloprotéases, fonctionnaient exclusivement à l'extérieur des cellules. Ainsi, l'enzyme MMP12 s'ajoute à l'arsenal connu des macrophages pour détruire les microbes envahisseurs. L'activité antimicrobienne de la MMP12 se situe sur l'extrémité de la protéine, dans une zone différente de celle qui est impliquée dans le remodelage (ou dégradation) des tissus. Cette petite portion de l'enzyme (baptisée "KDEK") paraît agir en s'accolant à la membrane protectrice de la bactérie pour la déchirer et provoquer sa mort. Elle est notamment efficace contre les bactéries dites à Gram positif (staphylocoque doré, pneumocoque...) et négatif (méningocoque...). Cette petite portion protéine "KDEK" est unique dans la nature, sur le plan structurel notamment, notent les chercheurs. APS