La découverte des propriétés antimicrobiennes originales d'une variété de globules blancs, capables de distinguer les infections dues à des virus de celles dues à d'autres microbes, pourrait, à terme, servir au développement de nouveaux vaccins, selon des travaux français. L'équipe du Dr Olivier Lantz (Inserm/Institut Curie, Paris) qui a découvert, en 2003, ces cellules de défense de d'organisme, les "lymphocytes MAIT", montre dans un article publié, dimanche dernier en ligne par la revue spécialisée Nature Immunology, que ces lymphocytes particuliers savent faire la distinction entre les infections dues aux virus et celles dues à d'autres microbes. Il s'agit de la première identification d'un sous-groupe de lymphocytes T sachant reconnaître les cellules selon les types d'infection qui les touchent. Ils sont activés lors d'infections provoquées par une grande variété de bactéries (staphylocoque pseudomonas, bacille tuberculeux...) et de champignons (Candida albicans..), mais pas s'il s'agit de virus. Chez des patients atteints de tuberculose ou d'autres maladies infectieuses bactériennes, leur nombre est réduit dans le sang, mais amplifié au site de l'infection. Ces lymphocytes MAIT (Mucosal-Associated Invariant T cells) très abondants dans l'organisme, se trouvent dans le sang, au niveau de la muqueuse intestinale et des ganglions lymphatiques de l'intestin. "Comme ils sont, en revanche, peu nombreux dans le sang du cordon ombilical, nous pensons qu'ils se multiplient tout de suite après la naissance au contact des microbes hôtes naturels de l'organisme et acquièrent à ce moment-là leurs caractéristiques fonctionnelles particulières", selon le Dr Lantz. Leur stimulation pourrait être mise à profit dans le développement de nouveaux vaccins, selon les chercheurs. Autre perspective d'étude : rechercher si des déficits et des anomalies de ces lymphocytes sont à l'origine d'une plus grande vulnérabilité aux infections. La découverte des propriétés antimicrobiennes originales d'une variété de globules blancs, capables de distinguer les infections dues à des virus de celles dues à d'autres microbes, pourrait, à terme, servir au développement de nouveaux vaccins, selon des travaux français. L'équipe du Dr Olivier Lantz (Inserm/Institut Curie, Paris) qui a découvert, en 2003, ces cellules de défense de d'organisme, les "lymphocytes MAIT", montre dans un article publié, dimanche dernier en ligne par la revue spécialisée Nature Immunology, que ces lymphocytes particuliers savent faire la distinction entre les infections dues aux virus et celles dues à d'autres microbes. Il s'agit de la première identification d'un sous-groupe de lymphocytes T sachant reconnaître les cellules selon les types d'infection qui les touchent. Ils sont activés lors d'infections provoquées par une grande variété de bactéries (staphylocoque pseudomonas, bacille tuberculeux...) et de champignons (Candida albicans..), mais pas s'il s'agit de virus. Chez des patients atteints de tuberculose ou d'autres maladies infectieuses bactériennes, leur nombre est réduit dans le sang, mais amplifié au site de l'infection. Ces lymphocytes MAIT (Mucosal-Associated Invariant T cells) très abondants dans l'organisme, se trouvent dans le sang, au niveau de la muqueuse intestinale et des ganglions lymphatiques de l'intestin. "Comme ils sont, en revanche, peu nombreux dans le sang du cordon ombilical, nous pensons qu'ils se multiplient tout de suite après la naissance au contact des microbes hôtes naturels de l'organisme et acquièrent à ce moment-là leurs caractéristiques fonctionnelles particulières", selon le Dr Lantz. Leur stimulation pourrait être mise à profit dans le développement de nouveaux vaccins, selon les chercheurs. Autre perspective d'étude : rechercher si des déficits et des anomalies de ces lymphocytes sont à l'origine d'une plus grande vulnérabilité aux infections.