Dans une déclaration à la presse en marge de la célébration par le ministère des Affaires étrangères de la fête de l'indépendance et de la jeunesse, samedi à Alger, le premier responsable du secteur Mourad Medelci, a abordé la question de la transformation de la Commission de l'Union africaine (UA). «La volonté d'aller vers une intégration plus forte s'est imposée», a affirmé Mourad Medelci Commentant la décision, il relève que «les conditions dans lesquelles cette intégration doit s'inscrire dans les faits exigent de nous pas seulement de la volonté mais de la perspicacité car c'est une décision d'une grande portée politique pour l'ensemble du continent». Mais, nuance le ministre des Affaires étrangères, la transformation de la Commission de l'Union africaine (UA) en Autorité doit se faire dans un «consensus global» et dans le «respect le plus strict» de la souveraineté de chacun des Etats membres, soulignant que «chaque pays s'est exprimé clairement sur la question de la souveraineté nationale, nous ne souhaitons pas que la souveraineté d'aucun pays soit remise en cause». Relevant les avantages et les profits sur tous les plans que cette autorité offrira au continent africain, le chef de la diplomatie algérienne a assuré que «l'intégration permettra d'améliorer la coordination» entre les pays membres de l'UA, et que, selon lui, «ceci est extrêmement important». Il constate que ce qui a été enregistré à Tripoli «constitue une avancée par rapport à la décision de principe, prise à Addis-Abeba en février 2009, et qui transforme la commission en Autorité». A Syrte, a-t-il expliqué, «un contenu plus précis», a été donné à l'organisation de l'Autorité avec, en particulier, un président de l'Autorité et dix secrétariats, dont chacun prendra en charge «des volets importants pour relever des défis», d'ordre, a-t-il poursuivi, «politiques, sécuritaires, économiques et sociaux, mais aussi écologiques et environnementaux». Anticipant sur les difficultés qui peuvent surgir car impliquant «une modification de l'acte constitutif de création de l'UA», Mourad Medelci assure que dans les prochaines semaines, les pays membres de l'UA «auront la possibilité de travailler sur la base d'un document qui, une fois approuvé, permettra à chacun des pays de se mettre à la ratification s'il le souhaite», estimant qu'il faut attendre que la commission «digère un peu les débats pour que nous puissions, dans les prochaines semaines, aboutir à un dossier commun à l'ensemble des pays africains leur permettant d'engager, chacun comme il le souhaite, et en fonction des règles constitutionnelles qui sont les siennes, le processus de ratification qui peut demander quelques mois», a conclu le ministre. Dans une déclaration à la presse en marge de la célébration par le ministère des Affaires étrangères de la fête de l'indépendance et de la jeunesse, samedi à Alger, le premier responsable du secteur Mourad Medelci, a abordé la question de la transformation de la Commission de l'Union africaine (UA). «La volonté d'aller vers une intégration plus forte s'est imposée», a affirmé Mourad Medelci Commentant la décision, il relève que «les conditions dans lesquelles cette intégration doit s'inscrire dans les faits exigent de nous pas seulement de la volonté mais de la perspicacité car c'est une décision d'une grande portée politique pour l'ensemble du continent». Mais, nuance le ministre des Affaires étrangères, la transformation de la Commission de l'Union africaine (UA) en Autorité doit se faire dans un «consensus global» et dans le «respect le plus strict» de la souveraineté de chacun des Etats membres, soulignant que «chaque pays s'est exprimé clairement sur la question de la souveraineté nationale, nous ne souhaitons pas que la souveraineté d'aucun pays soit remise en cause». Relevant les avantages et les profits sur tous les plans que cette autorité offrira au continent africain, le chef de la diplomatie algérienne a assuré que «l'intégration permettra d'améliorer la coordination» entre les pays membres de l'UA, et que, selon lui, «ceci est extrêmement important». Il constate que ce qui a été enregistré à Tripoli «constitue une avancée par rapport à la décision de principe, prise à Addis-Abeba en février 2009, et qui transforme la commission en Autorité». A Syrte, a-t-il expliqué, «un contenu plus précis», a été donné à l'organisation de l'Autorité avec, en particulier, un président de l'Autorité et dix secrétariats, dont chacun prendra en charge «des volets importants pour relever des défis», d'ordre, a-t-il poursuivi, «politiques, sécuritaires, économiques et sociaux, mais aussi écologiques et environnementaux». Anticipant sur les difficultés qui peuvent surgir car impliquant «une modification de l'acte constitutif de création de l'UA», Mourad Medelci assure que dans les prochaines semaines, les pays membres de l'UA «auront la possibilité de travailler sur la base d'un document qui, une fois approuvé, permettra à chacun des pays de se mettre à la ratification s'il le souhaite», estimant qu'il faut attendre que la commission «digère un peu les débats pour que nous puissions, dans les prochaines semaines, aboutir à un dossier commun à l'ensemble des pays africains leur permettant d'engager, chacun comme il le souhaite, et en fonction des règles constitutionnelles qui sont les siennes, le processus de ratification qui peut demander quelques mois», a conclu le ministre.