Une très large délégation composée d'artistes et hommes de lettres est venue, samedi dernier, du Burkina Faso pour participer au 2e Festival Panafricain. Les invités de cette manifestion culturelle témoigneront de l'art burkinabé à travers de nombreuses et diverses représentations. Une très large délégation composée d'artistes et hommes de lettres est venue, samedi dernier, du Burkina Faso pour participer au 2e Festival Panafricain. Les invités de cette manifestion culturelle témoigneront de l'art burkinabé à travers de nombreuses et diverses représentations. Le Burkina Faso, pays des hommes intègres, également appelé Burkina, est un pays d‘Afrique de l‘Ouest sans accès à la mer, entouré du Mali au nord, du Niger à l‘est, du Bénin au sud-est, du Togo et du Ghana au sud et de la Côte d‘Ivoire au sud-ouest. Ses habitants sont les Burkinabé. La capitale est Ouagadougou, située au centre du pays. Le Burkina Faso est membre de l‘Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l‘Afrique de l‘Ouest (CEDEAO). Depuis janvier 2008, le Burkina Faso fait partie pour deux ans du Conseil de sécurité des Nations unies en tant que membre non permanent. Arts plastiques Tous les deux ans, les années paires, la capitale du Burkina Faso se transforme en vitrine de l‘artisanat africain. Les différentes organisations de salon attirent des milliers d‘exposants venus de toute l‘Afrique, des professionnels ou des collectionneurs débarqués des cinq continents, ainsi qu‘un nombre important de visiteurs. C‘est dire l‘attraction qu‘exerce l‘artisanat africain, dont on peut apprécier ici la richesse et la diversité. Le salon de Ouagadougou se veut la vitrine du savoir-faire des artisans burkinabé, mais aussi de toute l‘Afrique. Exposition folklorique à ses débuts, elle est devenue la vitrine de l‘art africain par excellence. Le salon international, appelé SIAO (Salon International de l‘Artisanat de Ouagadougoua) a beaucoup évolué et s‘adresse en priorité aux professionnels, aux exportateurs, voire aux collectionneurs qui viennent passer commande dans ce gigantesque marché artisanal. En parallèle, il permet aux artisans venus des quatre coins du continent de se rencontrer, d‘échanger leurs techniques de fabrication ou d‘en trouver de nouvelles, plus efficaces. Le SIAO est le plus grand Salon africain où sont exposés divers objets d‘art, de culture et divers représentant l‘art africain. Malgré plusieurs tentatives d‘appropriation de l‘événement par certains pays, ce salon reste le plus important de part le nombre de visiteurs, d‘exposants, de médias et autres. Le Salon International de l‘Artisanat de Ouagadougou est un cadre de promotion des produits de l‘artisanat africain. Les produits et secteurs d‘activité représentés dans ce salon sont : la sculpture sur bronze et sur bois, la maroquinerie, la vannerie, la peinture, le textile-confection, la broderie, la bijouterie, les objets de décoration, la ferronnerie, le tissage, le batik, la poterie céramique, l‘armurerie, le mobilier, l‘artisanat de récupération l‘art de la calebasse, l‘artisanat de services, l‘artisanat de production. Théâtre Le Théâtre du Burkina Faso combine les Burkinabè à la performance colonial influences post-coloniales et les efforts visant à éduquer les populations rurales de produire un théâtre national distinctif. Les cérémonies rituelles de nombreux groupes ethniques du Burkina Faso ont longtemps participé à la danse des masques. Western-style théâtre est devenu commun au cours de l‘époque coloniale, fortement influencée par le théâtre français. Avec l‘indépendance est venue d‘un nouveau style de théâtre inspirée par le théâtre forum visant à informer et divertissante du Burkina Faso les populations rurales. Le théâtre Français du pays, appelé Haute-Volta, a été créé le 1 Mars, 1919. Au cours de la période coloniale, il n‘y a pas de véritable émergence d‘un théâtre national, avec des troupes burkinabé qui se mêlaient à ceux du reste de l‘Afrique de l‘Ouest francophone. Dans les années 1930 et 1940, les étudiants burkinabé étudiaient à l‘Ecole normale William Ponty de Dakar, Sénégal, et ont été fortement influencés par le théâtre occidental contemporain. Dans les années 1950, suite à la nomination de Bernard Cornut-Gentil en tant que Haut Commissaire de l‘Afrique occidentale française, il a été décidé de développer des centres culturels dans les grandes villes de la fédération, et de commencer à organiser la concurrence des festivals de théâtre. Depuis 1971, le théâtre professionnel du Burkina Faso a vu le jour lorsque le gouvernement a créé une Direction de la Culture afin de superviser la gestion des affaires culturelles. En 1990, le dramaturge Jean-Pierre Guingané a fondé Unedo (Union des ensembles dramatiques de Ouagadougou), étape scolaire, pour la formation des acteurs de théâtre. En 1999, Prosper Kampaoré a ouvert un centre de formation théâtrale pour les personnes qui développent des projets de théâtre. Cinéma Le cinéma africain est particulièrement vivant au Burkina Faso. Né d‘une volonté politique, dès l‘indépendance de la Haute-Volta en 1960, il y a eu la volonté de développer un cinéma national dégagé de la domination coloniale, il débute par la création d‘une cellule cinéma au sein du ministère de l‘Information. Celle-ci réalise surtout des documentaires de vulgarisation visant les populations rurales. En 1970, le gouvernement nationalise la distribution et l‘exploitation des films et crée un établissement public, la Sonavoci (Société Nationale Voltaïque du Cinéma, aujourd‘hui dissoute), dont les bénéfices alimentent la promotion de l‘industrie cinématographique. En 1969, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou FESPACO est créé à l‘initiative de cinéphiles. Devenu biennal, il est l‘une des grandes manifestations culturelles de Ouagadougou. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a acquis une renommée internationale. Ses fondateurs n‘en espéraient pas tant : ils voulaient initialement juste faire connaître le cinéma africain aux Africains. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou FESPACO est le plus grand festival africain de cinéma (on dit du festival qu‘il est le Festival de Cannes de l‘Afrique). En 1979, est créé un complexe de studios de production et de tournage, financé par des capitaux privés avec une aide de l‘Etat. Les thèmes du cinéma burkinabé ont évolué peu à peu de la production de films documentaires ou exotiques vers un regard critique sur la société (néo-colonialisme, condition des femmes, corruption etc.) Le succès du cinéma burkinabé ne doit cependant pas masquer les difficultés, financières, commerciales ou juridiques, auxquelles il reste confronté. Littérature La littérature de Burkina Faso a marqué une très grande présence dans les différentes rencontres internationales dans le monde du livre grâce à ces auteurs. A noter que Monique Ilboudo, juriste et femme politique, a remporté le Grand Prix de l‘Imprimerie Nationale du Meilleur Roman en 1992 pour «Le Mal de Peau», et «Le serpent à plumes», en 2001. C‘est la première romancière burkinabé. Joseph Ki-Zerbo (1922 - 2006), grand intellectuel et opposant burkinabé, a largement contribué à l‘émergence d‘études historiques africaines. Premier africain agrégé d‘Histoire à la Sorbonne, le professeur enseigna dans plusieurs universités africaines. Il a été le directeur scientifique des deux volumes de l‘Histoire générale de l‘Afrique, publié par l‘Unesco. Depuis leur publication, ces ouvrages, les premiers volumes d‘histoire coordonnés par un Africain, sont devenus la référence des étudiants africains en histoire. Contraint à l‘exil par le pouvoir révolutionnaire du capitaine Thomas Sankara, il vécut longtemps à Dakar. De retour au Burkina Faso en 1992, il militera contre l‘impunité de l‘assassinat du journaliste Norbert Zongo. Il reste une figure des Indépendances, et de la vie intellectuelle. Il y a aussi Sophie Heidi KAM, la poétesse et dramaturge contemporaine. Elle a été classée deux fois lauréate du Grand Prix National des arts et des lettres à la Semaine Nationale de la Culture (SNC) respectivement en 2000 avec «Sanglots et symphonies» et en 2004, avec «Quêtes», elle s‘essaye aussi au théâtre, dans le cadre du groupe "du Cercle", coordonné par Faustin Keoua Leturmy. Gastronomie Typique d‘Afrique Occidentale, la cuisine burkinabé a pour base une pâte de farine de mil, maïs ou sorgho, accompagnée d‘une sauce. On trouve aussi du riz : le riz sauce, le riz gras, cuisiné avec des légumes et de la viande. Les viandes sont le plus souvent grillées. Les «poulets bicyclettes» ! et les «poulets télévisions» sont la viande la plus populaire. La chèvre, le ragondin, plus rarement le bœuf, figurent aussi au menu. A Ouagadougou, vous trouverez des restaurants internationaux sans difficulté ; au contraire, dans certaines zones particulièrement arides et pauvres du Nord, vous devrez compter sur vos propres victuailles. Dans les boissons on trouve aussi de divers jus de fruits exotiques. Le Burkina Faso, pays des hommes intègres, également appelé Burkina, est un pays d‘Afrique de l‘Ouest sans accès à la mer, entouré du Mali au nord, du Niger à l‘est, du Bénin au sud-est, du Togo et du Ghana au sud et de la Côte d‘Ivoire au sud-ouest. Ses habitants sont les Burkinabé. La capitale est Ouagadougou, située au centre du pays. Le Burkina Faso est membre de l‘Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l‘Afrique de l‘Ouest (CEDEAO). Depuis janvier 2008, le Burkina Faso fait partie pour deux ans du Conseil de sécurité des Nations unies en tant que membre non permanent. Arts plastiques Tous les deux ans, les années paires, la capitale du Burkina Faso se transforme en vitrine de l‘artisanat africain. Les différentes organisations de salon attirent des milliers d‘exposants venus de toute l‘Afrique, des professionnels ou des collectionneurs débarqués des cinq continents, ainsi qu‘un nombre important de visiteurs. C‘est dire l‘attraction qu‘exerce l‘artisanat africain, dont on peut apprécier ici la richesse et la diversité. Le salon de Ouagadougou se veut la vitrine du savoir-faire des artisans burkinabé, mais aussi de toute l‘Afrique. Exposition folklorique à ses débuts, elle est devenue la vitrine de l‘art africain par excellence. Le salon international, appelé SIAO (Salon International de l‘Artisanat de Ouagadougoua) a beaucoup évolué et s‘adresse en priorité aux professionnels, aux exportateurs, voire aux collectionneurs qui viennent passer commande dans ce gigantesque marché artisanal. En parallèle, il permet aux artisans venus des quatre coins du continent de se rencontrer, d‘échanger leurs techniques de fabrication ou d‘en trouver de nouvelles, plus efficaces. Le SIAO est le plus grand Salon africain où sont exposés divers objets d‘art, de culture et divers représentant l‘art africain. Malgré plusieurs tentatives d‘appropriation de l‘événement par certains pays, ce salon reste le plus important de part le nombre de visiteurs, d‘exposants, de médias et autres. Le Salon International de l‘Artisanat de Ouagadougou est un cadre de promotion des produits de l‘artisanat africain. Les produits et secteurs d‘activité représentés dans ce salon sont : la sculpture sur bronze et sur bois, la maroquinerie, la vannerie, la peinture, le textile-confection, la broderie, la bijouterie, les objets de décoration, la ferronnerie, le tissage, le batik, la poterie céramique, l‘armurerie, le mobilier, l‘artisanat de récupération l‘art de la calebasse, l‘artisanat de services, l‘artisanat de production. Théâtre Le Théâtre du Burkina Faso combine les Burkinabè à la performance colonial influences post-coloniales et les efforts visant à éduquer les populations rurales de produire un théâtre national distinctif. Les cérémonies rituelles de nombreux groupes ethniques du Burkina Faso ont longtemps participé à la danse des masques. Western-style théâtre est devenu commun au cours de l‘époque coloniale, fortement influencée par le théâtre français. Avec l‘indépendance est venue d‘un nouveau style de théâtre inspirée par le théâtre forum visant à informer et divertissante du Burkina Faso les populations rurales. Le théâtre Français du pays, appelé Haute-Volta, a été créé le 1 Mars, 1919. Au cours de la période coloniale, il n‘y a pas de véritable émergence d‘un théâtre national, avec des troupes burkinabé qui se mêlaient à ceux du reste de l‘Afrique de l‘Ouest francophone. Dans les années 1930 et 1940, les étudiants burkinabé étudiaient à l‘Ecole normale William Ponty de Dakar, Sénégal, et ont été fortement influencés par le théâtre occidental contemporain. Dans les années 1950, suite à la nomination de Bernard Cornut-Gentil en tant que Haut Commissaire de l‘Afrique occidentale française, il a été décidé de développer des centres culturels dans les grandes villes de la fédération, et de commencer à organiser la concurrence des festivals de théâtre. Depuis 1971, le théâtre professionnel du Burkina Faso a vu le jour lorsque le gouvernement a créé une Direction de la Culture afin de superviser la gestion des affaires culturelles. En 1990, le dramaturge Jean-Pierre Guingané a fondé Unedo (Union des ensembles dramatiques de Ouagadougou), étape scolaire, pour la formation des acteurs de théâtre. En 1999, Prosper Kampaoré a ouvert un centre de formation théâtrale pour les personnes qui développent des projets de théâtre. Cinéma Le cinéma africain est particulièrement vivant au Burkina Faso. Né d‘une volonté politique, dès l‘indépendance de la Haute-Volta en 1960, il y a eu la volonté de développer un cinéma national dégagé de la domination coloniale, il débute par la création d‘une cellule cinéma au sein du ministère de l‘Information. Celle-ci réalise surtout des documentaires de vulgarisation visant les populations rurales. En 1970, le gouvernement nationalise la distribution et l‘exploitation des films et crée un établissement public, la Sonavoci (Société Nationale Voltaïque du Cinéma, aujourd‘hui dissoute), dont les bénéfices alimentent la promotion de l‘industrie cinématographique. En 1969, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou FESPACO est créé à l‘initiative de cinéphiles. Devenu biennal, il est l‘une des grandes manifestations culturelles de Ouagadougou. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a acquis une renommée internationale. Ses fondateurs n‘en espéraient pas tant : ils voulaient initialement juste faire connaître le cinéma africain aux Africains. Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou FESPACO est le plus grand festival africain de cinéma (on dit du festival qu‘il est le Festival de Cannes de l‘Afrique). En 1979, est créé un complexe de studios de production et de tournage, financé par des capitaux privés avec une aide de l‘Etat. Les thèmes du cinéma burkinabé ont évolué peu à peu de la production de films documentaires ou exotiques vers un regard critique sur la société (néo-colonialisme, condition des femmes, corruption etc.) Le succès du cinéma burkinabé ne doit cependant pas masquer les difficultés, financières, commerciales ou juridiques, auxquelles il reste confronté. Littérature La littérature de Burkina Faso a marqué une très grande présence dans les différentes rencontres internationales dans le monde du livre grâce à ces auteurs. A noter que Monique Ilboudo, juriste et femme politique, a remporté le Grand Prix de l‘Imprimerie Nationale du Meilleur Roman en 1992 pour «Le Mal de Peau», et «Le serpent à plumes», en 2001. C‘est la première romancière burkinabé. Joseph Ki-Zerbo (1922 - 2006), grand intellectuel et opposant burkinabé, a largement contribué à l‘émergence d‘études historiques africaines. Premier africain agrégé d‘Histoire à la Sorbonne, le professeur enseigna dans plusieurs universités africaines. Il a été le directeur scientifique des deux volumes de l‘Histoire générale de l‘Afrique, publié par l‘Unesco. Depuis leur publication, ces ouvrages, les premiers volumes d‘histoire coordonnés par un Africain, sont devenus la référence des étudiants africains en histoire. Contraint à l‘exil par le pouvoir révolutionnaire du capitaine Thomas Sankara, il vécut longtemps à Dakar. De retour au Burkina Faso en 1992, il militera contre l‘impunité de l‘assassinat du journaliste Norbert Zongo. Il reste une figure des Indépendances, et de la vie intellectuelle. Il y a aussi Sophie Heidi KAM, la poétesse et dramaturge contemporaine. Elle a été classée deux fois lauréate du Grand Prix National des arts et des lettres à la Semaine Nationale de la Culture (SNC) respectivement en 2000 avec «Sanglots et symphonies» et en 2004, avec «Quêtes», elle s‘essaye aussi au théâtre, dans le cadre du groupe "du Cercle", coordonné par Faustin Keoua Leturmy. Gastronomie Typique d‘Afrique Occidentale, la cuisine burkinabé a pour base une pâte de farine de mil, maïs ou sorgho, accompagnée d‘une sauce. On trouve aussi du riz : le riz sauce, le riz gras, cuisiné avec des légumes et de la viande. Les viandes sont le plus souvent grillées. Les «poulets bicyclettes» ! et les «poulets télévisions» sont la viande la plus populaire. La chèvre, le ragondin, plus rarement le bœuf, figurent aussi au menu. A Ouagadougou, vous trouverez des restaurants internationaux sans difficulté ; au contraire, dans certaines zones particulièrement arides et pauvres du Nord, vous devrez compter sur vos propres victuailles. Dans les boissons on trouve aussi de divers jus de fruits exotiques.