L'esplanade de Ryadh El Feth accueillait avant-hier la troisième soirée musicale du Festival panafricain, et pour la première fois depuis le début de cette manifestationn, des artistes africains prenaient place sur la scène au pied du monument national. Pour ouvrir le bal, c'est la troupe nationale des arts populaires soudanais qui fait son entrée peu après 22h30. Cette troupe a été créée en 1969 au Soudan et elle a participé au premier Festival panafricain d'Alger la même année. A son entrée sur scène, la troupe parait anodine avec une musique à connotation africaine et une voix féminine stridente semblable aux voix Touaregues de chez nous, et trois voix masculines avec des timbres différents pour l'accompagner. Une fois que la troupe a pris ses marques, tout a changé et le public a été agréablement surpris de découvrir un spectacle complet avec une musique qu'il ignorait et une petite troupe de danseur. Le concert de musique se transforme ainsi en grande production se rapprochant d'un concept de comédie musicale tout droit sorti de la savane. Cette musique soudanaise est inspirée de la culture tribale infiniment diverse dont jouit la Corne de l'Afrique. On peut déceler de la musique de tribus nomades proche de la musique Targuie ou Tindi algérienne. Mais aussi un style particulier qui se distingue par le rythme entraînant et le son propre du xylophone. En plus de la découverte musicale, la partie danse du spectacle est aussi époustouflante mettant en scène des danse tribales nomades proches des incantations avec des costumes amples et hautement colorés, puis une autres chorégraphie représentant les tribus de chasseurs avec leurs lances, boucliers, et costumes léopards. A noter que la troupe ne lésine pas sur les moyens humains car elle comptait hier huit musiciens et plus de quinze danseurs. Après ce spectacle très animé, place à la volupté la douceur musicale. Il nous venait d'un endroit paradisiaque ou tout n'est que soleil et nonchalance. Teofilo Chantre, le joyau de la musique Capverdienne montait sur la scène de l'esplanade. Né sur l'ile de Sao Nicolau, imbibé de culture latino jusqu'à la moelle. L'héritage culturel laissé par la colonisation portugaise réapparait clairement dans ses œuvres musicales. Son œuvre globale est un medley de musique capverdienne, brésilienne, latino et africaine. Musicien, auteur compositeur et interprète ; Ce monstre sacré de l'Atlantique se fait de plus en plus rare sur la scène internationale, c'est dire l'honneur qu'il a fait aux organisateurs du festival en prêtant sa voix et sa guitare au Panaf. L'esplanade de Ryadh El Feth accueillait avant-hier la troisième soirée musicale du Festival panafricain, et pour la première fois depuis le début de cette manifestationn, des artistes africains prenaient place sur la scène au pied du monument national. Pour ouvrir le bal, c'est la troupe nationale des arts populaires soudanais qui fait son entrée peu après 22h30. Cette troupe a été créée en 1969 au Soudan et elle a participé au premier Festival panafricain d'Alger la même année. A son entrée sur scène, la troupe parait anodine avec une musique à connotation africaine et une voix féminine stridente semblable aux voix Touaregues de chez nous, et trois voix masculines avec des timbres différents pour l'accompagner. Une fois que la troupe a pris ses marques, tout a changé et le public a été agréablement surpris de découvrir un spectacle complet avec une musique qu'il ignorait et une petite troupe de danseur. Le concert de musique se transforme ainsi en grande production se rapprochant d'un concept de comédie musicale tout droit sorti de la savane. Cette musique soudanaise est inspirée de la culture tribale infiniment diverse dont jouit la Corne de l'Afrique. On peut déceler de la musique de tribus nomades proche de la musique Targuie ou Tindi algérienne. Mais aussi un style particulier qui se distingue par le rythme entraînant et le son propre du xylophone. En plus de la découverte musicale, la partie danse du spectacle est aussi époustouflante mettant en scène des danse tribales nomades proches des incantations avec des costumes amples et hautement colorés, puis une autres chorégraphie représentant les tribus de chasseurs avec leurs lances, boucliers, et costumes léopards. A noter que la troupe ne lésine pas sur les moyens humains car elle comptait hier huit musiciens et plus de quinze danseurs. Après ce spectacle très animé, place à la volupté la douceur musicale. Il nous venait d'un endroit paradisiaque ou tout n'est que soleil et nonchalance. Teofilo Chantre, le joyau de la musique Capverdienne montait sur la scène de l'esplanade. Né sur l'ile de Sao Nicolau, imbibé de culture latino jusqu'à la moelle. L'héritage culturel laissé par la colonisation portugaise réapparait clairement dans ses œuvres musicales. Son œuvre globale est un medley de musique capverdienne, brésilienne, latino et africaine. Musicien, auteur compositeur et interprète ; Ce monstre sacré de l'Atlantique se fait de plus en plus rare sur la scène internationale, c'est dire l'honneur qu'il a fait aux organisateurs du festival en prêtant sa voix et sa guitare au Panaf.