Environ 200 Ouïghours poursuivaient, hier, pour le troisième jour consécutif, leur protestation à Urumqi, la capitale du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), ont rapporté des agences de presse. Cette manifestation intervient au quatrième jour de graves violences interethniques dans la capitale de la région autonome du Xinjiang, entre Ouïghours, ethnie majoritaire dans la région et Han, qui ont fait 156 morts dimanche, de source officielle. Les Ouïghours se sont rassemblés près d'un cordon établi par la police pour les séparer des quartiers Hans, afin de protester contre des exactions commises selon eux, la veille, par ces derniers contre des membres de leur communauté. Un couvre-feu a été décrété mardi à Urumqi par les autorités locales après de nouveaux troubles ethniques dans la capitale de la région du Xinjiang, rappelle-t-on. D'ailleurs, le président chinois Hu Jintao, en visite officielle en Italie pour participer au sommet du G8, a décidé d'interrompre son voyage et de rentrer en Chine en raison de la situation au Xinjiang où des émeutes ont fait plus de 150 morts, a annoncé l'agence Ansa. «Etant donné l'aggravation des désordres dans le Xinjiang, le président Hu Jintao a décidé d'anticiper son retour en Chine et de ne pas participer au sommet du G8" qui s'ouvre mercredi à L'Aquila, dans le centre de l'Italie», a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi l'agence citant Tang Heng, le premier conseiller politique de l'ambassade chinoise à Rome. Le président chinois, arrivé dimanche en Italie, a rencontré le lendemain son homologue Giorgio Napolitano et le chef du gouvernement Silvio Berlusconi. Le chef de l'Etat italien avait évoqué lors de sa rencontre avec Hu Jintao la question des droits de l'homme en Chine, tandis que Silvio Berlusconi avait examiné avec son interlocuteur les relations économiques bilatérales. Plusieurs accords commerciaux d'une valeur de plus d'un milliard d'euros ont été signés en marge de la rencontre entre MM Berlusconi et Hu. De son côté le maire d'Urumqi, a déclaré, hier, que «Les autorités contrôlent la Situation». «Sous la direction avisée du Comité régional du parti et du gouvernement, la situation a été ramenée sous contrôle", a affirmé Jerla Isamudin dans une conférence de presse télévisée. Le chef du parti communiste d'Urumqi, Li Zhi, a averti de son côté que toute personne coupable de meurtre lors des troubles dans la capitale régionale serait condamnée à mort, au cours de la même conférence de presse. Aux termes de la loi chinoise, toute personne coupable de meurtre est passible de la peine de mort. Environ 200 Ouïghours poursuivaient, hier, pour le troisième jour consécutif, leur protestation à Urumqi, la capitale du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), ont rapporté des agences de presse. Cette manifestation intervient au quatrième jour de graves violences interethniques dans la capitale de la région autonome du Xinjiang, entre Ouïghours, ethnie majoritaire dans la région et Han, qui ont fait 156 morts dimanche, de source officielle. Les Ouïghours se sont rassemblés près d'un cordon établi par la police pour les séparer des quartiers Hans, afin de protester contre des exactions commises selon eux, la veille, par ces derniers contre des membres de leur communauté. Un couvre-feu a été décrété mardi à Urumqi par les autorités locales après de nouveaux troubles ethniques dans la capitale de la région du Xinjiang, rappelle-t-on. D'ailleurs, le président chinois Hu Jintao, en visite officielle en Italie pour participer au sommet du G8, a décidé d'interrompre son voyage et de rentrer en Chine en raison de la situation au Xinjiang où des émeutes ont fait plus de 150 morts, a annoncé l'agence Ansa. «Etant donné l'aggravation des désordres dans le Xinjiang, le président Hu Jintao a décidé d'anticiper son retour en Chine et de ne pas participer au sommet du G8" qui s'ouvre mercredi à L'Aquila, dans le centre de l'Italie», a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi l'agence citant Tang Heng, le premier conseiller politique de l'ambassade chinoise à Rome. Le président chinois, arrivé dimanche en Italie, a rencontré le lendemain son homologue Giorgio Napolitano et le chef du gouvernement Silvio Berlusconi. Le chef de l'Etat italien avait évoqué lors de sa rencontre avec Hu Jintao la question des droits de l'homme en Chine, tandis que Silvio Berlusconi avait examiné avec son interlocuteur les relations économiques bilatérales. Plusieurs accords commerciaux d'une valeur de plus d'un milliard d'euros ont été signés en marge de la rencontre entre MM Berlusconi et Hu. De son côté le maire d'Urumqi, a déclaré, hier, que «Les autorités contrôlent la Situation». «Sous la direction avisée du Comité régional du parti et du gouvernement, la situation a été ramenée sous contrôle", a affirmé Jerla Isamudin dans une conférence de presse télévisée. Le chef du parti communiste d'Urumqi, Li Zhi, a averti de son côté que toute personne coupable de meurtre lors des troubles dans la capitale régionale serait condamnée à mort, au cours de la même conférence de presse. Aux termes de la loi chinoise, toute personne coupable de meurtre est passible de la peine de mort.