Le Soudan dévoile ses multiples facettes culturelles Les organisateurs en charge de la culture au Soudan, ont veillé à ce que la participation de leur pays au 2e Festival culturel panafricain d'Alger, qui se tient du 5 au 20 juillet, soit particulier, ceci par la mise en valeur des multiples facettes culturelles du Soudan par le biais de colloques, conférences, expositions et spectacles prévus à cette occasion. Le Soudan prend part à plusieurs volets ayant trait aux livres, à la littérature et aux bandes dessinées, a indiqué la directrice du département du livre et de la littérature au ministère soudanais de la Culture et membre de la délégation soudanaise prenant part au Panaf, Mme Fatima Hamdoune. Le soudan sera également présent lors des colloques et conférences consacrés à la littérature africaine, les origines africaines du jazz et le patrimoine africain oral et participera à la conférence sur la femme et le développement en Afrique et à un colloque sur le cinéma africain. Moré Kanté et Cheb Lamine à Oran Le théâtre de verdure «Hasni-Chekroun», qui a vu défiler, samedi soir une pléiade d'étoiles à l'occasion de cette deuxième édition du Festival culturel panafricain a permis à Moré Kanté de pousser la voix et à Cheb Lamine de faire monter crescendo les sonorités du raï. L'entrée de Moré Kanté a été fracassante avant de s'adonner à la guitare. «C'est la guitare du griot», a-t-il lancé tout de go au public puis de laisser «goutter» des sonorités africaines, comme le «Ralam», un genre interprêté par le griot. Pour de nombreux festivaliers trempés dans cette ambiance tantôt feutrée tantôt électrique, au rythme du tam-tam, c'est surtout Moré Kanté qui a poussé la voix. Mais c'est dans une atmosphère d'attente électrique que Cheb Mohamed Lamine entre sur scène apportant une autre sonorité, une verve qu'il chante avec un pouvoir poétique faisant monter crescendo les sonorités du raï. L'accolade est là. Cheb Lamine, dans un style classique du raï dévoile les richesses folkloriques du patrimoine national et nord-africain en chantant tout un registre tiré du terroir tel que Ya twahachtek, Wana wana, Anti hanya et d'autres chansons qui ont conquis le cœur du public oranais. Défilé de mode : «Quand l'Afrique habille le monde» L'esprit de créativité et le haut sens esthétique des modélistes et couturiers africains a été mis en exergue, samedi soir, lors d'un défilé de haute couture auquel ont pris part un styliste algérien, ainsi que six créateurs de modèles d'autres pays africains. «Cette manifestation artistique a pour objectif de mettre en valeur le niveau des couturiers de l'Afrique, qui est considérée, à juste titre comme le berceau de l'humanité, tout en faisant connaître les jeunes talents du continent», ont indiqué les organisateurs de ce défilé de mode au cours duquel ont été mis en «symbiose» la couture traditionnelle et les modèles contemporains. Le défilé a été organisé dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain. Vernissage de l'exposition : «Mama Africa, berceau de l'humanité» à Alger Le vécu des Africains interprété par l'artiste peintre Zaphira Yacef Saadi a été mis en valeur à travers une exposition inaugurée samedi soir à Alger, dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain, sous le titre «Mama Africa, berceau de l'humanité». L'exposition qui se tient au Musée national des antiquités, a été inaugurée par Khalida Toumi, ministre de la Culture, et comprend environ 37 tableaux dont un grand nombre, de style abstrait ou semi-figuratif, tendent vers le symbolisme avec prédominance de signes et symboles du terroir algérien et africain. Cette exposition, en hommage à la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba, présente au public, le continent africain avec ses peines et ses souffrances, ainsi que ses espoirs et ses ambitions. 40 ans après, Daniel Lopy «satisfait et impressionné» Le comédien Daniel Lopy, membre de la troupe théâtrale nationale sénégalaise, un des doyens ayant déjà participé au premier Festival panafricain de 1969, s'est déclaré «satisfait et impressionné» de se retrouver à Alger 40 ans après. «Je suis satisfait et impressionné d'être à Alger 40 ans après avoir eu l'honneur d'être l'un des acteurs du premier Panaf de 1969», a déclaré M. Lopy qui a salué le mérite de l'Algérie, pour avoir abrité ce festival, «et confirmé ainsi ses positions de principes envers l'Afrique même après quatre décennies. Des assises du cinéma africain en 2010 Des assises sur le cinéma africain devraient être organisées en 2010 dans un pays à déterminer, ont suggéré, samedi à Alger, les participants au Colloque international sur le cinéma africain qui se tient à l'occasion du 2e Festival panafricain d'Alger (Panaf-2009). Ahmed Bedjaoui, critique de cinéma et conseiller au ministère de la Culture, a averti que ces assises ne devraient pas permettre uniquement aux cinéastes et spécialistes en la matière de se rencontrer et de se réunir, mais qu'elles pourront démontrer la volonté des cinéastes et des pouvoirs publics dans les différents pays africains, de relancer le cinéma sur le contient. Le Soudan dévoile ses multiples facettes culturelles Les organisateurs en charge de la culture au Soudan, ont veillé à ce que la participation de leur pays au 2e Festival culturel panafricain d'Alger, qui se tient du 5 au 20 juillet, soit particulier, ceci par la mise en valeur des multiples facettes culturelles du Soudan par le biais de colloques, conférences, expositions et spectacles prévus à cette occasion. Le Soudan prend part à plusieurs volets ayant trait aux livres, à la littérature et aux bandes dessinées, a indiqué la directrice du département du livre et de la littérature au ministère soudanais de la Culture et membre de la délégation soudanaise prenant part au Panaf, Mme Fatima Hamdoune. Le soudan sera également présent lors des colloques et conférences consacrés à la littérature africaine, les origines africaines du jazz et le patrimoine africain oral et participera à la conférence sur la femme et le développement en Afrique et à un colloque sur le cinéma africain. Moré Kanté et Cheb Lamine à Oran Le théâtre de verdure «Hasni-Chekroun», qui a vu défiler, samedi soir une pléiade d'étoiles à l'occasion de cette deuxième édition du Festival culturel panafricain a permis à Moré Kanté de pousser la voix et à Cheb Lamine de faire monter crescendo les sonorités du raï. L'entrée de Moré Kanté a été fracassante avant de s'adonner à la guitare. «C'est la guitare du griot», a-t-il lancé tout de go au public puis de laisser «goutter» des sonorités africaines, comme le «Ralam», un genre interprêté par le griot. Pour de nombreux festivaliers trempés dans cette ambiance tantôt feutrée tantôt électrique, au rythme du tam-tam, c'est surtout Moré Kanté qui a poussé la voix. Mais c'est dans une atmosphère d'attente électrique que Cheb Mohamed Lamine entre sur scène apportant une autre sonorité, une verve qu'il chante avec un pouvoir poétique faisant monter crescendo les sonorités du raï. L'accolade est là. Cheb Lamine, dans un style classique du raï dévoile les richesses folkloriques du patrimoine national et nord-africain en chantant tout un registre tiré du terroir tel que Ya twahachtek, Wana wana, Anti hanya et d'autres chansons qui ont conquis le cœur du public oranais. Défilé de mode : «Quand l'Afrique habille le monde» L'esprit de créativité et le haut sens esthétique des modélistes et couturiers africains a été mis en exergue, samedi soir, lors d'un défilé de haute couture auquel ont pris part un styliste algérien, ainsi que six créateurs de modèles d'autres pays africains. «Cette manifestation artistique a pour objectif de mettre en valeur le niveau des couturiers de l'Afrique, qui est considérée, à juste titre comme le berceau de l'humanité, tout en faisant connaître les jeunes talents du continent», ont indiqué les organisateurs de ce défilé de mode au cours duquel ont été mis en «symbiose» la couture traditionnelle et les modèles contemporains. Le défilé a été organisé dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain. Vernissage de l'exposition : «Mama Africa, berceau de l'humanité» à Alger Le vécu des Africains interprété par l'artiste peintre Zaphira Yacef Saadi a été mis en valeur à travers une exposition inaugurée samedi soir à Alger, dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain, sous le titre «Mama Africa, berceau de l'humanité». L'exposition qui se tient au Musée national des antiquités, a été inaugurée par Khalida Toumi, ministre de la Culture, et comprend environ 37 tableaux dont un grand nombre, de style abstrait ou semi-figuratif, tendent vers le symbolisme avec prédominance de signes et symboles du terroir algérien et africain. Cette exposition, en hommage à la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba, présente au public, le continent africain avec ses peines et ses souffrances, ainsi que ses espoirs et ses ambitions. 40 ans après, Daniel Lopy «satisfait et impressionné» Le comédien Daniel Lopy, membre de la troupe théâtrale nationale sénégalaise, un des doyens ayant déjà participé au premier Festival panafricain de 1969, s'est déclaré «satisfait et impressionné» de se retrouver à Alger 40 ans après. «Je suis satisfait et impressionné d'être à Alger 40 ans après avoir eu l'honneur d'être l'un des acteurs du premier Panaf de 1969», a déclaré M. Lopy qui a salué le mérite de l'Algérie, pour avoir abrité ce festival, «et confirmé ainsi ses positions de principes envers l'Afrique même après quatre décennies. Des assises du cinéma africain en 2010 Des assises sur le cinéma africain devraient être organisées en 2010 dans un pays à déterminer, ont suggéré, samedi à Alger, les participants au Colloque international sur le cinéma africain qui se tient à l'occasion du 2e Festival panafricain d'Alger (Panaf-2009). Ahmed Bedjaoui, critique de cinéma et conseiller au ministère de la Culture, a averti que ces assises ne devraient pas permettre uniquement aux cinéastes et spécialistes en la matière de se rencontrer et de se réunir, mais qu'elles pourront démontrer la volonté des cinéastes et des pouvoirs publics dans les différents pays africains, de relancer le cinéma sur le contient.