Un groupe de travailleurs de l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) a observé hier un rassemblement de protestation devant le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investisseurs (MIPI), à Alger. Un groupe de travailleurs de l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) a observé hier un rassemblement de protestation devant le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investisseurs (MIPI), à Alger. Rencontrés sur place, ces travailleurs ont tenu à « démentir » les récents articles parus dans certains titres de la presse nationale faisant état d'un soit-disant mouvement de protestation de travailleurs de l'INAPI exigeant le maintien de l'actuel directeur général, M. Ziani. «Le ministre vous invite à retourner à vos postes de travail et à collaborer avec votre responsable désigné par le ministre de l'Industrie, Ziani ou autre. Quant à l'appel à candidature pour la désignation d'un nouveau directeur général, cette procédure est toujours en cours. Elle n'est pas interrompue». Telle fut la réponse reçue par les délégués des protestataires reçus, en milieu de journée d'hier, par l'Inspecteur général du département de Abdelhamid Temmar. A cet effet, la section syndicale UGTA de l'INAPI « tient à informer l'opinion publique qu'elle se démarque totalement des manœuvres grossières basées sur des pratiques claniques mensongères » dont serait responsable l'actuel DG, selon un communiqué de presse signé par le secrétaire général de la section syndicale de l'INAPI, Mokrani Mouaz. Les travailleurs interpellent les autorités concernées afin d' « intervenir en toute urgence pour rétablir l'ordre à l'INAPI et que soit préservée l'autorité de l'Etat contre toute manœuvre visant à privilégier des intérêts particuliers(…) ». « Nous demandons que l'Inspection générale des Finances ainsi que la Cour des comptes soient dépêchées afin d'enquêter de manière impartiale sur cette gestion », réclament les travailleurs à la condition, toutefois, que soient associés les «anciens» comptables de peur «que des documents ne soient confisqués» par l'actuelle direction. A signaler que les travailleurs ont préalablement saisi le ministre de l'Industrie, suite à quoi «une commission est venue au mois de février écouter les travailleurs». «Malheureusement, regrettent nos interlocuteurs ce sont ces mêmes travailleurs qui sont en train de payer les frais uniquement parce qu'ils ont dit non à la hogra !», lancent-ils en colère. Les travailleurs accusent l'actuel DG de l'INAPI, entre autres, d'avoir été responsables de licenciements «abusifs». Lazirou Toufik, ex-premier responsable du département Finances et comptabilité à l'INAPI, affirme avoir été licencié par le DG, M. Ziani, «pour avoir refusé de signer des documents douteux portant sur des passations de marchés de gré à gré avec un établissement privé». Korichi Ahmed ex-chef de service Comptabilité générale accuse l'actuel DG d'avoir procédé à des recrutements « non organiques et fictifs», tout en lui reprochant d'avoir «verrouillé» l'inspection du travail. Ce que confirme Mme Askellou chargée du social au sein dudit institut, qui déclare que « des personnes sont recrutés sans que j'en sois informée, et reçoivent leur paie alors qu'ils ne sont même pas déclarés ». Des accusations de harcèlements figurent également parmi les griefs retenus contre M. Ziani qui aurait, avancent les travailleurs, engagé des procédures judiciaires avec l'«argent» de l'Institut. Rencontrés sur place, ces travailleurs ont tenu à « démentir » les récents articles parus dans certains titres de la presse nationale faisant état d'un soit-disant mouvement de protestation de travailleurs de l'INAPI exigeant le maintien de l'actuel directeur général, M. Ziani. «Le ministre vous invite à retourner à vos postes de travail et à collaborer avec votre responsable désigné par le ministre de l'Industrie, Ziani ou autre. Quant à l'appel à candidature pour la désignation d'un nouveau directeur général, cette procédure est toujours en cours. Elle n'est pas interrompue». Telle fut la réponse reçue par les délégués des protestataires reçus, en milieu de journée d'hier, par l'Inspecteur général du département de Abdelhamid Temmar. A cet effet, la section syndicale UGTA de l'INAPI « tient à informer l'opinion publique qu'elle se démarque totalement des manœuvres grossières basées sur des pratiques claniques mensongères » dont serait responsable l'actuel DG, selon un communiqué de presse signé par le secrétaire général de la section syndicale de l'INAPI, Mokrani Mouaz. Les travailleurs interpellent les autorités concernées afin d' « intervenir en toute urgence pour rétablir l'ordre à l'INAPI et que soit préservée l'autorité de l'Etat contre toute manœuvre visant à privilégier des intérêts particuliers(…) ». « Nous demandons que l'Inspection générale des Finances ainsi que la Cour des comptes soient dépêchées afin d'enquêter de manière impartiale sur cette gestion », réclament les travailleurs à la condition, toutefois, que soient associés les «anciens» comptables de peur «que des documents ne soient confisqués» par l'actuelle direction. A signaler que les travailleurs ont préalablement saisi le ministre de l'Industrie, suite à quoi «une commission est venue au mois de février écouter les travailleurs». «Malheureusement, regrettent nos interlocuteurs ce sont ces mêmes travailleurs qui sont en train de payer les frais uniquement parce qu'ils ont dit non à la hogra !», lancent-ils en colère. Les travailleurs accusent l'actuel DG de l'INAPI, entre autres, d'avoir été responsables de licenciements «abusifs». Lazirou Toufik, ex-premier responsable du département Finances et comptabilité à l'INAPI, affirme avoir été licencié par le DG, M. Ziani, «pour avoir refusé de signer des documents douteux portant sur des passations de marchés de gré à gré avec un établissement privé». Korichi Ahmed ex-chef de service Comptabilité générale accuse l'actuel DG d'avoir procédé à des recrutements « non organiques et fictifs», tout en lui reprochant d'avoir «verrouillé» l'inspection du travail. Ce que confirme Mme Askellou chargée du social au sein dudit institut, qui déclare que « des personnes sont recrutés sans que j'en sois informée, et reçoivent leur paie alors qu'ils ne sont même pas déclarés ». Des accusations de harcèlements figurent également parmi les griefs retenus contre M. Ziani qui aurait, avancent les travailleurs, engagé des procédures judiciaires avec l'«argent» de l'Institut.