Pour la énième fois, les travailleurs licenciésde l'institut national de la propriété industrielle (INAPI) ont tenu, hier, un sit-in de protestation devant le siège du ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement (MIPI), à Alger. Ces travailleurs qui ont entrepris la même action de protestation au mois de juillet, sont encore revenus à la charge d'autant plus que les doléances qu'ils avaient formulées, ce jour là, n'ont tout simplement pas été entendues par la tutelle qui reste, selon eux, «sourde» face à leur «détresse» qu'ils vivent au quotidien. «A contrario, depuis notre dernier sit-in, il y a eu davantage de licenciements», protestent-ils. Une ex-cadre de l'INAPI, qui souffre de problèmes psychiques dus à la forte pression qu'elle a vécue pendant plusieurs mois et actuellement sous traitement médicamenteux, témoigne qu'après 20 ans de «bons et loyaux» services rendus au pays, elle a été mise à la porte «sans aucune autre forme de procès». Elle affirme que l'actuel directeur général de l'INAPI –que certaines voix ont pourtant donné pour partant de la tête de cette institution- lui a fait subir de «très fortes» pressions au point qu'elle en est tombée malade. «Je suis en traitement chez un psychiatre et je prends un médicament dans le traitement des maladies psychiques», nous a-t-elle dit. Elle témoigne que ses démêlés avec son ex-responsable ont tragiquement dépeint sur sa vie de couple, au point où son mariage est sérieusement menacé. «Ma famille risque l'implosion», raconte-t-elle avec amertume, avant de poursuivre : «nous nous disputons constamment moi et mon mari avec qui j'ai eu quatre enfants. D'ailleurs, le plus gros de nos disputes porte sur mes problèmes au travail». Soudain, notre discussion fut interrompue par l'arrivée d'une voiture escortée par deux policiers en moto. «Le voilà, c'est le ministre!», s'écrie une protestataire qui a ensuite tenté de bloquer le passage du ministre. Elle fut vite rejointe par ses collègues et Abdelhamid Temmar a dû «patienter» quelques instants pour pouvoir rejoindre son bureau qu'il ne tardera d'ailleurs pas à quitter. «Nous voulons parler au ministre !», s'écrient en chœur les protestataires qui voulaient à tout prix que Abdelhamid Temmar ait connaissance de leur cas. Devant leur insistance, les protestataires ont fini tout de même par être reçus par le chef de cabinet du ministre, Mme Touhami. Celle-ci leur a promis que d'ici une semaine «il y aura du nouveau» sans autre précision. Mais tout porte à croire que le ministre compte, d'ici là, les recevoir surtout que les services de Abdelhamid Temmar ont pris les coordonnées des concernés. «Notre sort dépendra de la réponse du ministre», affirment les travailleurs. Pour la énième fois, les travailleurs licenciésde l'institut national de la propriété industrielle (INAPI) ont tenu, hier, un sit-in de protestation devant le siège du ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement (MIPI), à Alger. Ces travailleurs qui ont entrepris la même action de protestation au mois de juillet, sont encore revenus à la charge d'autant plus que les doléances qu'ils avaient formulées, ce jour là, n'ont tout simplement pas été entendues par la tutelle qui reste, selon eux, «sourde» face à leur «détresse» qu'ils vivent au quotidien. «A contrario, depuis notre dernier sit-in, il y a eu davantage de licenciements», protestent-ils. Une ex-cadre de l'INAPI, qui souffre de problèmes psychiques dus à la forte pression qu'elle a vécue pendant plusieurs mois et actuellement sous traitement médicamenteux, témoigne qu'après 20 ans de «bons et loyaux» services rendus au pays, elle a été mise à la porte «sans aucune autre forme de procès». Elle affirme que l'actuel directeur général de l'INAPI –que certaines voix ont pourtant donné pour partant de la tête de cette institution- lui a fait subir de «très fortes» pressions au point qu'elle en est tombée malade. «Je suis en traitement chez un psychiatre et je prends un médicament dans le traitement des maladies psychiques», nous a-t-elle dit. Elle témoigne que ses démêlés avec son ex-responsable ont tragiquement dépeint sur sa vie de couple, au point où son mariage est sérieusement menacé. «Ma famille risque l'implosion», raconte-t-elle avec amertume, avant de poursuivre : «nous nous disputons constamment moi et mon mari avec qui j'ai eu quatre enfants. D'ailleurs, le plus gros de nos disputes porte sur mes problèmes au travail». Soudain, notre discussion fut interrompue par l'arrivée d'une voiture escortée par deux policiers en moto. «Le voilà, c'est le ministre!», s'écrie une protestataire qui a ensuite tenté de bloquer le passage du ministre. Elle fut vite rejointe par ses collègues et Abdelhamid Temmar a dû «patienter» quelques instants pour pouvoir rejoindre son bureau qu'il ne tardera d'ailleurs pas à quitter. «Nous voulons parler au ministre !», s'écrient en chœur les protestataires qui voulaient à tout prix que Abdelhamid Temmar ait connaissance de leur cas. Devant leur insistance, les protestataires ont fini tout de même par être reçus par le chef de cabinet du ministre, Mme Touhami. Celle-ci leur a promis que d'ici une semaine «il y aura du nouveau» sans autre précision. Mais tout porte à croire que le ministre compte, d'ici là, les recevoir surtout que les services de Abdelhamid Temmar ont pris les coordonnées des concernés. «Notre sort dépendra de la réponse du ministre», affirment les travailleurs.