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Nuits magiques sur la capitale
Petite chronique d'un festival
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 07 - 2009

Après avoir été "El Bahdja el-Mahroussa" de l'Année de la culture arabe 2007, la "Bien gardée" des Ottomans se pare des sonorités et couleurs du sien continent. Comme Nedjma de Kateb Yacine, la blanche capitale n'a plus d'yeux que pour le géant noir qui, nuit après nuit, l'emporte dans un tourbillon de sons et de lumières. Envoûtés par ce fleuve de musique et de danses, comme des milliers d'Algérois qui n'avaient plus vécu cela depuis des décennies, nous avons dérivé des soirées entières sur les pentatoniques du gnaoui, les rythmes du zouk et plané sur les accords complexes du jazz.
Après avoir été "El Bahdja el-Mahroussa" de l'Année de la culture arabe 2007, la "Bien gardée" des Ottomans se pare des sonorités et couleurs du sien continent. Comme Nedjma de Kateb Yacine, la blanche capitale n'a plus d'yeux que pour le géant noir qui, nuit après nuit, l'emporte dans un tourbillon de sons et de lumières. Envoûtés par ce fleuve de musique et de danses, comme des milliers d'Algérois qui n'avaient plus vécu cela depuis des décennies, nous avons dérivé des soirées entières sur les pentatoniques du gnaoui, les rythmes du zouk et plané sur les accords complexes du jazz.
Nous avons découvert les images somptueuses des pays où l'art est vivant, fait des connaissances et surchargé d'adresses nos agendas.Chroniques d'une ivresse arc-en-ciel…
Esplanade de l'Oref le 17 au soir
«Alger, c'est chaud !», crie Manu Dibango devant une foule en transe. Qui pourrait croire que le génie du saxophone, auteur de Soul Makossa, qui a enflammé la scène lors du premier festival de 1969, est aujourd'hui âgé de 76 ans ? Entouré de son prestigieux "band", il produit un son d'une telle qualité que l'on n'en croit pas ses oreilles. Nakupenda Malaïka, Adieu mon ange, chante une soliste du groupe en hommage à Mama Africa. Emotion générale. Cette soirée du 17 juillet est unique. Pourtant elle succède et précède des soirées les unes plus uniques que les autres. "Ce soir il y a Salif Keita et hier j'ai vu Kassav", annonçait Khadidja rencontrée la veille, des étoiles plein les yeux. Agée de 40 ans, ce soir elle a 12 ans. Chaussures plates et cheveux au vent, la jeune femme manager, accompagnée de son époux, n'a raté aucune des soirées sur l'esplanade de l'Oref depuis le début du festival. Le temps de prendre une pizza après avoir longtemps attendu pour trouver des chaises disponibles, le couple disparaît dans la foule compacte qui déjà se déchaîne au spectacle des danses traditionnelles du groupe mozambicain Tufo-Mafalala. La foule composée de familles, toutes générations confondues, ne boude pas l'ambiance. Cheveux blonds dénoués, des fillettes s'adonnent à une danse extatique devant leurs parents attendris. Des adolescents font des numéros de break dance à même l'esplanade. Un groupe d'étudiants camerounais découvrent ravis la popularité dont jouissent les artistes de leur pays. "One two three !" crie le chanteur du groupe Macase . "Viva l'Algérie" répond la foule en liesse. A ce stade de la soirée, même les dubitatifs et récalcitrants, qui ne sont venus que pour jeter un coup d'œil et rentrer à la maison, sont emportés par l'ambiance. "C'est beaucoup mieux que le gnaoui", concède Bouki, un comédien de Béchar qui ne regrette pas d'avoir raté la soirée musicale bécharie programmée dans un autre endroit. Lorsque le groupe Khallas de chants sétifiens clôture la soirée, l'esplanade est prise d'assaut par des centaines de danseurs de tous âges. Du jamais vu depuis les grands concerts des années 80. Sous des lumières vertes et blanches le monument aux morts semble transfiguré.
Salle Cosmos Alpha
le 16 juillet
"Cette femme est la veuve du grand poète brésilien Mario de Andrade", dit un confrère avec émotion en désignant une imposante dame à la chevelure de fer. A quelques minutes de la projection du film Ouled Lénine de la réalisatrice tunisienne Nadia El-Fani, les spectateurs continuent d'affluer. La réalisatrice se déclare heureuse car il faut bien le reconnaître, les salles de cinéma sont rarement remplies malgré des programmes variées et alléchants. Très émue, Nadia El-Fani qui n'a pu retenir ses larmes en défendant son film se souvient qu'à Tunis l' immense salle était pleine à craquer. Entourée d'amies et d'artistes de tous les pays, la réalisatrice est pétillante d'humour. "Continue à faire les films que tu veux, comme tu veux !" lui déclare Mme Andrade lorsque la réalisatrice fait face aux critiques du public. "Je suis là tous les jours, je me régale", déclare Nour-Eddine A., grand cinéphile devant l'éternel. Dans les couloirs de l'Oref nous rencontrons de nombreuses personnalités du cinéma algérien et il n'est pas rare de croiser la ministre de la Culture entourée de son staff. Moins fréquenté par un public sevré de productions audiovisuelles, le programme cinématographique du Panaf est richissime. L'occasion de faire provision d'images et de sons de tous les pays d'Afrique. L'occasion ne se renouvellera peut-être pas de si tôt. "Cela devrait toujours être comme ça ! Pourquoi ne pas créer des clubs permanents de culture africaine ? C'est facile avec tous les étudiants de notre continent qui font leurs études à Alger !", déclare Yacine Téguia, producteur de cinéma qui semble avoir élu domicile dans l'enceinte de l'Oref depuis le premier jour du Panaf.
Théâtre national Mahiedine Bachtarzi le 15 juillet
Devant la réplique de la grande mosquée El-Aqsa d'El-Qods , l'ambiance est "enchantée". Avant de prendre d'assaut la salle de spectacle, le public se restaure ou prend des rafraîchissements sur la terrasse bondée du Tantonville. Dans la chaleur caniculaire, des groupes de jeunes élégantes à la peau sombre éclatent de rire en dégustant des glaces. Des comédiens de tous les pays d'Afrique sont là. Des liens se tissent entre magiciens du 4ème art. "Nous étions venus pour quatre jours et voilà nous avons décidés de rester jusqu'au bout !", déclare Djillali, membre de la délégation théâtrale de Béchar. Un comédien soudanais explique avec son bel accent de Khartoum à quel point il est heureux d'être à Alger et de pouvoir faire provision de spectacles. Ce soir la pièce programmée est "la fin d'un serment" du metteur en scène malien Ousmane Sow d'après le texte de feu Sada Sissoko. L'histoire émouvante de deux amis dont la relation est mise à l'épreuve de la vengeance plaît beaucoup au public très nombreux ce soir. Les mœurs de la cour, la barbarie et la tyrannie sont dénoncés sans complaisance. Les comédiens de la troupe du palais de la Culture du Mali arrivent à émouvoir malgré la lourdeur des textes qui confinent au discours politique. La beauté des chants et des danses et la somptuosité des costumes compensent les faiblesses du texte et de la mise en scène. Le public est profondément ému par le triste sort de ceux qui n'ont fait qu'abattre un tyran.
Transfiguration
"Nous avons fait une belle promenade à La Casbah, les gens sont très gentils. Nous avons eu des tas de discussions avec des jeunes et aussi avec des personnes âgées", confie Mme Ebodé, l'épouse nîmoise de l'écrivain camerounais Eugène Ebodé qui participe à la résidence d'écriture des Planteurs à Zéralda. "Et puis , je trouve que les gâteaux traditionnels algérois sont un délice… Je suis du Sud de la France et je me sens très proche des Algérois", ajoute la jeune femme malicieusement. Interrogés par nos soins, la plupart des Algérois se disent intéressés par le festival qui, en l'espace de quelques jours, fait d'Alger une capitale "normale". "Les familles sortent la nuit et l'on croise même des groupes de femmes seules à des heures indues", se félicitent la plupart des personnes interrogées. "Mais il y a encore un manque d'éducation. Les jeunes sont parfois agressifs et indisciplinés. Ils ne respectent pas assez les artistes et ont parfois des propos acides…" Malgré ce bémol, de visu, les rues de la capitale sont d'un cosmopolitisme qui fait chaud au cœur.
Des Berbères zénètes du Nord aux Afrikaners de l'extrême Sud en passant par les Peuls, Ngoni et autres peuples du continent, les participants embellissent les rues d'Alger d'une présence vivifiante.
Théâtre de verdure, Grande-Poste, Esplanade de Riadh El-Feth et autres lieux de débats ou de spectacle, de partout éclatent les arts et la beauté d'un continent qui veut vivre.
K. T.
Nous avons découvert les images somptueuses des pays où l'art est vivant, fait des connaissances et surchargé d'adresses nos agendas.Chroniques d'une ivresse arc-en-ciel…
Esplanade de l'Oref le 17 au soir
«Alger, c'est chaud !», crie Manu Dibango devant une foule en transe. Qui pourrait croire que le génie du saxophone, auteur de Soul Makossa, qui a enflammé la scène lors du premier festival de 1969, est aujourd'hui âgé de 76 ans ? Entouré de son prestigieux "band", il produit un son d'une telle qualité que l'on n'en croit pas ses oreilles. Nakupenda Malaïka, Adieu mon ange, chante une soliste du groupe en hommage à Mama Africa. Emotion générale. Cette soirée du 17 juillet est unique. Pourtant elle succède et précède des soirées les unes plus uniques que les autres. "Ce soir il y a Salif Keita et hier j'ai vu Kassav", annonçait Khadidja rencontrée la veille, des étoiles plein les yeux. Agée de 40 ans, ce soir elle a 12 ans. Chaussures plates et cheveux au vent, la jeune femme manager, accompagnée de son époux, n'a raté aucune des soirées sur l'esplanade de l'Oref depuis le début du festival. Le temps de prendre une pizza après avoir longtemps attendu pour trouver des chaises disponibles, le couple disparaît dans la foule compacte qui déjà se déchaîne au spectacle des danses traditionnelles du groupe mozambicain Tufo-Mafalala. La foule composée de familles, toutes générations confondues, ne boude pas l'ambiance. Cheveux blonds dénoués, des fillettes s'adonnent à une danse extatique devant leurs parents attendris. Des adolescents font des numéros de break dance à même l'esplanade. Un groupe d'étudiants camerounais découvrent ravis la popularité dont jouissent les artistes de leur pays. "One two three !" crie le chanteur du groupe Macase . "Viva l'Algérie" répond la foule en liesse. A ce stade de la soirée, même les dubitatifs et récalcitrants, qui ne sont venus que pour jeter un coup d'œil et rentrer à la maison, sont emportés par l'ambiance. "C'est beaucoup mieux que le gnaoui", concède Bouki, un comédien de Béchar qui ne regrette pas d'avoir raté la soirée musicale bécharie programmée dans un autre endroit. Lorsque le groupe Khallas de chants sétifiens clôture la soirée, l'esplanade est prise d'assaut par des centaines de danseurs de tous âges. Du jamais vu depuis les grands concerts des années 80. Sous des lumières vertes et blanches le monument aux morts semble transfiguré.
Salle Cosmos Alpha
le 16 juillet
"Cette femme est la veuve du grand poète brésilien Mario de Andrade", dit un confrère avec émotion en désignant une imposante dame à la chevelure de fer. A quelques minutes de la projection du film Ouled Lénine de la réalisatrice tunisienne Nadia El-Fani, les spectateurs continuent d'affluer. La réalisatrice se déclare heureuse car il faut bien le reconnaître, les salles de cinéma sont rarement remplies malgré des programmes variées et alléchants. Très émue, Nadia El-Fani qui n'a pu retenir ses larmes en défendant son film se souvient qu'à Tunis l' immense salle était pleine à craquer. Entourée d'amies et d'artistes de tous les pays, la réalisatrice est pétillante d'humour. "Continue à faire les films que tu veux, comme tu veux !" lui déclare Mme Andrade lorsque la réalisatrice fait face aux critiques du public. "Je suis là tous les jours, je me régale", déclare Nour-Eddine A., grand cinéphile devant l'éternel. Dans les couloirs de l'Oref nous rencontrons de nombreuses personnalités du cinéma algérien et il n'est pas rare de croiser la ministre de la Culture entourée de son staff. Moins fréquenté par un public sevré de productions audiovisuelles, le programme cinématographique du Panaf est richissime. L'occasion de faire provision d'images et de sons de tous les pays d'Afrique. L'occasion ne se renouvellera peut-être pas de si tôt. "Cela devrait toujours être comme ça ! Pourquoi ne pas créer des clubs permanents de culture africaine ? C'est facile avec tous les étudiants de notre continent qui font leurs études à Alger !", déclare Yacine Téguia, producteur de cinéma qui semble avoir élu domicile dans l'enceinte de l'Oref depuis le premier jour du Panaf.
Théâtre national Mahiedine Bachtarzi le 15 juillet
Devant la réplique de la grande mosquée El-Aqsa d'El-Qods , l'ambiance est "enchantée". Avant de prendre d'assaut la salle de spectacle, le public se restaure ou prend des rafraîchissements sur la terrasse bondée du Tantonville. Dans la chaleur caniculaire, des groupes de jeunes élégantes à la peau sombre éclatent de rire en dégustant des glaces. Des comédiens de tous les pays d'Afrique sont là. Des liens se tissent entre magiciens du 4ème art. "Nous étions venus pour quatre jours et voilà nous avons décidés de rester jusqu'au bout !", déclare Djillali, membre de la délégation théâtrale de Béchar. Un comédien soudanais explique avec son bel accent de Khartoum à quel point il est heureux d'être à Alger et de pouvoir faire provision de spectacles. Ce soir la pièce programmée est "la fin d'un serment" du metteur en scène malien Ousmane Sow d'après le texte de feu Sada Sissoko. L'histoire émouvante de deux amis dont la relation est mise à l'épreuve de la vengeance plaît beaucoup au public très nombreux ce soir. Les mœurs de la cour, la barbarie et la tyrannie sont dénoncés sans complaisance. Les comédiens de la troupe du palais de la Culture du Mali arrivent à émouvoir malgré la lourdeur des textes qui confinent au discours politique. La beauté des chants et des danses et la somptuosité des costumes compensent les faiblesses du texte et de la mise en scène. Le public est profondément ému par le triste sort de ceux qui n'ont fait qu'abattre un tyran.
Transfiguration
"Nous avons fait une belle promenade à La Casbah, les gens sont très gentils. Nous avons eu des tas de discussions avec des jeunes et aussi avec des personnes âgées", confie Mme Ebodé, l'épouse nîmoise de l'écrivain camerounais Eugène Ebodé qui participe à la résidence d'écriture des Planteurs à Zéralda. "Et puis , je trouve que les gâteaux traditionnels algérois sont un délice… Je suis du Sud de la France et je me sens très proche des Algérois", ajoute la jeune femme malicieusement. Interrogés par nos soins, la plupart des Algérois se disent intéressés par le festival qui, en l'espace de quelques jours, fait d'Alger une capitale "normale". "Les familles sortent la nuit et l'on croise même des groupes de femmes seules à des heures indues", se félicitent la plupart des personnes interrogées. "Mais il y a encore un manque d'éducation. Les jeunes sont parfois agressifs et indisciplinés. Ils ne respectent pas assez les artistes et ont parfois des propos acides…" Malgré ce bémol, de visu, les rues de la capitale sont d'un cosmopolitisme qui fait chaud au cœur.
Des Berbères zénètes du Nord aux Afrikaners de l'extrême Sud en passant par les Peuls, Ngoni et autres peuples du continent, les participants embellissent les rues d'Alger d'une présence vivifiante.
Théâtre de verdure, Grande-Poste, Esplanade de Riadh El-Feth et autres lieux de débats ou de spectacle, de partout éclatent les arts et la beauté d'un continent qui veut vivre.
K. T.


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