Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a effectué hier une visite de travail à Alger où il a procédé à l'inauguration de l'Académie des technologies de l'information de la Sûreté nationale. L'objectif de cette académie sise à la Direction de l'administration générale de la Sûreté nationale à Hydra, tel qu'expliqué au DGSN, est double. D'abord, elle vise la formation et la certification des réseaux de la Sûreté nationale, ensuite, il est question d'introduire de nouveaux outils de développement de la recherche et de l'investigation. Très satisfait, M. Ali Tounsi a affirmé à cette occasion que cette académie constituait «un grand saut vers la modernité». Et d'ajouter que l'objectif à travers cette nouvelle réalisation est d'«arriver à ce que les effectifs de la Sûreté nationale puissent s'imprégner de l'outil informatique». «C'est une avancée spectaculaire», s'est félicité M. Tounsi qui insiste sur le fait que «nous sommes en train de réaliser des prouesses en la matière». La Sûreté nationale, selon son premier responsable, dispose de moyens «très modernes» notamment en matière d'approfondissement de la recherche et de l'investigation. «Tout cela pour une plus grande efficacité de la preuve judiciaire », assure le DGSN qui a visité les différents compartiments de cette académie où il a eu des explications. On apprend ainsi que 16 formateurs certifiés s'occuperont de la formation des cadres de la Sûreté nationale. Il est aussi indiqué que cette nouvelle réalisation équipée de moyens ultrasophistiqués, notamment le réseau Internet haut débit, dispose de huit (08) salles de cours à raison de 10 candidats chacune pour un total de 80 personnes. Les responsables de cette académie prévoient, à terme, d'atteindre 22 000 personnels formés. Par ailleurs, dans le cadre des efforts visant à doter les structures de la Sûreté nationale en moyens technologiques modernes, notamment l'outil informatique, les structures de la DGSN réparties à travers le territoire national disposent de quelque 8.000 ordinateurs dont 1.700 PC rien qu'au niveau des structures de la capitale. Pour sa part, Daas Omar, sous-directeur des moyens informatiques à la Direction générale de la Sûreté nationale, a indiqué qu'«il y a une grande énergie au sein de la DGSN pour développer l'outil informatique», citant deux objectifs «majeurs» à travers cette nouvelle académie. Le premier est relatif à la formation des formateurs ainsi que des utilisateurs, tandis que le second objectif consiste à offrir une formation «ciblée» au profit des ingénieurs de la DGSN. Les responsables soulignent, en outre, que la création de cette académie vise également à mieux «sécuriser» les données de la DGSN, de même qu'elle entre dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la cybercriminalité. A ce propos, on assure que la DGSN a «fortement» contribué à l'élaboration de la nouvelle loi portant sur la lutte contre la cybercriminalité, laquelle loi votée par le Parlement, sera publiée incessamment dans le Journal Officiel. En matière de sécurisation des données de la DGSN, il est utile de signaler que les services de la police ont signé des contrats avec des éditeurs de logiciels dont une convention avec le géant Microsoft et ce, dans le but de faire dans la «veille et la contre attaque» en matière de piratage de logiciels. Younes Djama Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a effectué hier une visite de travail à Alger où il a procédé à l'inauguration de l'Académie des technologies de l'information de la Sûreté nationale. L'objectif de cette académie sise à la Direction de l'administration générale de la Sûreté nationale à Hydra, tel qu'expliqué au DGSN, est double. D'abord, elle vise la formation et la certification des réseaux de la Sûreté nationale, ensuite, il est question d'introduire de nouveaux outils de développement de la recherche et de l'investigation. Très satisfait, M. Ali Tounsi a affirmé à cette occasion que cette académie constituait «un grand saut vers la modernité». Et d'ajouter que l'objectif à travers cette nouvelle réalisation est d'«arriver à ce que les effectifs de la Sûreté nationale puissent s'imprégner de l'outil informatique». «C'est une avancée spectaculaire», s'est félicité M. Tounsi qui insiste sur le fait que «nous sommes en train de réaliser des prouesses en la matière». La Sûreté nationale, selon son premier responsable, dispose de moyens «très modernes» notamment en matière d'approfondissement de la recherche et de l'investigation. «Tout cela pour une plus grande efficacité de la preuve judiciaire », assure le DGSN qui a visité les différents compartiments de cette académie où il a eu des explications. On apprend ainsi que 16 formateurs certifiés s'occuperont de la formation des cadres de la Sûreté nationale. Il est aussi indiqué que cette nouvelle réalisation équipée de moyens ultrasophistiqués, notamment le réseau Internet haut débit, dispose de huit (08) salles de cours à raison de 10 candidats chacune pour un total de 80 personnes. Les responsables de cette académie prévoient, à terme, d'atteindre 22 000 personnels formés. Par ailleurs, dans le cadre des efforts visant à doter les structures de la Sûreté nationale en moyens technologiques modernes, notamment l'outil informatique, les structures de la DGSN réparties à travers le territoire national disposent de quelque 8.000 ordinateurs dont 1.700 PC rien qu'au niveau des structures de la capitale. Pour sa part, Daas Omar, sous-directeur des moyens informatiques à la Direction générale de la Sûreté nationale, a indiqué qu'«il y a une grande énergie au sein de la DGSN pour développer l'outil informatique», citant deux objectifs «majeurs» à travers cette nouvelle académie. Le premier est relatif à la formation des formateurs ainsi que des utilisateurs, tandis que le second objectif consiste à offrir une formation «ciblée» au profit des ingénieurs de la DGSN. Les responsables soulignent, en outre, que la création de cette académie vise également à mieux «sécuriser» les données de la DGSN, de même qu'elle entre dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la cybercriminalité. A ce propos, on assure que la DGSN a «fortement» contribué à l'élaboration de la nouvelle loi portant sur la lutte contre la cybercriminalité, laquelle loi votée par le Parlement, sera publiée incessamment dans le Journal Officiel. En matière de sécurisation des données de la DGSN, il est utile de signaler que les services de la police ont signé des contrats avec des éditeurs de logiciels dont une convention avec le géant Microsoft et ce, dans le but de faire dans la «veille et la contre attaque» en matière de piratage de logiciels. Younes Djama
