Il y a quinze jours de cela, les Algériens avaient accueillis leurs hôtes à bras ouverts lors d'une parade ayant sillonné plusieurs ruelles de la capitale. Mais rien n'est éternel. Il faut se faire une raison. Avant-hier ce fut la fin de la fête avec une cérémonie de clôture à la salle Atlas, à travers laquelle un hommage émouvant à été rendu à la regrettée Miriam Makeba. Il y a quinze jours de cela, les Algériens avaient accueillis leurs hôtes à bras ouverts lors d'une parade ayant sillonné plusieurs ruelles de la capitale. Mais rien n'est éternel. Il faut se faire une raison. Avant-hier ce fut la fin de la fête avec une cérémonie de clôture à la salle Atlas, à travers laquelle un hommage émouvant à été rendu à la regrettée Miriam Makeba. La ministre de la Culture, Khalida Toumi, s'est déclarée satisfaite de cette soirée. Elle a ainsi salué les concepteurs en qualifiant l'œuvre de «remarquable création». Au sujet de la relation entre la nouvelle génération et son continent, Khalida Toumi trouve que «grâce à ce genre de spectacles, nous pouvons nous rendre compte que la jeunesse africaine est attachée à son patrimoine culturel et à son authenticité sans pour autant laisser de côté la modernité et les différentes technologies». A partir de 20h30 les spectateurs étaient déjà tous en place attendant impatiemment le spectacle intitulé «Mama Africa» en hommage à la divine et combattante Miriam Makeba. Le dernier voyage en Afrique sera sous forme d'un spectacle réalisé par le chorégraphe Sofiane Boulgraa avec une musique originale de Farid Aouamer. Environ une douzaine de tableaux réhaussés par des danses et chants ont ainsi défilé pour faire découvrir une nouvelle Afrique alliant modernité et ancestralité. Le public est resté sous le chame durant deux heures avec, en premier lieu, la projection du documentaire de William Klein et en parallèle des clichés de photos de Guy Le Querrec. Grâce à eux nous avons pu vivre la joie et la fraternité africaine d'il y a 40 ans. La projection s'est terminée sur une phrase, qui résume à elle seule la dimension de ce festival : «La révolution est un acte culturel». Place ensuite au show qui a donné l'occasion à plusieurs jeunes de montrer leur talent et professionnalisme. Les spectateurs ont vécu à travers eux les différentes étapes de l'Afrique. Le premier tableau a illustré, à partir de l'expression corporelle, le fait que l'Afrique soit le berceau de l'humanité. Un autre tableau a également subjugué les spectateurs. Deux artistes, l'un avec une flûte traditionnelle algérienne (gasba) et la flûte peules qui montre combien les peuples africains sont aptes à l'échange culturel. Différents thèmes ont été abordés durant cette riche soirée, à commencer par les différentes civilisations en Afrique, en passant par l'histoire de l'esclavagisme, du colonialisme, du combat acharné pour la liberté, de l'exil qui ronge ses peuples… Autant de thèmes auxquels n'importe quel peuple africain peut s'identifier. Plusieurs hommages ont été également rendus à travers les images à de grandes figures artistiques qui ont marqué le 1e Festival panafricain en 1969 à l'instar de Mustapha Toumi, Lamine Betchichi, Merzak Boudjemaa,… L'hommage rendu à Miriam Makeba ne s'est pas arrêté aux images, puisque un duo virtuel entre elle et la chanteuse découverte par le public lors de la première édition de l'émission «Alhan Oua Chabab », Meriem Lazali, a eu lieu lors duquel les présent ont eu droit aux incontournable Africa, et Ana Hora fi Aldjazair (Je suis libre en Algérie). La soirée s'est terminée sur une note d'émotion avec la voix de Miriam Makeba enregistrée 1972. au moment où elle est venue en Algérie pour la deuxième fois, elle répond encore aujourd'hui à ses détracteurs : «Je ne chante pas la politique, je chante la vérité.» K. H. La ministre de la Culture, Khalida Toumi, s'est déclarée satisfaite de cette soirée. Elle a ainsi salué les concepteurs en qualifiant l'œuvre de «remarquable création». Au sujet de la relation entre la nouvelle génération et son continent, Khalida Toumi trouve que «grâce à ce genre de spectacles, nous pouvons nous rendre compte que la jeunesse africaine est attachée à son patrimoine culturel et à son authenticité sans pour autant laisser de côté la modernité et les différentes technologies». A partir de 20h30 les spectateurs étaient déjà tous en place attendant impatiemment le spectacle intitulé «Mama Africa» en hommage à la divine et combattante Miriam Makeba. Le dernier voyage en Afrique sera sous forme d'un spectacle réalisé par le chorégraphe Sofiane Boulgraa avec une musique originale de Farid Aouamer. Environ une douzaine de tableaux réhaussés par des danses et chants ont ainsi défilé pour faire découvrir une nouvelle Afrique alliant modernité et ancestralité. Le public est resté sous le chame durant deux heures avec, en premier lieu, la projection du documentaire de William Klein et en parallèle des clichés de photos de Guy Le Querrec. Grâce à eux nous avons pu vivre la joie et la fraternité africaine d'il y a 40 ans. La projection s'est terminée sur une phrase, qui résume à elle seule la dimension de ce festival : «La révolution est un acte culturel». Place ensuite au show qui a donné l'occasion à plusieurs jeunes de montrer leur talent et professionnalisme. Les spectateurs ont vécu à travers eux les différentes étapes de l'Afrique. Le premier tableau a illustré, à partir de l'expression corporelle, le fait que l'Afrique soit le berceau de l'humanité. Un autre tableau a également subjugué les spectateurs. Deux artistes, l'un avec une flûte traditionnelle algérienne (gasba) et la flûte peules qui montre combien les peuples africains sont aptes à l'échange culturel. Différents thèmes ont été abordés durant cette riche soirée, à commencer par les différentes civilisations en Afrique, en passant par l'histoire de l'esclavagisme, du colonialisme, du combat acharné pour la liberté, de l'exil qui ronge ses peuples… Autant de thèmes auxquels n'importe quel peuple africain peut s'identifier. Plusieurs hommages ont été également rendus à travers les images à de grandes figures artistiques qui ont marqué le 1e Festival panafricain en 1969 à l'instar de Mustapha Toumi, Lamine Betchichi, Merzak Boudjemaa,… L'hommage rendu à Miriam Makeba ne s'est pas arrêté aux images, puisque un duo virtuel entre elle et la chanteuse découverte par le public lors de la première édition de l'émission «Alhan Oua Chabab », Meriem Lazali, a eu lieu lors duquel les présent ont eu droit aux incontournable Africa, et Ana Hora fi Aldjazair (Je suis libre en Algérie). La soirée s'est terminée sur une note d'émotion avec la voix de Miriam Makeba enregistrée 1972. au moment où elle est venue en Algérie pour la deuxième fois, elle répond encore aujourd'hui à ses détracteurs : «Je ne chante pas la politique, je chante la vérité.» K. H.