«La Banque extérieure d'Algérie a dégagé des capacités de financement lui permettant notamment de prendre en charge des projets structurants de l'économie nationale sans aucune mesure exogène. Les résultats financiers de l'année 2008 reflètent bien les efforts de la BEA sachant que nous n'avons pas fait appel aux contribuables. Nous avons pu assurer l'autofinancement grâce au rayonnement international de la banque», a déclaré, hier, le P-DG de la banque, Mohamed Loukal, au cours d'une conférence de presse. En effet, les résultats financiers de la BEA en 2008 se caractérisent par un total bilan en hausse, comparativement à l'année 2007, de 12 % atteignant 2.379 milliards de dinars, l'équivalent de près de 33,425 milliards de dollars, soit une augmentation en valeur absolue de 263 milliards de dinars. «Ce paramètre hisse la Banque au premier rang, tant en Algérie qu'à l'échelle maghrébine», dira le boss de la BEA. Les autres résultats enregistrés ont trait aux fonds propres nets, en perpétuel renforcement, atteignant 111 milliards de dinars, «et ce sans aucune mesure exogène» précise t-il. Le produit net bancaire (en termes de chiffre d'affaires) est en évolution significative de 42 %, par rapport à l'année 2007, atteignant 48,5 milliards de dinars, soit une hausse de 14,4 milliards de dinars. «Ce paramètre révèle l'importance de l'activité de la banque et de son développement», a-t-il ajouté. Enfin, M. Loukal a indiqué que la banque a une participation à l'impôt atteignant 7,521 milliards de dinars et a réalisé des bénéfices nets en progression de 35,5 % par rapport à l'exercice 2007 en atteignant un montant de 24,4 milliards de dinars. Concernant le ratio de rentabilité des fonds propres «très appréciables» de cette banque, il est de l'ordre de 24,64 % en 2008 tandis qu'en 2007, il s'est chiffré à 24,04 %. Abordant le volet commercial, le plus important pour la banque, M. Loukal a affirmé que «les crédits en faveur de la clientèle s'élèvent à 866 milliards de dinars, soit une progression de 28 %, avec une hausse de 189 milliards de dinars comparativement à l'année 2007, et une forte pénétration du tissu de la petite et moyenne entreprise et de la PMI». Il a souligné que l'enveloppe financière réservée aux crédits à l'économie a été de 500 milliards de dinars ces trois dernières années et concerne les grandes entreprises (près de 372 milliards de dinars), les PME/PMI (près de 95 milliards de dinars) et les particuliers (plus de 22 milliards de dinars). Le secteur public s'est adjugé 71 % des crédits, le secteur privé a bénéficié de 26 % alors que les particuliers ont eu droit à 3%. Enfin, abordant le volet du commerce extérieur, il dira que «la confirmation de la BEA en tant que leader sur le marché se singularise avec 17,7 % de parts des importations et 92 % des exportations». A propos des rapatriements réalisés par le canal de la BEA, au titre des recettes des hydrocarbures, ils sont évalués à 74,8 milliards de dollars, selon le P-DG. «La Banque extérieure d'Algérie a dégagé des capacités de financement lui permettant notamment de prendre en charge des projets structurants de l'économie nationale sans aucune mesure exogène. Les résultats financiers de l'année 2008 reflètent bien les efforts de la BEA sachant que nous n'avons pas fait appel aux contribuables. Nous avons pu assurer l'autofinancement grâce au rayonnement international de la banque», a déclaré, hier, le P-DG de la banque, Mohamed Loukal, au cours d'une conférence de presse. En effet, les résultats financiers de la BEA en 2008 se caractérisent par un total bilan en hausse, comparativement à l'année 2007, de 12 % atteignant 2.379 milliards de dinars, l'équivalent de près de 33,425 milliards de dollars, soit une augmentation en valeur absolue de 263 milliards de dinars. «Ce paramètre hisse la Banque au premier rang, tant en Algérie qu'à l'échelle maghrébine», dira le boss de la BEA. Les autres résultats enregistrés ont trait aux fonds propres nets, en perpétuel renforcement, atteignant 111 milliards de dinars, «et ce sans aucune mesure exogène» précise t-il. Le produit net bancaire (en termes de chiffre d'affaires) est en évolution significative de 42 %, par rapport à l'année 2007, atteignant 48,5 milliards de dinars, soit une hausse de 14,4 milliards de dinars. «Ce paramètre révèle l'importance de l'activité de la banque et de son développement», a-t-il ajouté. Enfin, M. Loukal a indiqué que la banque a une participation à l'impôt atteignant 7,521 milliards de dinars et a réalisé des bénéfices nets en progression de 35,5 % par rapport à l'exercice 2007 en atteignant un montant de 24,4 milliards de dinars. Concernant le ratio de rentabilité des fonds propres «très appréciables» de cette banque, il est de l'ordre de 24,64 % en 2008 tandis qu'en 2007, il s'est chiffré à 24,04 %. Abordant le volet commercial, le plus important pour la banque, M. Loukal a affirmé que «les crédits en faveur de la clientèle s'élèvent à 866 milliards de dinars, soit une progression de 28 %, avec une hausse de 189 milliards de dinars comparativement à l'année 2007, et une forte pénétration du tissu de la petite et moyenne entreprise et de la PMI». Il a souligné que l'enveloppe financière réservée aux crédits à l'économie a été de 500 milliards de dinars ces trois dernières années et concerne les grandes entreprises (près de 372 milliards de dinars), les PME/PMI (près de 95 milliards de dinars) et les particuliers (plus de 22 milliards de dinars). Le secteur public s'est adjugé 71 % des crédits, le secteur privé a bénéficié de 26 % alors que les particuliers ont eu droit à 3%. Enfin, abordant le volet du commerce extérieur, il dira que «la confirmation de la BEA en tant que leader sur le marché se singularise avec 17,7 % de parts des importations et 92 % des exportations». A propos des rapatriements réalisés par le canal de la BEA, au titre des recettes des hydrocarbures, ils sont évalués à 74,8 milliards de dollars, selon le P-DG.