Gazprom pourrait battre en juillet tous les records en matière d'exportations de gaz, indique jeudi le quotidien RBC Daily. Selon les analystes, le volume des livraisons vers l'Europe atteint à l'heure actuelle 400 millions de mètres-cubes par jour en moyenne. Cela signifie que le volume des exportations de Gazprom en juillet sera le plus important depuis cinq ans. Cependant, cela n'aura pas d'impact positif considérable sur les revenus de la compagnie. D'après le groupe, ils baisseront de presque 40% cette année. La demande excessive de la part de l'Europe n'a rien d'étonnant: en prévision de la baisse d'été des prix du gaz (ceux-ci suivent les cours du pétrole avec un retard de six mois), les Européens ont vidé leurs dépôts souterrains et cherchent à présent à les remplir à nouveau. Cette année, le groupe a considérablement réduit ses exportations. Au début de l'année, cette réduction était liée avec le conflit gazier avec l'Ukraine. Résultat: les livraisons de Gazprom vers les pays de "l'étranger proche" (ex-URSS, ndlr) se sont élevées à 24 milliards de mètres cubes de gaz du 1er au 15 mars 2009, contre 40 milliards de mètres cubes en glissement annuel. Au cours des six premiers mois de l'année, le groupe a exporté 60,4 milliards de mètres cubes de gaz. Au total, il espère en vendre 142,1 milliards de mètres cubes en 2009. Valeri Nesterov, analyste de Troïka Dialog, note que les réserves souterraines de gaz ont été utilisées cette année à 80%, contre 60% dans les années précédentes. Dans les conditions actuelles, le gaz s'avère très bon marché pour les Européens, ce qui entraîne une hausse de la consommation. L'expert est convaincu que la croissance de la demande en Europe constituera un facteur positif, car la plupart des recettes du monopole sont assurées par les exportations et non par la vente de gaz aux consommateurs russes. Or, dans une perspective à long terme, la situation de Gazprom n'est pas très heureuse. Les analystes de Troïka Dialog font remarquer la réduction progressive de la part de la compagnie dans les livraisons de gaz vers l'Europe. Si en 1995, cette part se chiffrait à 50,7%, en 2008 le chiffre n'était plus que de 34,8%, et en 2009 et 2010, selon les dernières prévisions de CERA, elle pourrait atteindre 32,65 et 31,6% respectivement, malgré le fait que les exportations de gaz russe augmentent en 2010 par rapport à 2009. Gazprom pourrait battre en juillet tous les records en matière d'exportations de gaz, indique jeudi le quotidien RBC Daily. Selon les analystes, le volume des livraisons vers l'Europe atteint à l'heure actuelle 400 millions de mètres-cubes par jour en moyenne. Cela signifie que le volume des exportations de Gazprom en juillet sera le plus important depuis cinq ans. Cependant, cela n'aura pas d'impact positif considérable sur les revenus de la compagnie. D'après le groupe, ils baisseront de presque 40% cette année. La demande excessive de la part de l'Europe n'a rien d'étonnant: en prévision de la baisse d'été des prix du gaz (ceux-ci suivent les cours du pétrole avec un retard de six mois), les Européens ont vidé leurs dépôts souterrains et cherchent à présent à les remplir à nouveau. Cette année, le groupe a considérablement réduit ses exportations. Au début de l'année, cette réduction était liée avec le conflit gazier avec l'Ukraine. Résultat: les livraisons de Gazprom vers les pays de "l'étranger proche" (ex-URSS, ndlr) se sont élevées à 24 milliards de mètres cubes de gaz du 1er au 15 mars 2009, contre 40 milliards de mètres cubes en glissement annuel. Au cours des six premiers mois de l'année, le groupe a exporté 60,4 milliards de mètres cubes de gaz. Au total, il espère en vendre 142,1 milliards de mètres cubes en 2009. Valeri Nesterov, analyste de Troïka Dialog, note que les réserves souterraines de gaz ont été utilisées cette année à 80%, contre 60% dans les années précédentes. Dans les conditions actuelles, le gaz s'avère très bon marché pour les Européens, ce qui entraîne une hausse de la consommation. L'expert est convaincu que la croissance de la demande en Europe constituera un facteur positif, car la plupart des recettes du monopole sont assurées par les exportations et non par la vente de gaz aux consommateurs russes. Or, dans une perspective à long terme, la situation de Gazprom n'est pas très heureuse. Les analystes de Troïka Dialog font remarquer la réduction progressive de la part de la compagnie dans les livraisons de gaz vers l'Europe. Si en 1995, cette part se chiffrait à 50,7%, en 2008 le chiffre n'était plus que de 34,8%, et en 2009 et 2010, selon les dernières prévisions de CERA, elle pourrait atteindre 32,65 et 31,6% respectivement, malgré le fait que les exportations de gaz russe augmentent en 2010 par rapport à 2009.