En marge de la journée d'études sur la cybercriminalité, et les enjeux et la protection de l'économie nationale, organisée conjointement, lundi dernier, par le fournisseur d'accès à Internet, le provider EEPAD et Algérie Telecom, l'expert international algérien établi au Canada, Bachir Halimi, nous a accordé un entretien dans lequel il explique les pièges de l'utilisation de la toile Internet et les risques et dangers encourus, aussi bien par les entreprises et les institutions, que par les citoyens. En marge de la journée d'études sur la cybercriminalité, et les enjeux et la protection de l'économie nationale, organisée conjointement, lundi dernier, par le fournisseur d'accès à Internet, le provider EEPAD et Algérie Telecom, l'expert international algérien établi au Canada, Bachir Halimi, nous a accordé un entretien dans lequel il explique les pièges de l'utilisation de la toile Internet et les risques et dangers encourus, aussi bien par les entreprises et les institutions, que par les citoyens. Midi Libre : La cybercriminalité fait des ravages; comment appréhendez-vous ce phénomène dangereux ? Bachir Halimi : En matière de protection contre les crimes inhérents à l'utilisation d'Internet, les pouvoirs publics doivent s'impliquer en permanence pour déceler les dangers guettant les institutions, les entreprises et les citoyens. Il s'agit, notamment, de préserver les usagers de l'Internet des risques liés aux actes de piraterie, tels que les extorsions d'argent par le web illégalement en arnaquant les gens naïfs et non conscients des aléas de l'Internet et les interlocuteurs fantômes déterminés à tromper autrui. Les internautes sont-ils particulièrement exposés aux dangers et aux risques de la toile ? A titre d'exemple, un simple e-mail électronique émanant d'une personne physique inconnue ou même d'un particulier, recherchant des sommes d'argent, pourrait induire en erreur un utilisateur d'Internet qui versera une petite somme d'argent en attendant de recevoir un cadeau. D'autres internautes se font rouler en versant de grosses sommes leur faisant miroiter des gains importants Aussi, un courriel peut dérouter une personne via Internet où une soit disant banque lui demande des informations sur le compte bancaire par un procédé illicite destiné à arnaquer les clients qui fournissent imprudemment des données sur les comptes, les bilans et les relevés de compte. Une page web d'une banque piratée peut fourvoyer des détenteurs de comptes par des voleurs cybercriminels en prenant des numéros et codes secrets des titulaires de comptes et leur subtiliser ensuite des sommes d'argent. D'autres malfaçons consistent à casser des entreprisses concurrentes en leur détruisant le système de communication et d'information par le biais d'un virus ou d'un dysfonctionnement ou des attaques de congestion. Les arnaqueurs utilisent généralement des moyens intelligents poursuivant l'objectif malsain de soustraire de l'argent illégalement. En effet, si des pirates et des hackers arrivent à filtrer et espionner un site web d'une entreprise, cela signifie que l'entreprise en question serait contrainte de fermer boutique et disparaître du marché. Car, c'est l'intelligence économique qui rentre en jeu. De même, une banque visitée par un virus informatique est vulnérable aux détournements de fonds. Aujourd'hui, les entreprises sont-elles plus vulnérables à la cybercriminalité ? L'essentiel consiste à protéger les sociétés, les entreprises et les institutions contre la cybercriminalité en accentuant les actions de sensibilisation et d'information contre les risques liés aux agissements des délinquants informatiques. Les citoyens et les consommateurs ont droit à une protection efficace de la part des pouvoirs publics surtout lorsque les e-mails proviennent de l'étranger. Sous quelle forme et avec quels moyens peut-on lutter contre la cybercriminalité ? La lutte contre la cybercriminalité commence par l'apport des services de sécurité et la gendarmerie qui sont dotés de moyens et équipements modernes. La formation des agents spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité est également indispensable. Il s'agit d'aider l'Etat à se défendre contre les fléaux de l'utilisation de l'Internet qui a des côtés positifs, mais également des côtés négatifs et préjudiciables pour les entreprises et les citoyens. Les enjeux économiques sont importants dans la mesure où les pirates de l'Internet et les cybercriminels cherchent à s'enrichir et à tirer des profits du manque de vigilance de leurs victimes. Les logiciels et les moyens technologiques des entreprises et des institutions peuvent contribuer efficacement à éliminer les actes malveillants de cybercriminalité. Les mécanismes d'identification des actes de piraterie ne doivent pas être équivoques. La loi votée par le parlement et le sénat peuvent être des armes pour lutter contre la cybercriminalité relative aux crimes économiques, aux pratiques frauduleuses de vente par Internet (e-commerce), la commercialisation des films répréhensibles et de la musique. Non encore introduites en Algérie, ces pratiques immorales et illicites existent aux Etats-Unis d'Amérique, en Europe et au Canada. Sans protection efficace des entreprises, c'est la catastrophe qui peut survenir à tout moment. Quelles sont les recommandations à suivre ? Les dispositions à respecter consistent surtout à faire usage des lois et de l'arsenal juridique pour protéger les citoyens des dangers de la cybercriminalité par l'apport de la gendarmerie qui est bien équipée depuis cinq années. Midi Libre : La cybercriminalité fait des ravages; comment appréhendez-vous ce phénomène dangereux ? Bachir Halimi : En matière de protection contre les crimes inhérents à l'utilisation d'Internet, les pouvoirs publics doivent s'impliquer en permanence pour déceler les dangers guettant les institutions, les entreprises et les citoyens. Il s'agit, notamment, de préserver les usagers de l'Internet des risques liés aux actes de piraterie, tels que les extorsions d'argent par le web illégalement en arnaquant les gens naïfs et non conscients des aléas de l'Internet et les interlocuteurs fantômes déterminés à tromper autrui. Les internautes sont-ils particulièrement exposés aux dangers et aux risques de la toile ? A titre d'exemple, un simple e-mail électronique émanant d'une personne physique inconnue ou même d'un particulier, recherchant des sommes d'argent, pourrait induire en erreur un utilisateur d'Internet qui versera une petite somme d'argent en attendant de recevoir un cadeau. D'autres internautes se font rouler en versant de grosses sommes leur faisant miroiter des gains importants Aussi, un courriel peut dérouter une personne via Internet où une soit disant banque lui demande des informations sur le compte bancaire par un procédé illicite destiné à arnaquer les clients qui fournissent imprudemment des données sur les comptes, les bilans et les relevés de compte. Une page web d'une banque piratée peut fourvoyer des détenteurs de comptes par des voleurs cybercriminels en prenant des numéros et codes secrets des titulaires de comptes et leur subtiliser ensuite des sommes d'argent. D'autres malfaçons consistent à casser des entreprisses concurrentes en leur détruisant le système de communication et d'information par le biais d'un virus ou d'un dysfonctionnement ou des attaques de congestion. Les arnaqueurs utilisent généralement des moyens intelligents poursuivant l'objectif malsain de soustraire de l'argent illégalement. En effet, si des pirates et des hackers arrivent à filtrer et espionner un site web d'une entreprise, cela signifie que l'entreprise en question serait contrainte de fermer boutique et disparaître du marché. Car, c'est l'intelligence économique qui rentre en jeu. De même, une banque visitée par un virus informatique est vulnérable aux détournements de fonds. Aujourd'hui, les entreprises sont-elles plus vulnérables à la cybercriminalité ? L'essentiel consiste à protéger les sociétés, les entreprises et les institutions contre la cybercriminalité en accentuant les actions de sensibilisation et d'information contre les risques liés aux agissements des délinquants informatiques. Les citoyens et les consommateurs ont droit à une protection efficace de la part des pouvoirs publics surtout lorsque les e-mails proviennent de l'étranger. Sous quelle forme et avec quels moyens peut-on lutter contre la cybercriminalité ? La lutte contre la cybercriminalité commence par l'apport des services de sécurité et la gendarmerie qui sont dotés de moyens et équipements modernes. La formation des agents spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité est également indispensable. Il s'agit d'aider l'Etat à se défendre contre les fléaux de l'utilisation de l'Internet qui a des côtés positifs, mais également des côtés négatifs et préjudiciables pour les entreprises et les citoyens. Les enjeux économiques sont importants dans la mesure où les pirates de l'Internet et les cybercriminels cherchent à s'enrichir et à tirer des profits du manque de vigilance de leurs victimes. Les logiciels et les moyens technologiques des entreprises et des institutions peuvent contribuer efficacement à éliminer les actes malveillants de cybercriminalité. Les mécanismes d'identification des actes de piraterie ne doivent pas être équivoques. La loi votée par le parlement et le sénat peuvent être des armes pour lutter contre la cybercriminalité relative aux crimes économiques, aux pratiques frauduleuses de vente par Internet (e-commerce), la commercialisation des films répréhensibles et de la musique. Non encore introduites en Algérie, ces pratiques immorales et illicites existent aux Etats-Unis d'Amérique, en Europe et au Canada. Sans protection efficace des entreprises, c'est la catastrophe qui peut survenir à tout moment. Quelles sont les recommandations à suivre ? Les dispositions à respecter consistent surtout à faire usage des lois et de l'arsenal juridique pour protéger les citoyens des dangers de la cybercriminalité par l'apport de la gendarmerie qui est bien équipée depuis cinq années.