Le livre du cheikh de la Tarika alawiya de Mostaganem, portant l'intitulé «Soufisme, l'héritage commun» et évoquant le centenaire du premier fondateur de la zaouia, cheikh Alaoui, suscite discorde et polémique. Le livre du cheikh de la Tarika alawiya de Mostaganem, portant l'intitulé «Soufisme, l'héritage commun» et évoquant le centenaire du premier fondateur de la zaouia, cheikh Alaoui, suscite discorde et polémique. Le ton, plus virulent, a d'abord été donné par l'association des oulémas, suivie quelques jours après, par le Haut conseil islamique (HCI) qui a, cependant, tenu un discours moins musclé. Le HCI et l'Association des Oulémas reprochent au Cheikh de la zaouia alawiya d'avoir illustré son livre de miniatures représentants le prophète (QSSSL), ses compagnons et d'autres messagers de Dieu. Par le biais de cheikh Abderrahmane Chibane, l'Association des oulémas exige le retrait du livre et s'atttauqe avec véhémence à son auteur, le cheikh de la zaouia alawiya, Khaled Bentounes. Ce n'est pas le cas du HCI qui met un tant soit peu les formes en formulant le vœu de voir «ces images invisibles, soit en les masquant ou par quelque autre procédé pour apaiser la situation et régler ce problème monté de toutes pièces". Dans son communiqué, l'institution que preside cheikh Bouamrane, qui met en avant la désapprobation par de nombreux lecteurs du recours à ces images mais surtout l'opposition exprimée par de nombreux savants de l'islam, demande leur retrait total de ce livre. Mais le HCI ne se limite pas dans ses critiques aux images puisque il fait aussi une lecture du contenu de ce livre. Une lecture, bien évidemment, qui laisse clairement transparaître qu'il y a beaucoup de non dits dans cette polémique qui oppose, selon toute évidence, deux visions de l'islam. Il est ainsi reproché au livre de vouloir donner l'impression qu'il y a «une unification de toutes les religions et c'est là une thèse étrange qui n'a aucun lien avec l'islam et qui ne peut être appliquée au vu des différends qui caractérisent les relations entre ces religions». Et au HCI, comme pour marquer la différence entre les religions, on cite le verset coranique qui dit «Vous avez votre religion et j'ai la mienne». La zaouia alawiya, nullement impressionné par ces tirs croisés et ces attaques venant d'une association au poids moral certain sur la scène nationale et d'une institution publique qui fait office de gardienne du dogme religieux, rejette en, bloc tous ces griefs . Ce ne sont pas de photographie, mais de simples miniatures , commence par préciser un des responsables de cette zaouia. Sur les colonnes d'un quotidien national le porte-parole de la zaouia, Maatoub Mouhoub, rappelle, en effet, que les miniatures sont exposées dans des musées en Iran, Afghanistan et en Turquie et depuis des siècles sans que quiconque trouve à redire. Il refuse par conséquent de retirer ces miniatures mais déclare que la zaouia est non seulement prête au dialogue et alors à corriger ces «prétendues dérives s'il y a des preuves» mais aussi à recourir à l'arbitrage des instances de droit musulman, à l'exemple de l'université d'El Azhar ou celle des Qaraouiyine. Tout indique que cette polémique ne risque pas de s'estomper de sitôt. Le ton, plus virulent, a d'abord été donné par l'association des oulémas, suivie quelques jours après, par le Haut conseil islamique (HCI) qui a, cependant, tenu un discours moins musclé. Le HCI et l'Association des Oulémas reprochent au Cheikh de la zaouia alawiya d'avoir illustré son livre de miniatures représentants le prophète (QSSSL), ses compagnons et d'autres messagers de Dieu. Par le biais de cheikh Abderrahmane Chibane, l'Association des oulémas exige le retrait du livre et s'atttauqe avec véhémence à son auteur, le cheikh de la zaouia alawiya, Khaled Bentounes. Ce n'est pas le cas du HCI qui met un tant soit peu les formes en formulant le vœu de voir «ces images invisibles, soit en les masquant ou par quelque autre procédé pour apaiser la situation et régler ce problème monté de toutes pièces". Dans son communiqué, l'institution que preside cheikh Bouamrane, qui met en avant la désapprobation par de nombreux lecteurs du recours à ces images mais surtout l'opposition exprimée par de nombreux savants de l'islam, demande leur retrait total de ce livre. Mais le HCI ne se limite pas dans ses critiques aux images puisque il fait aussi une lecture du contenu de ce livre. Une lecture, bien évidemment, qui laisse clairement transparaître qu'il y a beaucoup de non dits dans cette polémique qui oppose, selon toute évidence, deux visions de l'islam. Il est ainsi reproché au livre de vouloir donner l'impression qu'il y a «une unification de toutes les religions et c'est là une thèse étrange qui n'a aucun lien avec l'islam et qui ne peut être appliquée au vu des différends qui caractérisent les relations entre ces religions». Et au HCI, comme pour marquer la différence entre les religions, on cite le verset coranique qui dit «Vous avez votre religion et j'ai la mienne». La zaouia alawiya, nullement impressionné par ces tirs croisés et ces attaques venant d'une association au poids moral certain sur la scène nationale et d'une institution publique qui fait office de gardienne du dogme religieux, rejette en, bloc tous ces griefs . Ce ne sont pas de photographie, mais de simples miniatures , commence par préciser un des responsables de cette zaouia. Sur les colonnes d'un quotidien national le porte-parole de la zaouia, Maatoub Mouhoub, rappelle, en effet, que les miniatures sont exposées dans des musées en Iran, Afghanistan et en Turquie et depuis des siècles sans que quiconque trouve à redire. Il refuse par conséquent de retirer ces miniatures mais déclare que la zaouia est non seulement prête au dialogue et alors à corriger ces «prétendues dérives s'il y a des preuves» mais aussi à recourir à l'arbitrage des instances de droit musulman, à l'exemple de l'université d'El Azhar ou celle des Qaraouiyine. Tout indique que cette polémique ne risque pas de s'estomper de sitôt.