Des dizaines de milliers d'émigrés algériens rentrent au pays pendant les mois de juillet et août pour y passer leurs vacances. Les villes et villages d'Algérie ont commencé, dès les premiers jours de juillet, à grouiller d'émigrés, et nos rues à supporter les processions bariolées de voitures immatriculées à Paris, à Marseille, à Londres, en Allemagne, au Canada et même à Dubaï. De Jijel à Nédroma et de Tizi Ouzou à Batna, on vit au rythme de "Parisiens" ou "Lyonnais" venus partager avec nous les cortèges nuptiaux, la canicule, les coupures d'eau et le délestage du courant électrique. Comme à l'accoutumée, nombre de nos ressortissants à l'étranger ont envahi les ports et les aéroports algériens pour des vacances dans leur pays durant la longue trêve estivale et, "pour une importante partie, pour passer quelques jours du mois de carême entourées de leurs familles pour savourer et vivre de nouveau le ramadan à l'algérienne», nous dit Mohamed un émigré rentré depuis deux jours pour passer les premier quinze jours du ramadan avec sa famille en Kabylie. Des émigrés qui ont parcouru des milliers de kilomètres venant de partout et notamment d'Europe, où ils sont les plus nombreux, à la recherche du soleil de leur pays et de l'affection des leurs qu'ils n'ont pas vus, pour certains, depuis bien longtemps. Nana Fatma, une ressortissante algérienne de 75 ans résidant à Montpellier, depuis une cinquantaine d'années, fait des séjours réguliers en Algérie, pendant l'été, mais surtout pendant le mois de carême, une sorte de «coutume» qu'elle n'échangerait contre rien au monde. «Je n'ai encore jamais passé le ramadhan en dehors de l'Algérie". Elle se dit être une vieille qui reste «très attachée» à ses origines et aux traditions de ses ancêtres. Chez elle, en France, sa table quotidienne «comprend toujours, été comme hiver, au moins un plat traditionnel du bled», affirme-t-elle avec une fierté non dissimulée. «Les traditions algériennes coulent dans mes veines. Je suis partie en France très jeune comme je suis d'un papa français mais je ne peux me passer de mes coutumes, qui me sont chères», ajoute-t-elle. Eloigné du pays depuis de longues années avec sa petite famille, Karim arrivé du Mali, accompagné de sa femme Samia et de leurs trois enfants qui vivent, eux, en France, se dit tout simplement «comblé» de pouvoir passer quelques semaines de vacances en Algérie, avec sa petite et grande famille à la fois, après 23 ans d'absence. D'autres jeunes émigrés qui sont là pour la première fois n'ont pas manqué évidemment d'exprimer leur «joie» de découvrir leur pays d'origine, profiter de ses multiples bienfaits et de la chaleur familiale et découvrir leurs racines et leur culture. Beaucoup de ces émigrés ont constaté une évolution remarquable en Algérie dans tous les domaines, à commencer par le nouvel aéroport international d'Alger. L'aéroport international d'Alger a enregistré, en juin dernier, quelque 142.500 entrées en provenance surtout de France, de Turquie et d'Espagne, contre 123.860 passagers en juin 2008, en hausse de 15 %, selon le service des statistiques de l'aéroport. Concernant le port d'Alger, l'Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV) a enregistré, du 1er juin au 26 juillet passé, près de 115.000 passagers et plus de 32.000 véhicules, dont la plupart représentaient la communauté algérienne établie à l'étranger, Des dizaines de milliers d'émigrés algériens rentrent au pays pendant les mois de juillet et août pour y passer leurs vacances. Les villes et villages d'Algérie ont commencé, dès les premiers jours de juillet, à grouiller d'émigrés, et nos rues à supporter les processions bariolées de voitures immatriculées à Paris, à Marseille, à Londres, en Allemagne, au Canada et même à Dubaï. De Jijel à Nédroma et de Tizi Ouzou à Batna, on vit au rythme de "Parisiens" ou "Lyonnais" venus partager avec nous les cortèges nuptiaux, la canicule, les coupures d'eau et le délestage du courant électrique. Comme à l'accoutumée, nombre de nos ressortissants à l'étranger ont envahi les ports et les aéroports algériens pour des vacances dans leur pays durant la longue trêve estivale et, "pour une importante partie, pour passer quelques jours du mois de carême entourées de leurs familles pour savourer et vivre de nouveau le ramadan à l'algérienne», nous dit Mohamed un émigré rentré depuis deux jours pour passer les premier quinze jours du ramadan avec sa famille en Kabylie. Des émigrés qui ont parcouru des milliers de kilomètres venant de partout et notamment d'Europe, où ils sont les plus nombreux, à la recherche du soleil de leur pays et de l'affection des leurs qu'ils n'ont pas vus, pour certains, depuis bien longtemps. Nana Fatma, une ressortissante algérienne de 75 ans résidant à Montpellier, depuis une cinquantaine d'années, fait des séjours réguliers en Algérie, pendant l'été, mais surtout pendant le mois de carême, une sorte de «coutume» qu'elle n'échangerait contre rien au monde. «Je n'ai encore jamais passé le ramadhan en dehors de l'Algérie". Elle se dit être une vieille qui reste «très attachée» à ses origines et aux traditions de ses ancêtres. Chez elle, en France, sa table quotidienne «comprend toujours, été comme hiver, au moins un plat traditionnel du bled», affirme-t-elle avec une fierté non dissimulée. «Les traditions algériennes coulent dans mes veines. Je suis partie en France très jeune comme je suis d'un papa français mais je ne peux me passer de mes coutumes, qui me sont chères», ajoute-t-elle. Eloigné du pays depuis de longues années avec sa petite famille, Karim arrivé du Mali, accompagné de sa femme Samia et de leurs trois enfants qui vivent, eux, en France, se dit tout simplement «comblé» de pouvoir passer quelques semaines de vacances en Algérie, avec sa petite et grande famille à la fois, après 23 ans d'absence. D'autres jeunes émigrés qui sont là pour la première fois n'ont pas manqué évidemment d'exprimer leur «joie» de découvrir leur pays d'origine, profiter de ses multiples bienfaits et de la chaleur familiale et découvrir leurs racines et leur culture. Beaucoup de ces émigrés ont constaté une évolution remarquable en Algérie dans tous les domaines, à commencer par le nouvel aéroport international d'Alger. L'aéroport international d'Alger a enregistré, en juin dernier, quelque 142.500 entrées en provenance surtout de France, de Turquie et d'Espagne, contre 123.860 passagers en juin 2008, en hausse de 15 %, selon le service des statistiques de l'aéroport. Concernant le port d'Alger, l'Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV) a enregistré, du 1er juin au 26 juillet passé, près de 115.000 passagers et plus de 32.000 véhicules, dont la plupart représentaient la communauté algérienne établie à l'étranger,