Après avoir pendant des mois écarté les risques d'une répercussion de la crise internationale sur une économie nationale forte d'un matelas financier sans précédent, le gouvernement a bien fini par se rendre à l'évidence que le pays est bel est bien touché. Le scénario catastrophe sur la base duquel la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 a été concoctée est la preuve que le pays a subi de plein fouet les contrecoups d'une conjoncture mondiale morose dont la première conséquence a été, dès le deuxième semestre de 2008, la chute des cours du pétrole, principal source d'entrée en devise du pays. Après avoir pendant des mois écarté les risques d'une répercussion de la crise internationale sur une économie nationale forte d'un matelas financier sans précédent, le gouvernement a bien fini par se rendre à l'évidence que le pays est bel est bien touché. Le scénario catastrophe sur la base duquel la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 a été concoctée est la preuve que le pays a subi de plein fouet les contrecoups d'une conjoncture mondiale morose dont la première conséquence a été, dès le deuxième semestre de 2008, la chute des cours du pétrole, principal source d'entrée en devise du pays. Ainsi, dans le cadrage macro-économique et financier la LFC 2009, le gouvernement a revu un certain nombre d'indicateurs notamment en matière de prévisions des importations et des exportations. Dans ce cadre, il a été retenu le scénario extrême, selon lequel les exportations des hydrocarbures ne rapporteraient à la fin de cette année que 34,7 milliards de dollars, alors que les prévisions de la loi de finances 2009 tablaient sur 80,7 milliards de dollars. Les nouvelles prévisions sont en deçà de celles faites par le ministre de l'Energie et des mines qui avaient parlé, au cours de cette année, de recettes pétrolières qui oscilleraient entre 45 et 50 milliards de dollars. Pour expliquer ce retournement, le gouvernement explique dans la note de présentation de la LFC 2009 que «la préparation de cette dernière s'est effectuée dans un contexte de retournement de la conjoncture du marché pétrolier, conduisant à réviser le prix du marché pour le situer en moyenne à 45 dollars le baril». Dans la loi de finances initiale pour 2009, la projection des exportations d'hydrocarbures a été basée sur un prix de baril de pétrole estimé à 100 dollars sur le marché international. Le décalage s'explique, selon le gouvernement, par le fait «que le contexte international au moment de la préparation de la loi de finances initiale ne présageait pas l'ampleur du retournement de conjoncture apparu à partir du 4e trimestre de 2008». Cette conjoncture qui avait entraîné les cours du pétrole vers le bas a également conduit à une révision des prévisions d'importations. Ainsi, la LFC table sur une facture d'importation de marchandise en baisse par rapport aux 39,6 milliards de dollars de 2008, mais en hausse par rapport aux 33,7 milliards de dollars prévues initialement dans la loi de finances 2009. Les importations de marchandises pour 2009 devraient s'établir, selon la LFC, à 37,5 milliards de dollars, soit un recul de 5 % par rapport à 2008. Le gouvernement considère que les mesures prises pour contenir les importations de marchandises induiront, courant 2009, un repli des flux physiques de ces importations confortée par la baisse des prix à l'international. Le dinar dévalué, le PIB revu à la baisse Outre les indicateurs relatifs au commerce extérieur, la LFC a également revu la parité monétaire du dinar par rapport au dollar avec un taux de change entre les deux monnaies qui passe de 65 dinars à 73 dinars pour un dollar. A la fin du premier trimestre de 2009, le taux de change s'était établi à 73,15 dinars pour un dollar et c'est sur cette base que le taux retenu dans la loi est 73 dinars, explique-t-on dans la note de présentation. Celle-ci explique que le taux de change a fortement glissé depuis octobre 2008 s'établissant à 62,25 dinars pour un dollar et indique que ces variations s'expliquent entre autres par l'utilisation du taux de change comme instrument de régulation des importations. Par ailleurs, dans la loi de finances complémentaire, le gouvernement a prévu des produits de la fiscalité ordinaire en hausse de 8 % par rapport à la loi de finances initiale, s'appuyant notamment sur «les recouvrements effectifs de l'année de base 2008». En revanche, les prévisions en matière de croissance du PIB ont été revues à la baisse de 4,1% initialement à 3,9% dans la LFC, en raison de la baisse des importations de marchandises et de la valeur ajoutée des services. La valeur du PIB projetée a ainsi baissé de 2300 milliards de dinars passant de 11718 milliards dans la loi de finances initiale à 9394 milliards dans la LFC, s'expliquant par la baisse de la valeur ajoutée courante du secteur des hydrocarbures en liaison avec la révision de la prévision des prix du pétrole. Ainsi, dans le cadrage macro-économique et financier la LFC 2009, le gouvernement a revu un certain nombre d'indicateurs notamment en matière de prévisions des importations et des exportations. Dans ce cadre, il a été retenu le scénario extrême, selon lequel les exportations des hydrocarbures ne rapporteraient à la fin de cette année que 34,7 milliards de dollars, alors que les prévisions de la loi de finances 2009 tablaient sur 80,7 milliards de dollars. Les nouvelles prévisions sont en deçà de celles faites par le ministre de l'Energie et des mines qui avaient parlé, au cours de cette année, de recettes pétrolières qui oscilleraient entre 45 et 50 milliards de dollars. Pour expliquer ce retournement, le gouvernement explique dans la note de présentation de la LFC 2009 que «la préparation de cette dernière s'est effectuée dans un contexte de retournement de la conjoncture du marché pétrolier, conduisant à réviser le prix du marché pour le situer en moyenne à 45 dollars le baril». Dans la loi de finances initiale pour 2009, la projection des exportations d'hydrocarbures a été basée sur un prix de baril de pétrole estimé à 100 dollars sur le marché international. Le décalage s'explique, selon le gouvernement, par le fait «que le contexte international au moment de la préparation de la loi de finances initiale ne présageait pas l'ampleur du retournement de conjoncture apparu à partir du 4e trimestre de 2008». Cette conjoncture qui avait entraîné les cours du pétrole vers le bas a également conduit à une révision des prévisions d'importations. Ainsi, la LFC table sur une facture d'importation de marchandise en baisse par rapport aux 39,6 milliards de dollars de 2008, mais en hausse par rapport aux 33,7 milliards de dollars prévues initialement dans la loi de finances 2009. Les importations de marchandises pour 2009 devraient s'établir, selon la LFC, à 37,5 milliards de dollars, soit un recul de 5 % par rapport à 2008. Le gouvernement considère que les mesures prises pour contenir les importations de marchandises induiront, courant 2009, un repli des flux physiques de ces importations confortée par la baisse des prix à l'international. Le dinar dévalué, le PIB revu à la baisse Outre les indicateurs relatifs au commerce extérieur, la LFC a également revu la parité monétaire du dinar par rapport au dollar avec un taux de change entre les deux monnaies qui passe de 65 dinars à 73 dinars pour un dollar. A la fin du premier trimestre de 2009, le taux de change s'était établi à 73,15 dinars pour un dollar et c'est sur cette base que le taux retenu dans la loi est 73 dinars, explique-t-on dans la note de présentation. Celle-ci explique que le taux de change a fortement glissé depuis octobre 2008 s'établissant à 62,25 dinars pour un dollar et indique que ces variations s'expliquent entre autres par l'utilisation du taux de change comme instrument de régulation des importations. Par ailleurs, dans la loi de finances complémentaire, le gouvernement a prévu des produits de la fiscalité ordinaire en hausse de 8 % par rapport à la loi de finances initiale, s'appuyant notamment sur «les recouvrements effectifs de l'année de base 2008». En revanche, les prévisions en matière de croissance du PIB ont été revues à la baisse de 4,1% initialement à 3,9% dans la LFC, en raison de la baisse des importations de marchandises et de la valeur ajoutée des services. La valeur du PIB projetée a ainsi baissé de 2300 milliards de dinars passant de 11718 milliards dans la loi de finances initiale à 9394 milliards dans la LFC, s'expliquant par la baisse de la valeur ajoutée courante du secteur des hydrocarbures en liaison avec la révision de la prévision des prix du pétrole.