De nombreuses plages algériennes, notamment dans les environs du littoral d'Alger et d'Oran, sont carrément devenues des propriétés privées de jeunes n'hésitant pas à faire payer des estivants et leurs familles, soit pour le simple accès au bord de la mer, soit pour louer un parasol à 200 DA, sans compter les 50 DA à s'acquitter pour le parking automobile. En effet, en l'absence de toute législation interdisant à ces jeunes d'occuper des espaces larges et longs le long des plages, l'anarchie règne au grand dam des milliers de familles qui se déplacent à la recherche d'une vague de fraîcheur maritime. Pour en savoir plus sur ce phénomène, nous avons pris contact avec le vice-président de l'APC de Staoueli pour nous éclairer sur cette situation. «L'APC de Staoueli n'est pour rien dans cette situation qu'elle regrette d'ailleurs», dira simplement Abbès Belkhiter, vice-président des affaires sociales de cette commune côtière d'Alger. Il estime que «les mesures prises avec les autorités concernées, au début de l'été, pour garantir l'accès libre aux plages doivent être scrupuleusement respectées. Nous avons recueilli des locataires de points de location de matériels de plage sur soumissions», a-t-il souligné en mettant relief la dernière enchère (concession au plus offrant) la plus élevée qui est de 3500 DA pour la saison. Ce qui a permis de retenir 7 soumissionnaires pour la plage de Palm Beach et 6 autres pour Sidi Fredj, à titre d'illustration. Il ajoute : «Ces loueurs de matériels de plage ont été placés dans leurs endroits désignés préalablement par un représentant de l'APC en présence d'un huissier de justice et de la gendarmerie nationale». S'agissant des toilettes et douches publiques, elles ont été octroyées, a-t-il précisé, aux handicapés sur délibérations de l'APC. Dans certaines places de baignades du littoral d'Alger, les prix se négocient entre et 450 et 650 DA et atteignent même parfois les 100 DA, notamment les plages de la côte ouest d'Alger où les estivants sont généralement des familles en quête de plaisirs et de sensations de la mer. Les cas de violation de la loi portant l'interdiction de la concession des plages sont visibles sur les plages de Sidi Fredj, Palm Beach, Azur plage. Les familles sont désorientées. Tous les espaces de bords de mer sont occupés illégalement par des «locataires» qui imposent leurs matériels de plage placés partout le long des rivages de loisirs d'été. Certaines agressions sont signalées sur des familles. Nous avons constaté sur place qu'une famille qui, aigrie par un spectacle à Palm Beach, a fini vite par décamper. «Nous avons loué cet espace pour gagner de l'argent», explique un jeune proposant des places à d'autres estivants avec «un bon prix abordable». Dépassées et sans aucune intervention musclée pour remédier à cette situation, les autorités en charge de restaurer l'ordre sur les plages, estiment que des décisions doivent être prises par le ministère de tutelle qui est celui de l'aménagement du territoire, de l'environnement et du tourisme, afin de mettre de l'ordre. De nombreuses plages algériennes, notamment dans les environs du littoral d'Alger et d'Oran, sont carrément devenues des propriétés privées de jeunes n'hésitant pas à faire payer des estivants et leurs familles, soit pour le simple accès au bord de la mer, soit pour louer un parasol à 200 DA, sans compter les 50 DA à s'acquitter pour le parking automobile. En effet, en l'absence de toute législation interdisant à ces jeunes d'occuper des espaces larges et longs le long des plages, l'anarchie règne au grand dam des milliers de familles qui se déplacent à la recherche d'une vague de fraîcheur maritime. Pour en savoir plus sur ce phénomène, nous avons pris contact avec le vice-président de l'APC de Staoueli pour nous éclairer sur cette situation. «L'APC de Staoueli n'est pour rien dans cette situation qu'elle regrette d'ailleurs», dira simplement Abbès Belkhiter, vice-président des affaires sociales de cette commune côtière d'Alger. Il estime que «les mesures prises avec les autorités concernées, au début de l'été, pour garantir l'accès libre aux plages doivent être scrupuleusement respectées. Nous avons recueilli des locataires de points de location de matériels de plage sur soumissions», a-t-il souligné en mettant relief la dernière enchère (concession au plus offrant) la plus élevée qui est de 3500 DA pour la saison. Ce qui a permis de retenir 7 soumissionnaires pour la plage de Palm Beach et 6 autres pour Sidi Fredj, à titre d'illustration. Il ajoute : «Ces loueurs de matériels de plage ont été placés dans leurs endroits désignés préalablement par un représentant de l'APC en présence d'un huissier de justice et de la gendarmerie nationale». S'agissant des toilettes et douches publiques, elles ont été octroyées, a-t-il précisé, aux handicapés sur délibérations de l'APC. Dans certaines places de baignades du littoral d'Alger, les prix se négocient entre et 450 et 650 DA et atteignent même parfois les 100 DA, notamment les plages de la côte ouest d'Alger où les estivants sont généralement des familles en quête de plaisirs et de sensations de la mer. Les cas de violation de la loi portant l'interdiction de la concession des plages sont visibles sur les plages de Sidi Fredj, Palm Beach, Azur plage. Les familles sont désorientées. Tous les espaces de bords de mer sont occupés illégalement par des «locataires» qui imposent leurs matériels de plage placés partout le long des rivages de loisirs d'été. Certaines agressions sont signalées sur des familles. Nous avons constaté sur place qu'une famille qui, aigrie par un spectacle à Palm Beach, a fini vite par décamper. «Nous avons loué cet espace pour gagner de l'argent», explique un jeune proposant des places à d'autres estivants avec «un bon prix abordable». Dépassées et sans aucune intervention musclée pour remédier à cette situation, les autorités en charge de restaurer l'ordre sur les plages, estiment que des décisions doivent être prises par le ministère de tutelle qui est celui de l'aménagement du territoire, de l'environnement et du tourisme, afin de mettre de l'ordre.