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Location du matériel de plage toujours en vogue
L'exploitation des plages d'Alger
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 07 - 2009

Les directives exigées par la wilaya, à savoir le non-accaparement des espaces et la non-provocation de gêne quelconque ou de désagrément auprès des estivants, ne sont apparemment pas respectées dans certaines plages. Au sable d'or de Zéralda, une dizaine de jeunes gèrent la plage comme bon leur semble.
«Dès notre arrivée, l'un d'eux se précipite vers nous et nous propose un parasol. Au moment où nous refusons de prendre quoi que ce soit, vu l'heure tardive de notre arrivée, il fait une moue et chuchote quelque chose d'incompréhensible.
Lorsqu'il nous fait comprendre qu'on est dans l'obligation de louer le parasol ou un autre matériel, une mère de famille, s'apprêtant à partir, nous propose son parasol. Le comble dans tout cela, c'est que le jeune «marchand» n'a pas accepté le marché et attendait toujours ses 200 DA (le prix de la location du parasol). Nous avons été contraints de louer le parasol afin d'éviter le tapage», nous raconte une estivante fréquentant depuis longtemps la plage de Zéralda.
Si certains vacanciers se plaignent du harcèlement de ces groupes «d'exploiteurs» de plages, d'autres par contre trouvent le concept très intéressant. C'est le cas de cette mère de famille qui estime qu'il est plus pratique de ne pas se surcharger en affaires de plage. «Il est inutile de transporter le parasol et les chaises, quand on a à notre disposition tout ce qu'il faut», témoigne-t-elle.
Pas de place pour les parasols de particuliers
Il est bien clair que depuis l'installation des parasols à louer sur les plages d'Alger, ces dernières sont beaucoup plus jolies à voir. Dans certaines d'entre elles, une symétrie de parasols de couleur unique embellit le paysage naturel. A Palm Beach, l'on remarque dès notre arrivée une organisation irréprochable, tant les parasols avec tables et chaises sont alignés parfaitement. Nous avons été surpris,en outre, par l'accueil d'un jeune qui nous a proposé gentiment un parasol «au cas où nous n'aurions pas un sur nous».
A notre demande, il nous a donné les tarifs qui varient entre 200 DA (pour le parasol) et 500 DA (pour le parasol avec de chaises).
En l'interrogeant s'il y avait une place où planter le parasol que nous avons ramené avec nous, il nous a répondu qu'on peut le planter là où on le souhaite. Il fallait, cependant, trouver cet endroit. Leurs parasols déjà plantés accaparaient toute la surface susceptible de nous intéresser. Car, en fait, il n'y avait que les endroits situés loin du bord de la mer qui étaient disponibles.
Quel est le trait positif dans cette histoire de parasols loués ?
Interrogeant les jeunes pratiquant ce «business» sur les plages à propos de la réglementation, ils nous répondent qu'ils possèdent une autorisation d'exploitation pour la saison estivale. Hormis le côté pratique de la location des parasols, un autre aspect positif peut être pris en considération. Il s'agit de la sécurité au sein de ces petits «carrés à louer».
D'autant que la Gendarmerie nationale et la Protection civile ont installé des postes de garde permanents au niveau de ces endroits.
«Nous profitons de la journée à notre aise, tant la sécurité y est», témoigne un père de famille soulignant qu'il a l'habitude de laisser ses enfants avec leur mère et revient les récupérer vers la fin de l'après-midi.
Des plages qui ne sont pas touchées
Peu de plages n'ont pas été envahies par ces squatteurs. En faisant un tour du côté des plages de l'est, nous découvrons une belle plage, nommée El Kadous. Située dans la commune de Heuraoua (pas loin de Réghaïa), cette plage n'a pas été submergée par les parasols de location. Ce qui est visible au premier coup d'œil, c'est ce sable qui ne pullule pas de parasols de la même couleur.
En dépit de quelques parasols posés par terre destinés aux estivants qui ne prévoient pas le nécessaire, aucun parasol n'est planté et proposé à la location. Contrairement aux autres plages, en effet, où l'on plante partout des parasols à louer, de façon à ne pas laisser de place pour les gens qui ramènent leur propre parasol, cette plage n'expose pas ce genre de commerce.
Du moins, ce n'est pas aussi flagrant et aussi gênant. En suivant l'organisation des jeunes qui proposent leurs services à l'entrée de la plage, nous remarquons qu'un jeune suit son client à qui revient le choix de l'endroit où il souhaite s'installer. Il n'y pas de règles qui disent qu'on est obligé de louer tel ou tel matériel ni de règle pour qu'on vous choisisse l'endroit voulu.


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