Les formations politiques n'occupent pas le devant de la scène nationale durant cette période estivale. Cela est davantage visible depuis un peu plus d'une quinzaine de jours où l'activité politique a connu une baisse de rythme remarquée. Les formations politiques n'occupent pas le devant de la scène nationale durant cette période estivale. Cela est davantage visible depuis un peu plus d'une quinzaine de jours où l'activité politique a connu une baisse de rythme remarquée. Pour certains, ce «retrait» de la scène, qui coïncide avec la montée en force de la contestation des citoyens pour différentes raisons, notamment, celle liée aux coupures d'électricité, reste inadmissible et atteste , si besoin est , du très peu de considération qu'accordent les politiques aux préoccupations des citoyens. L'exemple de l'annulation des crédits à la consommation par la loi de finances complémentaire, qui pénalise particulièrement les petites et moyennes bourses, est exhibé par l'opinion pour mieux charger les partis politiques qui se confinent dans le silence total pour les uns alors que d'autres ont daigné réagir mais avec mollesse. Mais que font effectivement les partis politiques en cette période de vacances et de congés ? S'il est vrai que certains partis politiques ont totalement disparu du paysage dans la mesure où leurs leaders n'ont fait aucune apparition publique depuis des semaines , à l'exemple de Said Sadi du RCD ou de Moussa Touati du FNA et à un degré moindre Abdelaziz Belkhadem du FLN qui est parti en vacances à l'extrême ouest du pays, d'autres chefs de partis n'ont pas eu droit au repos, comme c'est le cas du président du MSP. Bouguerra Soltani est, en effet, fort occupé ces derniers temps. Il se prépare à un double événement. En effet, le mouvement tiendra une session de son conseil national à partir de mardi prochain alors qu'une semaine après sera organisée l'université d'été à Boumerdès. Bouguerra Soltani a, de plus, sillonné plusieurs wilayas du pays pour rencontrer cadres et militants. Vers la fin du mois de juillet, il a présidé une conférence nationale de la jeunesse et annoncé dans la foulée la création par le mouvement d'une organisation de jeunes. Ce débordement d'activité trouve certainement son explication dans la scission que connaît le mouvement. En effet, les dissidents du mouvement, qui ont crée le MPC (Mouvement pour la prédication et le changement) et déploient une intense activité pour structurer le mouvement, mènent une véritable offensive de charme en direction des militants dans le but de les convaincre de quitter le MSP. Un autre parti islamiste, Ennahda en l'occurrence, s'active aussi à préparer la réunion de son conseil consultatif et la tenue de l'université d'été et ce, avant le mois de ramadhan. Fateh Rebai, son secrétaire général fait quelques déclarations toutes centrées sur le débat interne autour de la question du retour programmé de Djaballah à son premier parti. Ce dernier, par contre, s'est presque totalement effacé de la scène. Le Parti des travailleurs, qui a tant occupé la scène au tout début de l'été durant lequel sa secrétaire générale est montée au front à plusieurs reprises pour demander la dissolution de l'APN, revendication pour laquelle il a initié une pétition nationale qu'il compte adresser au président de la République, a lui aussi, été obligé, de ralentir la cadence de ses activités. Mais, à en croire des responsables centraux, le centre de gravité de l'activité s'est déplacé au niveau local où les structures du parti battent campagne pour collecter le plus grand nombre de signatures. Louisa Hanoune, qui semble avoir la marquée une petite pause, projette, a-t-on appris hier, de revenir sur scène dès la semaine prochaine compte animer une conférence de presse en vue de prendre position sur la loi de finances complémentaire 2009. Dans le courant de cette semaine un autre parti, le FFS, organisera lui aussi son université d'été. Le parti de Hocine Ait Ahmed, dont le premier secrétaire, Karim Tabou, a tout de même animé des meetings et présidé les travaux du conseil national tenu il y a tout juste une dizaine de jours. Ce n'est pas le cas pour Said Sadi, qui a complètement disparu de la scène, mais dont le parti se manifeste épisodiquement par des communiqués de presse comme c'est le cas il y a quelques jours quand il a réagi aux événements de Tadmaït. Le RND, qui organisera une conférence regionale aujourd'hui à Ain- Temouchent s'est fait lui aussi très discret au même titre que le FLN où les armes s'affûtent en ce moment en perspective du prochain congrès. Pour certains, ce «retrait» de la scène, qui coïncide avec la montée en force de la contestation des citoyens pour différentes raisons, notamment, celle liée aux coupures d'électricité, reste inadmissible et atteste , si besoin est , du très peu de considération qu'accordent les politiques aux préoccupations des citoyens. L'exemple de l'annulation des crédits à la consommation par la loi de finances complémentaire, qui pénalise particulièrement les petites et moyennes bourses, est exhibé par l'opinion pour mieux charger les partis politiques qui se confinent dans le silence total pour les uns alors que d'autres ont daigné réagir mais avec mollesse. Mais que font effectivement les partis politiques en cette période de vacances et de congés ? S'il est vrai que certains partis politiques ont totalement disparu du paysage dans la mesure où leurs leaders n'ont fait aucune apparition publique depuis des semaines , à l'exemple de Said Sadi du RCD ou de Moussa Touati du FNA et à un degré moindre Abdelaziz Belkhadem du FLN qui est parti en vacances à l'extrême ouest du pays, d'autres chefs de partis n'ont pas eu droit au repos, comme c'est le cas du président du MSP. Bouguerra Soltani est, en effet, fort occupé ces derniers temps. Il se prépare à un double événement. En effet, le mouvement tiendra une session de son conseil national à partir de mardi prochain alors qu'une semaine après sera organisée l'université d'été à Boumerdès. Bouguerra Soltani a, de plus, sillonné plusieurs wilayas du pays pour rencontrer cadres et militants. Vers la fin du mois de juillet, il a présidé une conférence nationale de la jeunesse et annoncé dans la foulée la création par le mouvement d'une organisation de jeunes. Ce débordement d'activité trouve certainement son explication dans la scission que connaît le mouvement. En effet, les dissidents du mouvement, qui ont crée le MPC (Mouvement pour la prédication et le changement) et déploient une intense activité pour structurer le mouvement, mènent une véritable offensive de charme en direction des militants dans le but de les convaincre de quitter le MSP. Un autre parti islamiste, Ennahda en l'occurrence, s'active aussi à préparer la réunion de son conseil consultatif et la tenue de l'université d'été et ce, avant le mois de ramadhan. Fateh Rebai, son secrétaire général fait quelques déclarations toutes centrées sur le débat interne autour de la question du retour programmé de Djaballah à son premier parti. Ce dernier, par contre, s'est presque totalement effacé de la scène. Le Parti des travailleurs, qui a tant occupé la scène au tout début de l'été durant lequel sa secrétaire générale est montée au front à plusieurs reprises pour demander la dissolution de l'APN, revendication pour laquelle il a initié une pétition nationale qu'il compte adresser au président de la République, a lui aussi, été obligé, de ralentir la cadence de ses activités. Mais, à en croire des responsables centraux, le centre de gravité de l'activité s'est déplacé au niveau local où les structures du parti battent campagne pour collecter le plus grand nombre de signatures. Louisa Hanoune, qui semble avoir la marquée une petite pause, projette, a-t-on appris hier, de revenir sur scène dès la semaine prochaine compte animer une conférence de presse en vue de prendre position sur la loi de finances complémentaire 2009. Dans le courant de cette semaine un autre parti, le FFS, organisera lui aussi son université d'été. Le parti de Hocine Ait Ahmed, dont le premier secrétaire, Karim Tabou, a tout de même animé des meetings et présidé les travaux du conseil national tenu il y a tout juste une dizaine de jours. Ce n'est pas le cas pour Said Sadi, qui a complètement disparu de la scène, mais dont le parti se manifeste épisodiquement par des communiqués de presse comme c'est le cas il y a quelques jours quand il a réagi aux événements de Tadmaït. Le RND, qui organisera une conférence regionale aujourd'hui à Ain- Temouchent s'est fait lui aussi très discret au même titre que le FLN où les armes s'affûtent en ce moment en perspective du prochain congrès.