Situé à 5 km au nord de la commune de Naciria, à l'est de Boumerdès, le village Boujllal El Ghorf est dans une totale détresse. Baptisé Village agricole numéro 2, construit dans les années 70, ce village a perdu son image d'antan : celle d'un patelin paisible. Le manque d'infrastructures et d'espaces pouvant accueillir les jeunes, a fait que la vie des habitants y est de plus en plus difficile. Lorsque l'on sait que les villages agricoles, érigés par le passé, ont été dotés, y compris celui de Naciria, d'infrastructures d'utilités publiques, ce dernier et en raison de la situation sécuritaire qu'a connu le pays, a vu ces infrastructures squattées par une dizaine de familles fuyant les hordes sanguinaires qui écumaient la région. En effet, le hammam, l'annexe de l'APC et la maison de jeunes sont toujours occupés par ces familles. Conséquence directe de cette situation, les villageois sont contraints de se déplacer jusqu'au chef-lieu pour se faire délivrer un simple document administratif. Cela sans parler du rush sur les guichets de l'état civil en période d'inscriptions scolaires, ce qui rend tout déplacement un véritable parcours du combattant. Les habitants vivent dans des conditions difficiles et déplorables, cela sans que les autorités ne daignent apporter assistance à ces familles en détresse. Cet état de fait est accentué par la dégradation avancée des routes menant au village. Des nids-de-poule et des mares d'eau se forment à la moindre averse. Ces routes, qui sont quasiment impraticables, suscitent l'ire des usagers notamment celle des transporteurs qui se disent pénalisés par cette situation. Une extension anarchique des habitations a également fait que beaucoup de trottoirs ont disparus. Par ailleurs, l'absence de lieux de détente, à l'image d'un stade où d'un terrain de proximité expose la frange juvénile l'oisiveté et comme tout le monde le sait cette dernière peut mener à la délinquance. Un phénomène qui se propage comme une pandémie mortelle dans les milieux de la jeunesse. A cela s'ajoute le chômage qui meuble le quotidien d'une jeunesse désemparée. Un autre phénomène gangrène une grande partie de la population à savoir le commerce informel. Les malheurs des habitants ne s'arrêtent pas là puisque l'absence de l'éclairage public plonge toute la localité dans les ténèbres. Situé à 5 km au nord de la commune de Naciria, à l'est de Boumerdès, le village Boujllal El Ghorf est dans une totale détresse. Baptisé Village agricole numéro 2, construit dans les années 70, ce village a perdu son image d'antan : celle d'un patelin paisible. Le manque d'infrastructures et d'espaces pouvant accueillir les jeunes, a fait que la vie des habitants y est de plus en plus difficile. Lorsque l'on sait que les villages agricoles, érigés par le passé, ont été dotés, y compris celui de Naciria, d'infrastructures d'utilités publiques, ce dernier et en raison de la situation sécuritaire qu'a connu le pays, a vu ces infrastructures squattées par une dizaine de familles fuyant les hordes sanguinaires qui écumaient la région. En effet, le hammam, l'annexe de l'APC et la maison de jeunes sont toujours occupés par ces familles. Conséquence directe de cette situation, les villageois sont contraints de se déplacer jusqu'au chef-lieu pour se faire délivrer un simple document administratif. Cela sans parler du rush sur les guichets de l'état civil en période d'inscriptions scolaires, ce qui rend tout déplacement un véritable parcours du combattant. Les habitants vivent dans des conditions difficiles et déplorables, cela sans que les autorités ne daignent apporter assistance à ces familles en détresse. Cet état de fait est accentué par la dégradation avancée des routes menant au village. Des nids-de-poule et des mares d'eau se forment à la moindre averse. Ces routes, qui sont quasiment impraticables, suscitent l'ire des usagers notamment celle des transporteurs qui se disent pénalisés par cette situation. Une extension anarchique des habitations a également fait que beaucoup de trottoirs ont disparus. Par ailleurs, l'absence de lieux de détente, à l'image d'un stade où d'un terrain de proximité expose la frange juvénile l'oisiveté et comme tout le monde le sait cette dernière peut mener à la délinquance. Un phénomène qui se propage comme une pandémie mortelle dans les milieux de la jeunesse. A cela s'ajoute le chômage qui meuble le quotidien d'une jeunesse désemparée. Un autre phénomène gangrène une grande partie de la population à savoir le commerce informel. Les malheurs des habitants ne s'arrêtent pas là puisque l'absence de l'éclairage public plonge toute la localité dans les ténèbres.