La taxe de 5% sur les rechargements, imposée aux trois opérateurs de téléphonie mobile en application de la loi de finances complémentaire semble prendre au dépourvu les citoyens. Le client se trouve en effet contraint, vu l'augmentation des tarifs de rechargement appliqué par les revendeurs, à payer une somme supplémentaire destinée à couvrir la taxe. Les buralistes et autres magasins vendeurs de cartes de recharge ont, depuis l'annonce de cette décision, revu à la hausse les frais du rechargement, aussi bien pour les cartes prépayées que pour les rechargements électroniques. Les trois opérateurs de téléphonie mobile, chacun avec son option de rechargement, (flexy pour Djezzy, storm pour Nedjma et enfin Arseli pour Mobilis), «ont eu recours à cette augmentation», selon certains buralistes que nous avons approchés. L'un d'eux nous a expliqué que désormais, «au lieu de payer comme cela se faisait par le passé 210 DA pour un flexy de 200 DA, le client doit payer 220 DA. La somme due s'accroit avec l'augmentation de la somme rechargée. Elle atteint les 1.100 DA pour un rechargement de 1.000 DA, alors qu'une carte de recharge de 500 DA coute 550 DA ». Cette augmentation que beaucoup de citoyens ont du mal à admettre est depuis hier en « contradiction » avec les instructions de la direction générale des impôts (DGI). En effet, tel que précisé dans un communiqué rendu public avant-hier par cette direction, le montant de la taxe «ne doit en aucun cas être répercuté en sus des prix affichés par les opérateurs de téléphonie sur le prix de la carte ou sur le coût de rechargement ». Seulement voilà, les buralistes disent avoir reçu une note par SMS de la part de leurs opérateurs. A les croire, cette note leurs demande d'augmenter le coût du rechargement afin de faire payer le client une partie de la taxe. « Nous avons reçu un SMS qui nous ordonne d'augmenter les coûts sur le rechargement, ce n'est pas nous qui l'avons décidé, on ne fait qu'appliquer à la lettre les instructions », nous a dit hier le gérant d'un taxiphone. Ce dernier rejette l'idée de devoir lui-même couvrir la taxe. «Il est normal que j'augmente les tarifs. Je ne vais tout de même pas payer moi-même la taxe», a-t-il dit avant d'ajouter «moi je ne suis qu'un intermédiaire entre l'opérateur et le client». De son coté, le citoyen, souvent contraint de payer le prix demandé sans contestation, n'approuve pas une telle nouveauté. Ceux que nous avons approchés hier en sont la preuve. «Il n'est pas juste que ce soit moi qui assume la nouvelle taxe. Je suis perdant car ce que je débourse dépasse ma consommation», a affirmé Mohamed, un jeune fonctionnaire de la capitale. Cependant, la DGI a précisé dans le document rendu public que l'opérateur prélevant ladite taxe sur des citoyens peut être sujet à une pénalité. A ce propos, l'un de nos interlocuteurs a souligné : «pourvu que des mesures d'application viennent consolider cette décision afin de protéger effectivement le client». La taxe de 5% sur les rechargements, imposée aux trois opérateurs de téléphonie mobile en application de la loi de finances complémentaire semble prendre au dépourvu les citoyens. Le client se trouve en effet contraint, vu l'augmentation des tarifs de rechargement appliqué par les revendeurs, à payer une somme supplémentaire destinée à couvrir la taxe. Les buralistes et autres magasins vendeurs de cartes de recharge ont, depuis l'annonce de cette décision, revu à la hausse les frais du rechargement, aussi bien pour les cartes prépayées que pour les rechargements électroniques. Les trois opérateurs de téléphonie mobile, chacun avec son option de rechargement, (flexy pour Djezzy, storm pour Nedjma et enfin Arseli pour Mobilis), «ont eu recours à cette augmentation», selon certains buralistes que nous avons approchés. L'un d'eux nous a expliqué que désormais, «au lieu de payer comme cela se faisait par le passé 210 DA pour un flexy de 200 DA, le client doit payer 220 DA. La somme due s'accroit avec l'augmentation de la somme rechargée. Elle atteint les 1.100 DA pour un rechargement de 1.000 DA, alors qu'une carte de recharge de 500 DA coute 550 DA ». Cette augmentation que beaucoup de citoyens ont du mal à admettre est depuis hier en « contradiction » avec les instructions de la direction générale des impôts (DGI). En effet, tel que précisé dans un communiqué rendu public avant-hier par cette direction, le montant de la taxe «ne doit en aucun cas être répercuté en sus des prix affichés par les opérateurs de téléphonie sur le prix de la carte ou sur le coût de rechargement ». Seulement voilà, les buralistes disent avoir reçu une note par SMS de la part de leurs opérateurs. A les croire, cette note leurs demande d'augmenter le coût du rechargement afin de faire payer le client une partie de la taxe. « Nous avons reçu un SMS qui nous ordonne d'augmenter les coûts sur le rechargement, ce n'est pas nous qui l'avons décidé, on ne fait qu'appliquer à la lettre les instructions », nous a dit hier le gérant d'un taxiphone. Ce dernier rejette l'idée de devoir lui-même couvrir la taxe. «Il est normal que j'augmente les tarifs. Je ne vais tout de même pas payer moi-même la taxe», a-t-il dit avant d'ajouter «moi je ne suis qu'un intermédiaire entre l'opérateur et le client». De son coté, le citoyen, souvent contraint de payer le prix demandé sans contestation, n'approuve pas une telle nouveauté. Ceux que nous avons approchés hier en sont la preuve. «Il n'est pas juste que ce soit moi qui assume la nouvelle taxe. Je suis perdant car ce que je débourse dépasse ma consommation», a affirmé Mohamed, un jeune fonctionnaire de la capitale. Cependant, la DGI a précisé dans le document rendu public que l'opérateur prélevant ladite taxe sur des citoyens peut être sujet à une pénalité. A ce propos, l'un de nos interlocuteurs a souligné : «pourvu que des mesures d'application viennent consolider cette décision afin de protéger effectivement le client».