«Rihat ramdan» est dans l'air et tout porte à croire qu'à Alger, cette année encore, les veillées ramadanesques seront très animées. Beaucoup de restaurants dans la capitale mettront de côté, pour une trentaine de jours, marmites, poëles et gril pour se transformer en lieux de détente où le thé et les sodas couleront à flot et où la «chicha» aura une place de prédilection. «Rihat ramdan» est dans l'air et tout porte à croire qu'à Alger, cette année encore, les veillées ramadanesques seront très animées. Beaucoup de restaurants dans la capitale mettront de côté, pour une trentaine de jours, marmites, poëles et gril pour se transformer en lieux de détente où le thé et les sodas couleront à flot et où la «chicha» aura une place de prédilection. Parler des préparatifs menés par les restaurateurs avant l'arrivée de ramadhan au niveau de la capitale algéroise inciterait à, tout de suite, penser aux restaurants de la «rahma», ce n'est pas faux mais pas uniquement puiqu'en en parallèle de ces restaurants à mission caritative d'autres établissements se préparent, activement, pour ce mois de tous les dépassements. En effet et comme chaque année à la veille du ramadan, certains restaurants ouvrent après le «f'tour» pour des soirées exclusivement réservées aux «qaâdate à la chicha», arrosées de thé à la menthe et accompagnées de fruits secs (arachides, pistache…) et autres douceurs dégoulinantes de miel. La grande mode de la «chicha» La «chicha» de nos ancêtres, et tellement chère aux Tunisiens, est en passe de revenir en force dans les mœurs des Algérois. La «chicha» est un narguilé équipé d'un réservoir rempli d'eau et d'un long tuyau surmonté d'une pipe, les fumeurs tirent, à tour de rôle, de longues bouffées de cette fumée parfumée. Juste après la rupture du jeûne, les restaurants proposant ces «fumoirs» entament leurs longues veillées ramadanesques. Pour ce ramadhan, plusieurs restaurants seront ouverts : à Staoueli, Draria ou encore à Sidi Fredj. Les gérants de ces établissements commencent déjà à établir leur programme pour les soirées et chacun recherche le meilleur moyen apte à attirer le plus de clients. Des «kheimas» pour les veillées ramadanesques Interrogés sur les programmes concoctés pour les prochaines soirées ramadanesques, chaque gérant nous avance une stratégie différente. Outre les «chichas qui seront à l'honneur, il y aura également l'installation, comme chaque année, de «kheimas» servant à la dégustation du fameux thé préparé par des jeunes venus du grand Sud algérien. C'est l'atmosphère que recherchée par la majorité de nos clients», nous explique le gérant d'un restaurant situé dans la coquette localité de Staoueli. Ben Aknoun connaîtra, quant à elle, cette année l'installation d'une grande «kheima» qui sera dressée au niveau du terrain de tennis. Le service au sein de cette «kheima» sera assuré exclusivement par un personnel arborant des tenues traditionnelles algéroises, ceci afin de donner un plus aux soirées du ramadan. Cette initiative, déjà en vogue l'an dernier, a connu un véritable engouementauprès des Algérois qui investissaient les lieux jusqu'au petit matin. Les grands hôtels de la capitale ne sont pas en reste et préparent leurs programmes spécial ramadan. L'autre quartier connu aussi pour ses animations nocturnes durant ce mois est le quartier huppé de Sidi Yahia dans la commune de Hydra. Là aussi les établissements ne lésinent pas sur les moyens pour les joyeuses veillées du ramadan. Vacances, soirées et tiroirs-caisses... Chaque année les restaurants, qui font ainsi dans l'animation, sont de plus en plus nombreux, ayant découvert le filon juteux qui peut faire exploser leur chiffre d'affaires. Cette année la conjoncture est encore plus favorable puisque ce mois, que tous attendent avec impatience, qui avec bonheur d'autres avec appréhension, au vue de l'envolée des prix des produits de première nécessité, coincidera avec la période des vacances puisqu'en plein mois d'août. Cela incitera sûrement les familles à sortir la nuit à la recherche de fraicheur et d'animation. Les restaurateurs escomptent donc de faire recette. pour cette période, et ont certainement raison. Toujours est-il qu'ils s'y préparent activement pour répondre, d'abord à l'attente de leur future clientèle et surtout remplir au maximum leurs tiroirs-caisses. Petites bourses s'abstenir ! Ces endroits pour destresser d'une longue journée de jeûne restent toutefois inaccessibles pour les petites bourses qui devront se contenter de humer les effluves du thé à la menthe et écouter les échos de la musique s'échappant de ces établissements. Dans ces lieux les «chichas» sont généralement louées, soit pour la soirée ou encore à l'heure. Une heure de «chicha» généralement coûte aux alentours, et selon l'endroit, de 400 DA à «X» DA, alors que la soirée démarre à partir de 2.000 DA. Une petite théière revient de 500 à 1.000 DA, sans compter l'accompagnement qui va de pair cacahouètes, pistaches et assiettes de fromage ou sucreries proposés à des prix donnant le tournis. Reste aux petites bources à se rabattre sur les quartiers populeux pour espérer avoir une «chicha» à bas prix dans les nombreux cafés populaires situés à la Place des Martyrs ou dans les venelles de la Basse Casbah. Dans ces endroits un thé au parfum divin est toujours proposé à 20 DA. Parler des préparatifs menés par les restaurateurs avant l'arrivée de ramadhan au niveau de la capitale algéroise inciterait à, tout de suite, penser aux restaurants de la «rahma», ce n'est pas faux mais pas uniquement puiqu'en en parallèle de ces restaurants à mission caritative d'autres établissements se préparent, activement, pour ce mois de tous les dépassements. En effet et comme chaque année à la veille du ramadan, certains restaurants ouvrent après le «f'tour» pour des soirées exclusivement réservées aux «qaâdate à la chicha», arrosées de thé à la menthe et accompagnées de fruits secs (arachides, pistache…) et autres douceurs dégoulinantes de miel. La grande mode de la «chicha» La «chicha» de nos ancêtres, et tellement chère aux Tunisiens, est en passe de revenir en force dans les mœurs des Algérois. La «chicha» est un narguilé équipé d'un réservoir rempli d'eau et d'un long tuyau surmonté d'une pipe, les fumeurs tirent, à tour de rôle, de longues bouffées de cette fumée parfumée. Juste après la rupture du jeûne, les restaurants proposant ces «fumoirs» entament leurs longues veillées ramadanesques. Pour ce ramadhan, plusieurs restaurants seront ouverts : à Staoueli, Draria ou encore à Sidi Fredj. Les gérants de ces établissements commencent déjà à établir leur programme pour les soirées et chacun recherche le meilleur moyen apte à attirer le plus de clients. Des «kheimas» pour les veillées ramadanesques Interrogés sur les programmes concoctés pour les prochaines soirées ramadanesques, chaque gérant nous avance une stratégie différente. Outre les «chichas qui seront à l'honneur, il y aura également l'installation, comme chaque année, de «kheimas» servant à la dégustation du fameux thé préparé par des jeunes venus du grand Sud algérien. C'est l'atmosphère que recherchée par la majorité de nos clients», nous explique le gérant d'un restaurant situé dans la coquette localité de Staoueli. Ben Aknoun connaîtra, quant à elle, cette année l'installation d'une grande «kheima» qui sera dressée au niveau du terrain de tennis. Le service au sein de cette «kheima» sera assuré exclusivement par un personnel arborant des tenues traditionnelles algéroises, ceci afin de donner un plus aux soirées du ramadan. Cette initiative, déjà en vogue l'an dernier, a connu un véritable engouementauprès des Algérois qui investissaient les lieux jusqu'au petit matin. Les grands hôtels de la capitale ne sont pas en reste et préparent leurs programmes spécial ramadan. L'autre quartier connu aussi pour ses animations nocturnes durant ce mois est le quartier huppé de Sidi Yahia dans la commune de Hydra. Là aussi les établissements ne lésinent pas sur les moyens pour les joyeuses veillées du ramadan. Vacances, soirées et tiroirs-caisses... Chaque année les restaurants, qui font ainsi dans l'animation, sont de plus en plus nombreux, ayant découvert le filon juteux qui peut faire exploser leur chiffre d'affaires. Cette année la conjoncture est encore plus favorable puisque ce mois, que tous attendent avec impatience, qui avec bonheur d'autres avec appréhension, au vue de l'envolée des prix des produits de première nécessité, coincidera avec la période des vacances puisqu'en plein mois d'août. Cela incitera sûrement les familles à sortir la nuit à la recherche de fraicheur et d'animation. Les restaurateurs escomptent donc de faire recette. pour cette période, et ont certainement raison. Toujours est-il qu'ils s'y préparent activement pour répondre, d'abord à l'attente de leur future clientèle et surtout remplir au maximum leurs tiroirs-caisses. Petites bourses s'abstenir ! Ces endroits pour destresser d'une longue journée de jeûne restent toutefois inaccessibles pour les petites bourses qui devront se contenter de humer les effluves du thé à la menthe et écouter les échos de la musique s'échappant de ces établissements. Dans ces lieux les «chichas» sont généralement louées, soit pour la soirée ou encore à l'heure. Une heure de «chicha» généralement coûte aux alentours, et selon l'endroit, de 400 DA à «X» DA, alors que la soirée démarre à partir de 2.000 DA. Une petite théière revient de 500 à 1.000 DA, sans compter l'accompagnement qui va de pair cacahouètes, pistaches et assiettes de fromage ou sucreries proposés à des prix donnant le tournis. Reste aux petites bources à se rabattre sur les quartiers populeux pour espérer avoir une «chicha» à bas prix dans les nombreux cafés populaires situés à la Place des Martyrs ou dans les venelles de la Basse Casbah. Dans ces endroits un thé au parfum divin est toujours proposé à 20 DA.