Les jeunes se retrouvent après le "f'tour" autour de verres de thé alors que la "chicha" aux parfums divers et enivrants est à l'honneur dans les "khaimates" érigées sur les hauteurs de la capitale, notamment celles ouvertes dans les quartiers chics d'Alger, à l'instar de Sidi-Yahia surnommé la Floride algéroise. Les jeunes se retrouvent après le "f'tour" autour de verres de thé alors que la "chicha" aux parfums divers et enivrants est à l'honneur dans les "khaimates" érigées sur les hauteurs de la capitale, notamment celles ouvertes dans les quartiers chics d'Alger, à l'instar de Sidi-Yahia surnommé la Floride algéroise. Le mois de Ramadhan coincidant avec l'été lui prête un cachet très particulier. En effet les familles investissent les espaces publics tout de suite après le f'tour pour prendre l'air et fuir les fournaises des cités. En cette première semaine du mois sacré, les familles affluent vers les localités côtières et les principales artères pour y déguster une glace ou simplement flaner. Les jeunes se retrouvent autour de verres de thé alors que la "chicha" aux divers parfums est à l'honneur dans les "khaimates" érigées sur les hauteurs de la capitale, notamment celles ouvertes dans les quartiers chics d'Alger. Ainsi après le f'tour, plusieurs endroits connaissent un engouement particulier de la part des familles. Sidi Yahia est devenu, ces dernières années, l'une des destinations les plus prisées : restaurants, magasins chics et espaces commerciaux ouverts jusqu'à des heures tardives font le bonheur des familles. En dépit de l'embouteillage monstre que connait ce quartier, des milliers de voitures font la chaîne juste pour le plaisir de s'offrir un tour dans cet endroit surnommé la Floride d'Alger. Chaque soir un monde fou circule sur les routes encombrées de Sidi Yahia, à la recherche d'une place dans un parking ou dans l'un des salons de thé ou des khaimates. Affluence record vers Sidi Yahia Beaucoup de familles se rendent à Sidi Yahia pour y effectuer leurs emplettes dans les grands magasins aux enseignes internationales : Celio, Etam, Swatch, Dixit, Carven, Mongo... ces magasins font le bonheur des initiés et surtout de ceux ayant les moyens de s'offrir des articles dans ces hauts lieux du luxe. Les préoccupations de la journée, notamment la longue durée que prend la préparation des multiples plats du f'tour, les exigences du travail, la chaleur ont fait que les nuits de ce mois sacré sont consacrés aux courses. Les luxueux restaurants attirent autant que les magasins les familles en quête d'un endroit calme. En dépit de leur cherté, les commerces de Sidi Yahia continuent à attirer une foule considérable, dont une majorité de curieux qui à défaut de pouvoir s'attabler dans ces endroits prestigieux ou s'offrir un article luxueux rentrent au petit matin chez eux avec du rêve plein les yeux. Le littoral, destination favorite des noctambules Dans les quartiers populaires de la capitale, l'ambiance est est un peu la même, même si les prestations y sont bien plus accessibles, financièrement parlant : la corniche d'El Kettani et El Djemila connaissent ainsi une grande affluence après la prière des taraouih, des centaines de familles, de jeunes, et de couples envahissent les crémeries et les cafés pour discuter ou jouer aux dominos ou aux cartes. «On dirait que personne ne reste chez lui», nous affirme un commerçant devant la foule envahissant les trottoirs. Après une longue journée de privations et de labeur, une soirée animée aide sûrement ces familles à décompresser. «Le Ramadan cette année est arrivé en plein été, je suis en vacance dans la journée on ne peut pas faire grand-chose, mais après le f'tour je fait profiter mes enfants qui n'ont pas eu de vacances et n'ont pas profité de la plage, je les ramène donc ici le soir pour savourer l'ambiance des soirées ramadanesques et profiter de l'air marin», nous dira un père de famille accompagné de ces enfants, abordé sur le front de mer à El Kettani. «Vous savez, au début de l'été, les plages étaient tellement bondées qu'on n'a pas pu en profiter. Avec la canicule de ces jours-ci, c'est un plaisir de venir ici le soir», rencherit son épouse. À partir de 20 h, la place d'El Kettani est prise d'assaut par les familles. Les enfants ont la permission de "minuit" Du côté du manège, c'est la grande affluence. Les enfants s'en donnent à cœur joie sous les regards attendris de leurs parents. Dans cette ambiance de fête les plus heureux sont sans conteste les commerçants qui s'activent à satisfaire les commandes. «Comme pour chaque Ramadhan, nous mobilisons notre personnel et diversifions nos produits pour fidéliser et répondre aux exigences de notre clientèle qui s'est particulièrement accrue cette année», explique le patron d'un café à Ain Benian. Les clients, dans leur majorité des jeunes, viennent à la recherche d'ambiance et de fraîcheur, les nuits du Ramadhan leur permettent de passer du bon temps avec leurs amis. Le littoral ouest de la capitale offre plusieurs kilomètres de superbes vues panoramiques attirant un flot de visiteurs. D'autres familles optent pour des le Théâtre national, l'Etablissement Arts et Culture ou encore le Palais de la culture, qui ont tracé un riche programme culturel pour ce mois. Galas, expositions de photos et projections de films rivalisent avec littérature et récitation du Coran. Les théâtres en plein air d'Alger et de Sidi Fredj accueilleront aussi plusieurs stars de la chanson algérienne. Ainsi les noctambules n'ont que l'embarras du choix pour passer les longues veillées du mois de Ramadhan. Le mois de Ramadhan coincidant avec l'été lui prête un cachet très particulier. En effet les familles investissent les espaces publics tout de suite après le f'tour pour prendre l'air et fuir les fournaises des cités. En cette première semaine du mois sacré, les familles affluent vers les localités côtières et les principales artères pour y déguster une glace ou simplement flaner. Les jeunes se retrouvent autour de verres de thé alors que la "chicha" aux divers parfums est à l'honneur dans les "khaimates" érigées sur les hauteurs de la capitale, notamment celles ouvertes dans les quartiers chics d'Alger. Ainsi après le f'tour, plusieurs endroits connaissent un engouement particulier de la part des familles. Sidi Yahia est devenu, ces dernières années, l'une des destinations les plus prisées : restaurants, magasins chics et espaces commerciaux ouverts jusqu'à des heures tardives font le bonheur des familles. En dépit de l'embouteillage monstre que connait ce quartier, des milliers de voitures font la chaîne juste pour le plaisir de s'offrir un tour dans cet endroit surnommé la Floride d'Alger. Chaque soir un monde fou circule sur les routes encombrées de Sidi Yahia, à la recherche d'une place dans un parking ou dans l'un des salons de thé ou des khaimates. Affluence record vers Sidi Yahia Beaucoup de familles se rendent à Sidi Yahia pour y effectuer leurs emplettes dans les grands magasins aux enseignes internationales : Celio, Etam, Swatch, Dixit, Carven, Mongo... ces magasins font le bonheur des initiés et surtout de ceux ayant les moyens de s'offrir des articles dans ces hauts lieux du luxe. Les préoccupations de la journée, notamment la longue durée que prend la préparation des multiples plats du f'tour, les exigences du travail, la chaleur ont fait que les nuits de ce mois sacré sont consacrés aux courses. Les luxueux restaurants attirent autant que les magasins les familles en quête d'un endroit calme. En dépit de leur cherté, les commerces de Sidi Yahia continuent à attirer une foule considérable, dont une majorité de curieux qui à défaut de pouvoir s'attabler dans ces endroits prestigieux ou s'offrir un article luxueux rentrent au petit matin chez eux avec du rêve plein les yeux. Le littoral, destination favorite des noctambules Dans les quartiers populaires de la capitale, l'ambiance est est un peu la même, même si les prestations y sont bien plus accessibles, financièrement parlant : la corniche d'El Kettani et El Djemila connaissent ainsi une grande affluence après la prière des taraouih, des centaines de familles, de jeunes, et de couples envahissent les crémeries et les cafés pour discuter ou jouer aux dominos ou aux cartes. «On dirait que personne ne reste chez lui», nous affirme un commerçant devant la foule envahissant les trottoirs. Après une longue journée de privations et de labeur, une soirée animée aide sûrement ces familles à décompresser. «Le Ramadan cette année est arrivé en plein été, je suis en vacance dans la journée on ne peut pas faire grand-chose, mais après le f'tour je fait profiter mes enfants qui n'ont pas eu de vacances et n'ont pas profité de la plage, je les ramène donc ici le soir pour savourer l'ambiance des soirées ramadanesques et profiter de l'air marin», nous dira un père de famille accompagné de ces enfants, abordé sur le front de mer à El Kettani. «Vous savez, au début de l'été, les plages étaient tellement bondées qu'on n'a pas pu en profiter. Avec la canicule de ces jours-ci, c'est un plaisir de venir ici le soir», rencherit son épouse. À partir de 20 h, la place d'El Kettani est prise d'assaut par les familles. Les enfants ont la permission de "minuit" Du côté du manège, c'est la grande affluence. Les enfants s'en donnent à cœur joie sous les regards attendris de leurs parents. Dans cette ambiance de fête les plus heureux sont sans conteste les commerçants qui s'activent à satisfaire les commandes. «Comme pour chaque Ramadhan, nous mobilisons notre personnel et diversifions nos produits pour fidéliser et répondre aux exigences de notre clientèle qui s'est particulièrement accrue cette année», explique le patron d'un café à Ain Benian. Les clients, dans leur majorité des jeunes, viennent à la recherche d'ambiance et de fraîcheur, les nuits du Ramadhan leur permettent de passer du bon temps avec leurs amis. Le littoral ouest de la capitale offre plusieurs kilomètres de superbes vues panoramiques attirant un flot de visiteurs. D'autres familles optent pour des le Théâtre national, l'Etablissement Arts et Culture ou encore le Palais de la culture, qui ont tracé un riche programme culturel pour ce mois. Galas, expositions de photos et projections de films rivalisent avec littérature et récitation du Coran. Les théâtres en plein air d'Alger et de Sidi Fredj accueilleront aussi plusieurs stars de la chanson algérienne. Ainsi les noctambules n'ont que l'embarras du choix pour passer les longues veillées du mois de Ramadhan.