Les prix des viandes affichés par les bouchers n'ont pas dissuadé les citoyens à se ruer sur les étals que ce soit des fruits et légumes ou des viandes. Les prix des viandes affichés par les bouchers n'ont pas dissuadé les citoyens à se ruer sur les étals que ce soit des fruits et légumes ou des viandes. En dépit de la décision prise mercredi dernier par le ministère de l'Agriculture fixant les prix des viandes rouge et blanche respectivement à 680 DA/kg et 250 DA/kg durant le mois de Ramadhan, une petite virée au niveau des marchés Ali Mellah (1er Mai) et Meissonnier (ex-Clauzel) à Alger, nous a permis de constater que cette dernière n'est tout bonnement pas respectée et la convention conclue avec les abattoirs (privés et publics) et les bouchers, pourtant censée marquer le début de la mise en œuvre d'une nouvelle stratégie ayant pour objectif l'organisation du marché des viandes rouge et blanche, a tout simplement été foulée aux pieds par les commerçants animés par le gain facile au détriment des petites bourses. Marché Ali Mellah. 12h tapantes. Effervescence remarquée en ce premier jour du mois sacré. Les prix des viandes affichés par les bouchers n'ont pas dissuadé les citoyens à se ruer sur les étals que ce soit des fruits et légumes ou des viandes. L'objet de notre visite a consisté à faire le point sur les prix des viandes pratiqués en ce début du mois de Ramadhan. Et qu'elle ne fut la surprise de voir les prix carrément atteindre des proportions sans commune mesure, puisqu'ils oscillaient entre 800 et 900 DA pour atteindre des pics de 1100 DA ! Les ménages sont d'ores et déjà avertis, ils n'ont qu'à bien se tenir. Une querelle entre un citoyen et un boucher a attiré notre attention alors que nous entamions notre virée dans ce marché bondé de monde. A l'origine de la « dispute», le prix jugé trop élevé de la viande bovine pratiqué par le boucher : 900 DA. En réalité, le citoyen voulait en fait qu'on lui découpe la viande en plusieurs petits morceaux. Devant le refus du boucher, le pauvre quidam a eu des mots durs à l'égard du marchand de viande. Ce à quoi le marchand a rétorqué : «Vous n'avez qu'à aller acheter ailleurs !». Il est vrai que 900DA est tout de même un prix exagéré, mais ce qu'ignore ce vieil homme à l'allure frêle c'est qu'à quelques pas de là, un autre boucher propose sa viande à pas moins de 1100 DA. La viande congelée devenue un mode de consommation très en vogue chez nous, affichait entre 480 et 550DA. C'est le cas de ce boucher qui proposait une viande congelée importée du Brésil. Sur le chapitre de la viande blanche, même constat que la viande rouge : le prix de 250 DA décidé par le ministère de l'Agriculture est tout aussi irrespectueusement ignoré par les bouchers. En effet, le poulet vidé affichait des prix variant entre 340 et 380 DA. Ce qui est valable pour les viandes l'est tout aussi pour les fruits et légumes. Les prix dont nous avons pu avoir connaissance étaient tout simplement inaccessibles : 60 DA pour la tomate et autant pour les carottes, 50DA la pomme de terre ‘'soufie'', 100 DA les haricots verts, 80 DA la courgette…et la liste est encore longue. Presque aucun produit n'échappe à cette envolée folle des prix. En dépit de la décision prise mercredi dernier par le ministère de l'Agriculture fixant les prix des viandes rouge et blanche respectivement à 680 DA/kg et 250 DA/kg durant le mois de Ramadhan, une petite virée au niveau des marchés Ali Mellah (1er Mai) et Meissonnier (ex-Clauzel) à Alger, nous a permis de constater que cette dernière n'est tout bonnement pas respectée et la convention conclue avec les abattoirs (privés et publics) et les bouchers, pourtant censée marquer le début de la mise en œuvre d'une nouvelle stratégie ayant pour objectif l'organisation du marché des viandes rouge et blanche, a tout simplement été foulée aux pieds par les commerçants animés par le gain facile au détriment des petites bourses. Marché Ali Mellah. 12h tapantes. Effervescence remarquée en ce premier jour du mois sacré. Les prix des viandes affichés par les bouchers n'ont pas dissuadé les citoyens à se ruer sur les étals que ce soit des fruits et légumes ou des viandes. L'objet de notre visite a consisté à faire le point sur les prix des viandes pratiqués en ce début du mois de Ramadhan. Et qu'elle ne fut la surprise de voir les prix carrément atteindre des proportions sans commune mesure, puisqu'ils oscillaient entre 800 et 900 DA pour atteindre des pics de 1100 DA ! Les ménages sont d'ores et déjà avertis, ils n'ont qu'à bien se tenir. Une querelle entre un citoyen et un boucher a attiré notre attention alors que nous entamions notre virée dans ce marché bondé de monde. A l'origine de la « dispute», le prix jugé trop élevé de la viande bovine pratiqué par le boucher : 900 DA. En réalité, le citoyen voulait en fait qu'on lui découpe la viande en plusieurs petits morceaux. Devant le refus du boucher, le pauvre quidam a eu des mots durs à l'égard du marchand de viande. Ce à quoi le marchand a rétorqué : «Vous n'avez qu'à aller acheter ailleurs !». Il est vrai que 900DA est tout de même un prix exagéré, mais ce qu'ignore ce vieil homme à l'allure frêle c'est qu'à quelques pas de là, un autre boucher propose sa viande à pas moins de 1100 DA. La viande congelée devenue un mode de consommation très en vogue chez nous, affichait entre 480 et 550DA. C'est le cas de ce boucher qui proposait une viande congelée importée du Brésil. Sur le chapitre de la viande blanche, même constat que la viande rouge : le prix de 250 DA décidé par le ministère de l'Agriculture est tout aussi irrespectueusement ignoré par les bouchers. En effet, le poulet vidé affichait des prix variant entre 340 et 380 DA. Ce qui est valable pour les viandes l'est tout aussi pour les fruits et légumes. Les prix dont nous avons pu avoir connaissance étaient tout simplement inaccessibles : 60 DA pour la tomate et autant pour les carottes, 50DA la pomme de terre ‘'soufie'', 100 DA les haricots verts, 80 DA la courgette…et la liste est encore longue. Presque aucun produit n'échappe à cette envolée folle des prix.